1
Centrale MP-2016
I- Confinement d’une particule dans un champ magnétique
I-A- Aurores polaires terrestres
I-A-1) Lors d’aurores polaires, des particules chargées et accélérées de la magnétosphère
arrivent dans l’atmosphère et rentre en collision avec les molécules de l’atmosphère. Elles ont
une énergie suffisante pour exciter des électrons des couches externes de ces molécules
d’atmosphère (surtout le diazote). Ces électrons, en revenant sur le niveau stable, émettent des
photons dans le visible.
I-A-2) Les lignes de champ de la magnétosphère plongent dans l’’atmosphère dans les régions
polaires. Lors d’orage magnétique, les particules chargées peuvent atteindre chacun des deux
pôles d’où la coexistence simultanée d’une aurore boréale et d’une aurore australe.
I-A-3) Proches de la Terre, les lignes de champ sont très voisines de celles d’un dipôle
magnétique. En revanche elles se déforment et ne sont plus symétriques par rapport à l’axe
porté par le dipôle quand on s’éloigne de la Terre.
I-B- Mouvement d’un électron dans un champ magnétique stationnaire et uniforme
I-B-1) La force magnétique vaut
, expression dont la norme peut être
majorée par :
. Si on suppose que l’électron a une vitesse de l’ordre de
et en prenant un champ magnétique de , on obtient
L’ordre de grandeur de la force gravitationnelle de la Terre est majoré. par la force
gravitationnelle au niveau du sol :
ce qui donne
.
On peut effectivement négliger l’interaction gravitationnelle de la Terre devant la force
magnétique.
I-B-2) On applique le principe fondamental de la mécanique à l’électron. A un instant t, sa
vitesse est
ce qui donne comme expression de la force magnétique :
On a
soit :
Comme à , la particule est en O avec une vitesse initiale
, on en déduit des
trois équations différentielles précédentes que
. L’électron a un mouvement
rectiligne suivant
.
Il se déplace donc le long des lignes de champ.
I-B-3-a) On a toujours les mêmes équations différentielles :