ATMOSPHERE CAPITALE
Les gaz à effet de serre en Ile-de-France
Le réchauffement climatique
AIRPARIF - Surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France - 7 rue Crillon 75004 PARIS - tél. 01.44.59.47.64 fax. 01.44.59.47.67 - L’information en direct : l’état de la qualité de l’air, les prévisions du lendemain - Internet : www.airparif.asso.fr
2 secteurs d’activités à l’origine de 70 %
des émissions de GES :
Comme il n’existe pas en Ile-de-France d’environnement représentatif de l’atmosphère terrestre pour pouvoir suivre l’évolution des
concentrations de CO2, le suivi des GES se fait par l’évaluation de leurs émissions (quantités de gaz émises dans l’atmosphère par les
activités humaines) et non de leur concentration (quantité de gaz présent dans l’air ambiant).
Au même titre que les polluants urbains suivis pour leur impact sur la santé, les GES en Ile-de-France sont recensés par AIRPARIF grâce
à un inventaire et à un cadastre des émissions de ces polluants. Il permet de connaître leur répartition géographique, leur variation dans
le temps et de définir les contributions des différentes activités.
Le suivi des engagements de réduction
AIRPARIF surveille les GES
P
P
P
P
P
P
O
En plus de l’effet de serre naturel qui permet à la Terre d’être habitable, certains gaz sont responsables d’un « effet de serre additionnel »
qui est à l’origine du réchauffement climatique observé à l’échelle de la planète. L’année 2005 a par exemple été la plus chaude depuis
la fin du 19ème siècle. Ces gaz, comme :
le dioxyde de carbone (CO2ou gaz carbonique),
le méthane (CH4),
ou le protoxyde d’azote (N2O),
sont émis en quantité toujours croissante par de très nombreuses activités humaines et sont donc appelés « gaz à effet de serre » (GES).
Ces gaz ont un impact global à l’échelle planétaire mais pas d’impact direct sur la santé.
Le CO2est le principal indicateur des GES compte tenu de l’importance de ses émissions d’origine essentiellement humaine.
Compte tenu de l’enjeu planétaire que représente le réchauffement climatique, les gaz à effet de serre font l’objet d’un engagement
international de réduction ou de stabilisation de leurs émissions à l’horizon 2008-2010 : le Protocole de Kyoto, en vigueur depuis février
2005. Au titre de ce protocole, la France doit stabiliser ses émissions de GES au même niveau qu’en 1990.
Selon le Plan Climat français de 2004, les collectivités locales
contribuent à 12 % des émissions nationales de GES (parc immobilier
public, éclairage public, distribution d’énergie via les chauffages
urbains …).
Pour l’Ile-de-France, l’actualisation régulière de l’inventaire et du
cadastre de ses émissions permettra un suivi dans le temps de
l’évolution de ses rejets de GES, secteur d’activité par secteur d’activité.
Elle permettra ainsi l’évaluation par simulation de l’efficacité des
mesures de réduction de ces gaz prises localement : à l’échelle
régionale, départementale ou même communale. Ce mode de
surveillance pourrait contribuer à aider les collectivités à respecter les
engagements nationaux, relayés à leurs niveaux par les Plans Climat
Territoriaux.
Secteur résidentiel
24%
Secteur agricole
8%
Autres transports
0,1%
Trafic aérien
(au sein des 1000 premiers
mètres de l’atmosphère seulement)
2%
Transports routiers
27%
Combustion dans industrie
de l’énergie
6%
Autres industries
dont mises en décharge
14%
Chauffage et eau chaude
43% Installations fixes
chauffage urbain
5%
Secteurs commerciaux
et intitutionnels
14%
De fortes émissions
concentrées au cœur
de la région Ile-de-France
0
2
4
6
8
10
t/km2
t/habitant
0
10000
20000
30000
40000
50000
60000
70000
80000
chauffage et eau chaude (43 %) dont un
quart provient des habitations
0
2
000
4
000
6000
8000
1
0000
12
Trans
p
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y
compris mise en
d
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Combus
t
ion
d
ans in
d
us
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l
é
ner
g
i
e
95
94
93
92
91
7
8
77
7
5
ECarte des émissions
de dioxyde de carbone
CO2à l’échelle du
Grand Bassin Parisien
pour l’année 2000
(source plate-forme
inter-régionale de
prévision de la qualité
de l’air ESMERALDA).
Paris
Hauts-de-Seine
Seine-Saint-Denis
Val-de-Marne
Val-d’Oise
Yvelines
Seine-et-Marne
Essonne
Agglomération parisienne
Grand Londres
Agglomération parisienne
Grand Londres
EDensité d’émission par
département francilien des principaux
GES (exprimés en équivalents CO2) de
chaque département francilien
- A) en tonnes par kilomètre carré
- B) en tonnes par habitant
A/ Densité d’émission par kilomètre carré B/ Densité d’émission par habitant
GContribution de différents secteurs d’activité aux émissions de GES (exprimées en équivalents CO2) pour chaque département francilien.
kt/an)
CO2
kt/km2.an
transports routiers (27 %) pour lesquels
plus de la moitié du CO2est attribuable
aux véhicules particuliers (essence et
diesel à part égale)
P
P
P
P
P
P
P
P
P
O
> 1000
200 - 1000
100 - 200
50 - 100
30 - 50
20 - 30
10 - 20
5 - 10
2 - 5
1 - 2
0 - 1
1 / 1 100%
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