édito
situation scénique
illustrée
L’écologie marine. Avec
un seul cas dramatique
et pourtant réel, d’une
tortue qui confond un sac plastique
avec une méduse, sa nourriture principale, voici
un moyen d’alerter les enfants aux dangers de
la pollution, ici marine, et bien sur à la pollution
en général et à la sauvegarde de la planète.
Dans ce conte le monde aquatique s’allie
aux sirènes, êtres mythologiques, et aux
humains pour sauver leur amie, Coraline, la
vieille tortue, mémoire de la mer.
Les uns ne peuvent rien sans les
autres : Les poissons ne peuvent aller
voir le gouverneur, et encore moins
lui expliquer la situation ; la sirène
poisson peut parler mais ne peut
marcher ; la sirène oiseau ne peut
pas parler mais peut s’envoler
jusqu’au palais et porter un
message ; le gouverneur ne peut
dormir sans la voix mélodieuse de
la sirène poisson et les histoires de la Tortue,
détentrice des histoires anciennes de la mer.
Enfin les êtres vivants de peuvent rien les
uns sans les autres. Même les personnages
de légende nous aident à maintenir le fragile
équilibre de notre environnement…
Deux acteurs sur le plateau. Il y a
celle qui se sert de ses mains
pour manipuler objets et marion-
nettes et de sa bouche pour
parler et chanter. Il y a celui qui se sert de
ses mains et de sa bouche pour jouer des
instruments. Il y a un décor constitué de
trois espaces :
L’eau, la terre,
l’air.
Sirènes est un
spectacle à petite
jauge. Les acteurs
sont proches des
spectateurs, toutes les mani-
pulations se font « à vue ».
Toutes les musiques et la voix
sont sonorisés ce qui permet une bonne
audition des « bruitages aquatiques », en-
tre autre.
La Sirène
Nous avons
travaillé sur
les ambiances
sonores de
la terre, de l’eau et de
l’air, que nous désirions
bien distinctes. Pour
que chaque monde
soit bien différencié.
Nous avons donc été
amenés à choisir des
instruments, rythmes
et motifs musicaux en
fonction des univers
de chaque élément.
La manipulation des
instruments constitue
en elle-même un
élément scénographique
important.
La présence réelle de
l’eau nous est apparut
comme évidente
pour son esthétique
et la variété de ses
possibilités sonores.
Et puis il y a les
personnages.
Certains motifs sont
particulièrement
importants comme
la «chanson de la
sirène poisson», le
«son du gouverneur», la
«plainte et le langage
de la tortue»…
Certains
moments
sont travaillés
comme des
partitions
vocales et
instrumentales,
ou comme des
intermèdes
musicaux entre
divers évènement :
La présentation des
poissons, Le voyage
de la sirène oiseau,
l’arrivée du gouverneur
et de sa cour, le rêve
du gouverneur, la
partition des ciseaux
du chirurgien,…
La voix est aussi
utilisée comme matériel
sonore, en dehors
des paroles des
personnages, souffle,
chuchotements,…
Les deux acteurs du
spectacle sont tour
à tour musiciens,
comédiens, illustrateurs,
personnages…
La Musique
La Scénographie
L’eau existe
selon les
besoins de
l’histoire, dans tout
l’espace scénique et
aussi dans un grand
baquet en fer blanc
qui rappelle le
jeu de l’enfance.
La terre est un espace horizontal,
qui s’étale des pieds du
public jusqu’à l’espace eau.
L’air est au dessus de l’ensemble
de la scène, au dessus
des espaces eau et terre.
Le château du gouverneur : assemblage
de boîtes de conserves (le gouverneur
est un adepte de la récup’) figurant
château et trône.
illustrée
La Sirène
Les personnages
Accueil du
public
illustrée
La Sirène
La tortue : objet marionnette (housse avec fermeture
éclair)
La sirène poisson, objet
marionnette (poupée bleue
souple)
La sirène oiseau : objet marionnette (tête et
ailes mobiles)
Le monde aquatique : de diverses formes et
objets détournés bien que faisant référence à
des espèces réelles (voir bestiaire) poisson
clown, poisson perroquet, poisson scie, poisson
ballon, poisson lanterne, pieuvre…
Le gouverneur : marionnette sur pied
La cour : 3 marionnettes sur socle plat à
poisson
Lorsque les enfants entrent dans la salle ils sont
accueillis par des bruits d’eau, ce sont les acteurs
qui versent de l’eau dans divers récipients, dans un
ballet continu. Cela permet une installation tranquille, et de
rentrer doucement dans l’univers
du spectacle.
Le poisson-ballon à tâches blanches possède un
puissant bec qui lui permet de se saisir de ses
proies telles que mollusques, étoiles de mer, corail,
de les broyer puis de les avaler.
S’il se sent menacé, le poisson-ballon aussi appelé
poisson-globe se gonfle d’eau et ressemble alors à un
ballon d’où ne dépassent que
la queue, les yeux et le bec.
Bestiaire de Sirènes
La tortue Luth
Le poisson globe
illustrée
La Sirène
La tortue luth est la plus grande des
sept espèces actuelles de tortues
marines et de tortues en général.
Elle ne possède pas de véritable carapace, mais son
dos est protégé par une cuirasse de peau épaisse et
carénée. C’est le seul représentant contemporain du
groupe des tortues à dos cuirassé, connu aussi par
diverses espèces fossiles,
dont certaines géantes
comme l’archelon.
La tortue luth fréquente
tous les océans de
la planète, mais sa survie est
gravement menacée par le braconnage, les
filets de pêche, la pollution et l’urbanisation du
littoral. Elle figure sur la liste des espèces en voie
de disparition et fait l’objet de conventions et de
programmes internationaux de protection et de
conservation.
L’iconographie antique les représente comme des
femmes à queue de poisson tenant des instruments
de musique, ou des oiseaux
à visage et seins de femme. Sur
les monuments funéraires, elles
figuraient des anges de la mort
chantant au son de la lyre tout en ayant des intentions érotiques
à l’égard du héros décédé. Plusieurs auteurs anciens les ont
citées :Aristote, Pline, Ovide, etc…
les sirènes
Sirènes poissons
illustrée
La Sirène
Le mythe des sirènes est quasi indestructible.
Dans la mythologie grecque et médiévale, on distingue
deux sortes de sirènes : la sirène oiseau et la sirène
poisson. On les retrouve
aussi dans l’Égypte ancienne,
les légendes scandinaves,…
Les bestiaires médiévaux les
décrivent comme des femmes « de
la tête aux cuisses » et de « là jusqu’en bas avec des
griffes et des ailes ». Elles ont laissé à la postérité leur
image gravée dans la pierre des stèles, tombeaux ou des
églises romanes où elles personnifient l’âme des morts.
On les retrouve également dans l’Égypte ancienne, où on
les invoquait au moment de la mort.
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