Imaginons une balle de tennis lancée sur un sol plat. Celle-ci rebondit puis
s’arrête. Ensuite prenons cette même balle et lançons-la sur une paroi prenant la
forme d’une parabole, un sol dont les variations de hauteur sont données par la
fonction carrée. La balle rebondit de part et d’autre de la paroi puis s’immobilise
au fond de la cavité. A présent imaginons un univers où la balle ne subit aucune
absorption. Comment la balle va-t-elle rebondir ? Au bout d’un nombre infini de
rebonds où sera la balle ? Sa trajectoire est-elle régie par une loi mathématique ?
Les réponses à ces questions seront mises en évidence par l’application de
principes et théorèmes de physique.
L’étude que nous allons réaliser nécessite de se placer dans un univers quelque
peu particulier. Cet univers ne comportera aucune force d’absorption qui
pourrait influer sur la trajectoire et la vitesse de notre balle. Cet univers ne
comportera pas non plus de force de frottement ni la poussée d’Archimède pour
la même raison. Nous choisissons donc un univers dans lequel le phénomène
recherché, la traduction d’un phénomène physique en suites mathématiques,
devient suffisamment simple pour pouvoir être étudié en profondeur.
Une fois cet univers choisi, définissons une configuration dans laquelle notre
balle pourra évoluer. Pour que l’on puisse passer d’un modèle physique à un
modèle mathématique nous devons définir le sol sur lequel rebondira la balle par
une fonction mathématique précise. Dans la suite de cet article nous choisirons
la fonction carrée définie par pour matérialiser le sol. Comme
d’habitude dans une étude physique nous considérerons que notre balle de tennis
est assimilable à un point. Afin de trouver la position ou la zone où la balle se
stabilisera à l’issue d’un très grand nombre de rebonds, nous devrons passer par
plusieurs étapes. Tout d’abord l’application d’une loi de la physique : le Principe
fondamental de la dynamique, qui nous amènera à trouver une équation de la
trajectoire de la balle en fonction des conditions initiales du lancement. De cette
équation de la trajectoire nous pourrons déduire les points d’impact successifs
de notre projectile et les intégrer dans différentes suites pour les étudier et
trouver une éventuelle limite.