PD-L1 IHC 22C3 pharmDx SK006 50 tests à utiliser avec l

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PD-L1 IHC 22C3 pharmDx
SK006
50 tests à utiliser avec l’instrument Autostainer Link 48
Utilisation prévue
Destiné à un usage diagnostic in vitro.
PD-L1 IHC 22C3 pharmDx est un test immunohistochimique qualitatif qui utilise le clone 22C3 de l’anticorps monoclonal murin anti-PD-L1
pour la détection de la protéine PD-L1 dans des coupes de tissu de cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) fixées au formol et
incluses en paraffine (FFPE) au moyen du système de visualisation EnVision FLEX sur l’instrument Autostainer Link 48. L’expression de la
protéine PD-L1 est déterminée à l’aide du score TPS (Tumor Proportion Score), qui représente le pourcentage de cellules tumorales
viables présentant une coloration membranaire partielle ou complète. L’échantillon doit être considéré comme étant positif pour la protéine
PD-L1 si le score TPS est ≥ 50 % de cellules tumorales viables présentant une coloration membranaire de quelconque intensité.
Le test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx est indiqué pour faciliter la détermination des patients atteints de CPNPC qui sont admissibles au
traitement par KEYTRUDA® (pembrolizumab).
Résumé et explication
La liaison des ligands PD-1, PD-L1 et PD-L2, au récepteur PD-1 se trouvant sur les lymphocytes T inhibe la prolifération des
lymphocytes T et la production de cytokine. Une régulation en amont des ligands PD-1 se produit dans certaines tumeurs, et la
signalisation par cette voie peut contribuer à l’inhibition de la surveillance immunitaire active des tumeurs par les lymphocytes T.
KEYTRUDA® (pembrolizumab) est un anticorps monoclonal humanisé qui se lie au récepteur PD-1 et bloque son interaction avec
PD-L1 et PD-L2, permettant l’inhibition par la voie PD-1 de la réponse immunitaire, notamment la réponse immunitaire antitumorale.
Dans les modèles tumoraux syngéniques murins, le blocage de l’activité PD-1 a permis de réduire la croissance tumorale.
Principe de la procédure
Le test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx contient des réactifs optimisés et intègre le protocole requis pour réaliser une procédure de
coloration IHC d’échantillons FFPE avec l’instrument Autostainer Link 48. Après incubation avec l’anticorps monoclonal primaire dirigé
contre PD-L1 ou le réactif de contrôle négatif (RCN), les échantillons sont incubés avec un anticorps de liaison spécifique à l’espèce
hôte de l’anticorps primaire, puis avec un réactif de visualisation prêt à l’emploi constitué de molécules d’anticorps secondaire et de
molécules de peroxydase de raifort couplées à une chaîne principale du dextrane (polymère). La conversion enzymatique du
chromogène ajouté par la suite entraîne la précipitation d’un produit de réaction visible sur le site de l’antigène. La couleur de la réaction
chromogénique est modifiée par un réactif d’amplification du chromogène. L’échantillon peut alors être contre-coloré et recouvert d’une
lamelle de protection. Un microscope optique est utilisé pour l’interprétation des résultats.
Matériel fourni
Le test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx (réf. SK006) est destiné à la coloration automatisée au moyen de l’instrument Autostainer Link 48.
Chaque trousse comprend 19,5 mL d’anticorps primaire dirigé contre PD-L1 (concentration de protéines d’environ 3 µg/mL) et contient
les réactifs nécessaires pour effectuer 50 tests jusqu’à 15 cycles individuels. Le matériel indiqué ci-dessous permet d’effectuer 50 tests
(50 lames incubées avec l’anticorps primaire dirigé contre PD-L1 et 50 lames incubées avec le réactif de contrôle négatif
correspondant; soit un total de 100 lames). Le nombre de tests indiqué suppose l’utilisation de 2 x 150 µL de chaque réactif par lame
sauf pour DAB+ et la solution de récupération des cibles.
La trousse contient une quantité suffisante de matériel pour un maximum de 15 cycles de coloration.
Quantité
1 x 34,5 mL
Description
Réactif de blocage de la peroxydase
PEROXIDASE-BLOCKING
REAGENT
Solution tampon contenant du peroxyde d’hydrogène, un détergent et 0,015 mol/L d’azoture de sodium.
1 x 19,5 mL
Anticorps primaire : anticorps monoclonal murin anti-PD-L1, clone 22C3
MONOCLONAL MOUSE
ANTI-PD-L1
CLONE 22C3
Anticorps monoclonal murin anti-PD-L1 dans une solution tampon contenant une protéine stabilisante et 0,015 mol/L
d’azoture de sodium.
1 x 15 mL
Réactif de contrôle négatif
NEGATIVE CONTROL
REAGENT
Anticorps monoclonal murin IgG de contrôle dans une solution tampon contenant une protéine stabilisante et
0,015 mol/L d’azoture de sodium.
1 x 34,5 mL
Anticorps de liaison murin
LINKER,
ANTI-MOUSE
Anticorps secondaire de lapin dirigé contre les immunoglobulines murines dans une solution tampon contenant une
protéine stabilisante et 0,015 mol/L d’azoture de sodium.
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1 x 34,5 mL
Réactif de visualisation HRP
VISUALIZATION
REAGENT-HRP
Dextrane couplé à des molécules de peroxydase et à des molécules d’anticorps secondaire de chèvre dirigé contre les
immunoglobulines de lapin et de souris dans une solution tampon contenant une protéine stabilisante et un agent
antimicrobien.
15 x 7,2 mL
Tampon de substrat DAB+
DAB+
SUBSTRATE BUFFER
Solution tampon contenant du peroxyde d’hydrogène et un agent antimicrobien.
1 x 5 mL
Chromogène DAB+
DAB+ CHROMOGEN
Tétrahydrochlorure de 3,3’-diaminobenzidine dans un solvant organique.
1 x 34,5 mL
Amplificateur DAB
DAB ENHANCER
Sulfate de cuivre dans l’eau.
6 x 30 mL
Solution de récupération des cibles EnVision FLEX, faible pH, 50x
EnVision™ FLEX
TARGET RETRIEVAL SOLUTION
LOW pH (50X)
Solution tampon, pH de 6,1 contenant un détergent et un agent antimicrobien.
15 lames
Lames de contrôle PD-L1 IHC 22C3 pharmDx
CONTROL SLIDES
XXXXX
PD-L1 IHC 22C3
pharmDx
Chaque lame contient des sections de deux lignées cellulaires concentrées fixées au formol et incluses en paraffine :
NCI-H226* avec expression de la protéine PD-L1 modérée et MCF-7 avec expression de la protéine PD-L1 négative.
MCF-7 : PD-L1 négatif
NCI-H226 : PD-L1 positif
* La participation des Drs AF Gazdar et JD Minna du NIH dans la mise au point de NCI-H226 (n° ATCC : CRL-5826™) est soulignée (1).
Remarque : Tous les réactifs inclus sont formulés spécifiquement pour être utilisés avec cette trousse. Pour que le test fonctionne comme
indiqué, aucune substitution ne doit être effectuée, à l’exception de la solution de récupération des cibles EnVision FLEX, faible pH, 50x
(réf. K8005). Le test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx a été spécialement conçu pour être utilisé avec l’instrument Autostainer Link 48. Pour de
plus amples renseignements, se reporter aux guides de l’utilisateur des instruments Autostainer Link 48 et PT Link.
Matériel requis, mais non fourni
Module de prétraitement PT Link (réf. PT100)
Instrument Autostainer Link 48 (réf. AS480)
Tampon de lavage EnVision FLEX, 20x (réf. K8007)
Hématoxyline (réf. K8008)
Eau distillée ou désionisée (eau de qualité requise pour les réactifs)
Minuteur
Tissus positifs et négatifs à utiliser comme témoins dans le processus (voir la section Contrôle de la qualité)
Lames porte-objets : Lames porte-objets Dako FLEX IHC (réf. K8020) ou lames chargées Fisherbrand Superfrost Plus
Couvre-objets
Milieu de montage permanent et réactifs auxiliaires nécessaires au montage des couvre-objets
Microscope optique (grossissement de l’objectif de 4 à 40x)
Précautions
1. Destiné à un usage diagnostic in vitro.
2. Réservé à des utilisateurs professionnels.
3. Ce produit contient de l’azoture de sodium (NaN3), une substance chimique hautement toxique dans sa forme pure. Aux
concentrations du produit, bien qu’il ne soit pas classé comme dangereux, le NaN3 peut réagir avec le cuivre et le plomb des
canalisations pour former des azotures métalliques hautement explosifs. Lors de l’élimination, rincer abondamment à l’eau pour
éviter toute accumulation d’azoture dans les canalisations (2).
4. L’anticorps primaire, le réactif de contrôle négatif, l’anticorps de liaison et le réactif de visualisation contiennent des matériaux
d’origine animale.
5. Les échantillons, avant et après la fixation, ainsi que tous les matériaux qui y ont été exposés, doivent être manipulés comme s’ils
pouvaient transmettre une infection et être éliminés avec toutes les précautions nécessaires (3).
6. Toutes durées, températures ou méthodes d’incubation autres que celles indiquées peuvent entraîner des résultats erronés.
7. Les réactifs sont à la dilution optimale. Une dilution supplémentaire peut entraîner une perte de coloration des antigènes.
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Une exposition à une luminosité élevée peut endommager le réactif de visualisation, le chromogène DAB+ liquide et la solution de
substrat chromogène DAB+. Ne pas conserver les composants de la trousse ni effectuer de coloration sous une lumière vive,
comme la lumière directe du soleil.
Les résidus de paraffine peuvent produire des faux négatifs.
L’utilisation de volumes de réactif autres que ceux recommandés peut entraîner une perte de l’immunoréactivité visible à PD-L1.
Les résultats d’une étude de petite envergure ont mis en évidence une plage dynamique similaire de l’expression de PD-L1 dans
des paires d’échantillons de patients atteints de CPNPC métastatique et primaire. Il est dès lors possible que des différences
surviennent, chez un même patient, au niveau de l’expression de PD-L1 dans le cas de tumeurs primaires ou métastatiques.
De grandes coupes de tissus peuvent nécessiter 3 x 150 µL de réactif.
En règle générale, les personnes âgées de moins de 18 ans ne sont pas autorisées à manipuler ce produit. Les utilisateurs doivent
être formés aux procédures de travail adéquates, aux propriétés dangereuses du produit et aux instructions de sécurité
nécessaires. Se reporter à la fiche signalétique pour plus de plus amples renseignements.
Porter un équipement de protection individuelle approprié pour éviter tout contact avec les yeux et la peau.
Les solutions non utilisées doivent être éliminées conformément aux réglementations locales, fédérales et provinciales.
La fiche signalétique destinée aux utilisateurs professionnels est disponible sur demande.
Danger
Chromogène DAB+ : 1-5 % de tétrachlorure de biphényl-3,3’,4,4’-tétrayltétraammonium
H350
Peut provoquer le cancer.
H341
Susceptible d’induire des anomalies génétiques.
P201
Se procurer les instructions avant utilisation.
P202
Ne pas manipuler avant d’avoir lu et compris toutes les précautions de sécurité.
P280
Porter des gants de protection. Porter un équipement de protection des yeux ou du visage. Porter des
vêtements de protection.
P308 + P313
EN CAS d’exposition prouvée ou suspectée : Consulter un médecin.
P405
Garder sous clef.
P501
Éliminer le contenu et le récipient conformément à toutes les réglementations locales, régionales, nationales et
internationales.
Mise en garde
Solution de récupération des cibles EnVision FLEX, faible pH (50x) : 1-5 % d’acide citrique
H319
Provoque une sévère irritation des yeux.
H411
Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme.
P280
Porter un équipement de protection des yeux ou du visage.
P273
Éviter le rejet dans l’environnement.
P264
Se laver soigneusement les mains après manipulation.
P305 + P351 +
EN CAS DE CONTACT AVEC LES YEUX : Rincer avec précaution à l’eau pendant plusieurs minutes. Enlever
P338
les lentilles de contact si la victime en porte et si elles peuvent être facilement enlevées. Continuer à rincer.
P337 + P313
Si l’irritation oculaire persiste : Consulter un médecin.
P501
Éliminer le contenu et le récipient conformément à toutes les réglementations locales, régionales, nationales et
internationales.
Conservation
Conserver tous les composants du test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx, y compris les lames de contrôle, dans l’obscurité et à une
température entre 2 et 8 °C lorsqu’ils ne sont pas utilisés sur l’instrument Autostainer Link 48.
Ne pas utiliser la trousse après la date de péremption indiquée sur la boîte. Si les réactifs sont conservés dans des conditions
autres que celles indiquées dans la notice, ceux-ci doivent être validés par l’utilisateur.
Aucun signe évident n’indique l’instabilité de ce produit. Par conséquent, les contrôles positifs et négatifs doivent être analysés en
même temps que les échantillons de patients.
Préparation des échantillons
Les échantillons doivent être manipulés de façon à préserver le tissu pour la coloration IHC. Des méthodes standard de traitement des
tissus doivent être utilisées pour tous les échantillons.
Coupes incluses en paraffine
L’utilisation de coupes de tissu fixées au formol et incluses en paraffine est convenable. Les autres fixateurs n’ont pas été validés et
peuvent produire des résultats erronés. Il est recommandé de respecter un temps de fixation de 12 à 72 heures dans une solution de
formol neutre tamponné à 10 %. Toutefois, une étude menée sur un nombre limité d’échantillons a révélé que des temps de fixation
de 4 à 168 heures dans une solution de formol neutre tamponné à 10 % n’altéraient pas systématiquement la détection de PD-L1. Des
temps de fixation ≤ 3 heures peuvent causer une détection variable de PD-L1. Les échantillons doivent être inclus dans des blocs d’une
épaisseur de 3 à 4 mm, fixés au formol puis déshydratés et nettoyés dans une série de bains d’alcools et de xylène, et enfin infiltrés par
la paraffine fondue. La température de la paraffine ne doit pas dépasser 60 °C. L’utilisation de blocs de tissus fixés au formol et inclus
en paraffine datant de cinq ans ou plus peut entraîner une perte de l’immunoréactivité à PD-L1.
L’épaisseur des coupes d’échantillons tissulaires doit être comprise entre 4 et 5 µm. Après avoir été coupés, les tissus doivent être montés
sur des lames Fisherbrand Superfrost Plus ou des lames porte-objets Dako FLEX IHC (réf. K8020), puis placés dans un four à 58 ± 2 °C
pendant une heure. Afin de préserver l’antigénicité, les coupes de tissus, une fois montées sur les lames, doivent être conservées dans
l’obscurité entre 2 et 8 °C, ou à température ambiante maximale de 25 °C, puis colorées dans les six mois suivant la coupe. Les conditions
de conservation et de manipulation des lames ne doivent à aucun moment dépasser 25 °C après le montage, afin de garantir l’intégrité et
l’antigénicité des tissus.
L’utilisation du test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx sur des tissus décalcifiés n’a pas été validée et n’est pas recommandée.
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Préparation des réactifs
Les réactifs suivants doivent être préparés avant de procéder à la coloration :
Solution de récupération des cibles EnVision FLEX, faible pH, 50x
Préparer une quantité suffisante de solution de récupération des cibles 1x, faible pH, en diluant la solution de récupération des cibles,
faible pH, 50x selon un rapport de dilution de 1/50 avec de l’eau distillée ou désionisée (eau de qualité requise pour les réactifs); le pH
de la solution de récupération des cibles 1x doit être de 6,1 ± 0,2. Un pH inférieur à 5,9 risque d’entraîner des résultats erronés.
Un flacon de 30 mL de solution de récupération des cibles, faible pH, 50x, diluée selon un rapport de dilution de 1/50, donne 1,5 L de
réactif 1x, suffisant pour remplir un réservoir PT Link, qui permettra de traiter jusqu’à 24 lames à la fois. Jeter la solution de récupération
des cibles 1x après trois utilisations et ne pas l’utiliser plus de cinq jours après la dilution.
Une solution de récupération des cibles EnVision FLEX, faible pH, 50x supplémentaire est disponible, au besoin (réf. K8005).
Tampon de lavage EnVision FLEX, 20x
Préparer une quantité suffisante de tampon de lavage en diluant le tampon de lavage 20x selon un rapport de dilution de 1/20 avec de
l’eau distillée ou désionisée (eau de qualité requise pour les réactifs) pour les étapes de lavage. Conserver la solution 1x inutilisée à
une température entre 2 et 8 °C pendant un maximum d’un mois. Jeter le tampon s’il semble trouble. Se reporter au guide de
l’utilisateur de l’instrument Autostainer Link 48 pour plus d’information.
Le tampon de lavage EnVision FLEX, 20x, est disponible sous la réf. K8007.
Solution de substrat chromogène DAB+
Cette solution doit être bien mélangée avant utilisation. La formation d’un précipité dans la solution n’affecte pas la qualité de la coloration.
Pour préparer la solution de substrat chromogène DAB+, ajouter 1 goutte de chromogène liquide DAB+ par mL de tampon de substrat
DAB+ et mélanger. Une fois préparé, le substrat chromogène est stable pendant cinq jours s’il est conservé dans l’obscurité à une
température entre 2 et 8 °C.
Remarques importantes :

Si on utilise un flacon entier de tampon de substrat DAB+, ajouter neuf gouttes de chromogène DAB+. Bien que
l’étiquette indique 7,2 mL, il s’agit du volume utilisable, qui ne prend pas en compte le « volume mort » dans le flacon.

La couleur du chromogène DAB+ liquide dans le flacon peut varier de transparent à lavande-brun. Cela n’affecte en rien les
performances de ce produit. Diluer conformément aux instructions indiquées ci-dessus. L’ajout d’une quantité trop importante
de chromogène liquide DAB+ dans le tampon de substrat DAB+ entraîne une détérioration du signal positif.
Procédure de coloration sur la solution Autostainer Link
Remarques sur la procédure
L’utilisateur doit lire attentivement les présentes instructions et se familiariser avec tous les composants et les instruments avant
utilisation (voir la section Précautions).
Tous les réactifs doivent être portés à température ambiante (20-25 °C) avant la coloration immunologique. De même, toutes les
incubations doivent être effectuées à température ambiante.
Ne pas laisser les coupes de tissu sécher pendant la procédure de coloration. Les coupes de tissus séchées peuvent présenter une
coloration non spécifique plus importante.
Les étapes et les temps d’incubation requis pour la coloration sont tous préprogrammés dans le logiciel Dako Link. Se reporter aux
guides de l’utilisateur des instruments Autostainer Link 48 et PT Link pour plus d’information sur les protocoles de programmation et le
chargement des lames et des réactifs.
Remarque : Les réactifs fournis dans cette trousse et les instructions correspondantes ont été conçus pour des performances
optimales lors de leur utilisation avec les réactifs et matériels recommandés. Toute dilution supplémentaire des réactifs de la trousse,
ainsi que toute modification des temps ou températures d’incubation, peut produire des résultats erronés ou discordants.
Protocole de coloration
Sélectionner le protocole de coloration PD-L1 IHC 22C3 pharmDx dans les options du menu déroulant Dako Link.
Les étapes et les temps d’incubation requis pour la coloration sont tous préprogrammés dans l’instrument Autostainer Link 48. Si les
protocoles PD-L1 IHC 22C3 pharmDx correspondants ne se trouvent pas sur votre serveur, communiquez avec votre représentant du
service technique local pour les obtenir.
Étape 1 : Procédure de déparaffinage, réhydratation et récupération des cibles (3 en 1)
Pour plus de détails, se reporter au guide de l’utilisateur de l’instrument PT Link.
Régler le préchauffage et le refroidissement de l’instrument PT Link (réf. PT100) à 65 °C. Régler le chauffage à 97 °C pendant 20 minutes.
►Remplir les réservoirs PT Link avec 1,5 L de solution de récupération des cibles, faible pH (solution de travail 1x) pour recouvrir les
coupes tissulaires.
►Préchauffer la solution de récupération des cibles à 65 °C.
►Immerger les portoirs Autostainer contenant les coupes tissulaires fixées au formol et incluses en paraffine dans la solution de
récupération des cibles préchauffée, faible pH (solution de travail 1x) présente dans le réservoir PT Link. Incuber pendant 20 minutes
à 97 °C.
►Une fois la durée d’incubation de récupération des cibles terminée et la température redescendue à 65 °C, retirer du réservoir PT Link
chaque portoir Autostainer comportant les lames et placer immédiatement le portoir Autostainer avec les lames dans un réservoir
(p. ex. station de rinçage PT Link, réf. PT109) contenant un tampon de lavage dilué à température ambiante (réf. K8007).
►Incuber les lames dans le tampon de lavage dilué à température ambiante pendant 5 minutes.
Étape 2 : Procédure de coloration
Après la procédure de déparaffinage, réhydratation et récupération des cibles (3 en 1), les portoirs Autostainer avec les lames sont
placés sur l’instrument Autostainer Link 48. L’instrument effectue le processus de coloration en appliquant le réactif approprié, en
surveillant le temps d’incubation et en rinçant les lames entre les réactifs. Les temps d’incubation des réactifs sont préprogrammés dans
le logiciel Dako Link.
Étape 3 : Contre-coloration
Les lames doivent être contre-colorées pendant 5 minutes avec de l’hématoxyline (Link) (réf. K8008). Le temps d’incubation de
l’hématoxyline est préprogrammé dans le protocole.
Étape 4 : Montage
Milieu de montage permanent non aqueux requis.
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Remarque : La coloration des lames pourrait s’atténuer. Ce phénomène est lié à plusieurs facteurs, notamment la contre-coloration, les
matériels et méthodes de montage, ainsi que les conditions de conservation des lames. Pour limiter cette atténuation, conserver les
lames dans l’obscurité à température ambiante (20-25 °C).
Contrôle qualité
La qualité des réactifs fournis avec le test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx a été contrôlée par immunohistochimie à l’aide des procédures de
récupération des cibles et de coloration indiquées ci-dessus.
Le non-respect des procédures recommandées pour la fixation, le traitement et l’inclusion des tissus par le laboratoire de l’utilisateur
peuvent générer une variabilité significative des résultats. Des contrôles internes doivent être inclus à chaque cycle de coloration.
Des différences au niveau de la fixation, du traitement et de l’inclusion des tissus au sein du laboratoire de l’utilisateur peuvent générer
une variabilité significative des résultats, requérant des contrôles internes réguliers, en complément des lames de contrôle fournies
dans la trousse (4). Aux États-Unis, les utilisateurs doivent consulter les consignes de contrôle qualité du Certification Program for
Immunohistochemistry du College of American Pathologists (CAP), ainsi que le document Quality Assurance for Immunocytochemistry,
Approved Guideline, du CLSI (5) pour plus de plus amples renseignements.
Tableau 1 : Objectif du contrôle qualité quotidien
Tissu
Réactifs
Fonction
Contrôle positif : Tissu ou cellules contenant
l’antigène cible à détecter. Le contrôle idéal est
un tissu présentant une faible coloration positive,
qui tend à se révéler plus sensible pour détecter
une dégradation de l’antigène.
Anticorps primaire et système de
détection
Contrôle toutes les étapes de l’analyse. Valide les
réactifs et les procédures utilisés pour la coloration
de PD-L1.
Contrôle négatif : Tissu ou cellules devant être
négatifs (peuvent être situés dans un tissu de
patient ou un tissu de contrôle positif)
Anticorps primaire et système de
détection
Détection d’une réactivité croisée inattendue de
l’anticorps aux cellules/éléments cellulaires.
Lame de contrôle fournie par Dako
Anticorps primaire et système de
détection
Contrôle la procédure de coloration uniquement.
Lame de tissu du patient
* Réactif de contrôle négatif et
Détection d’une coloration de fond non spécifique.
même système de détection que
celui utilisé avec l’anticorps
primaire
* Réactif provenant de la même espèce que l’anticorps primaire, mais pas dirigé contre le même antigène cible. Pour détecter une
liaison non spécifique de l’anticorps, par exemple une liaison de la partie Fc de l’anticorps par le tissu.
Lames de lignées cellulaires de contrôle (fournies)
Chaque lame contient des sections de deux lignées cellulaires concentrées fixées au formol et incluses en paraffine : NCI-H226 avec
expression de la protéine PD-L1 modérée et MCF-7 avec expression de la protéine PD-L1 négative. Une lame de contrôle doit être
colorée avec l’anticorps primaire dirigé contre PD-L1 à chaque cycle de coloration. L’évaluation des lignées cellulaires des lames de
contrôle fournies dans la trousse indique la validité du cycle de coloration. Elles ne doivent pas être utilisées à des fins d’interprétation
des résultats de patient.
Tissu de contrôle positif
Les contrôles doivent être des échantillons de biopsie/chirurgie récents de la même indication tumorale que les échantillons du patient,
fixés, traités et inclus dès que possible et de la même manière que les échantillons du patient. Les tissus de contrôle positif permettent
d’indiquer si les tissus ont été préparés correctement et si des techniques de coloration appropriées ont été utilisées. Un tissu de
contrôle positif pour chaque ensemble de conditions de test doit être inclus dans chaque cycle de coloration.
Les tissus sélectionnés pour être utilisés comme tissus de contrôle positif doivent donner une coloration faible à modérée afin de
permettre la détection de changements minimes dans la sensibilité du dosage. Les échantillons traités différemment des échantillons de
patients permettent uniquement de valider les performances des réactifs, sans vérifier la préparation des tissus.
Les tissus de contrôle positif connus ne doivent être utilisés que pour vérifier les bonnes performances des tissus traités et des réactifs
de test, et NON pour établir un diagnostic spécifique aux échantillons de patient. Si les tissus de contrôle positif ne présentent pas la
coloration positive appropriée, les résultats des échantillons à analyser doivent être considérés comme non valides.
Tissu de contrôle négatif
Utiliser un tissu de contrôle négatif (dont on sait qu’il est négatif pour PD-L1) de la même indication tumorale que l’échantillon du
patient, fixé, traité et inclus de la même manière que les échantillons du patient, avec chaque cycle de coloration pour vérifier la
spécificité de l’anticorps primaire et fournir une indication de la coloration de fond non spécifique. La variété des différents types
cellulaires présents dans la plupart des coupes de tissu offre des sites de contrôle négatif internes (cela doit être vérifié par l’utilisateur).
Si une coloration spécifique se produit dans le tissu de contrôle négatif, les résultats des échantillons de patient doivent être considérés
comme non valides.
Tissu de contrôle amygdalien (facultatif)
Utiliser un tissu amygdalien humain fixé, traité et inclus de la même manière que les échantillons du patient comme matériel de contrôle
supplémentaire pour vérifier la sensibilité, la spécificité et la coloration de fond non spécifique du dosage.
Une forte coloration positive doit être détectée dans certaines régions de l’épithélium cryptique, et une coloration faible à modérée doit
survenir au niveau des macrophages folliculaires des centres germinatifs. Une coloration négative doit être observée au niveau de
l’endothélium, des fibroblastes et de l’épithélium de surface.
Réactif de contrôle négatif
Utiliser le réactif de contrôle négatif fourni au lieu de l’anticorps primaire sur une coupe de chaque échantillon de patient afin d’évaluer
la coloration non spécifique et d’obtenir une meilleure interprétation de la coloration spécifique au niveau du site de l’antigène. La
période d’incubation du réactif de contrôle négatif doit être équivalente à celle de l’anticorps primaire.
Vérification du dosage
Avant toute première utilisation d’une trousse de coloration lors d’une procédure diagnostique, l’utilisateur doit vérifier les performances
du dosage en le testant sur une série de tissus à l’interne dont les performances IHC sont connues, représentant des tissus positifs et
négatifs connus. Consulter les procédures de contrôle qualité décrites dans cette section de la notice d’emballage, ainsi que les
exigences de contrôle qualité du Certification Program for Immunohistochemistry du CAP et/ou du document Quality Assurance for
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Immunocytochemistry, Approved Guideline du CLSI (5). Ces procédures de contrôle qualité doivent être reproduites pour chaque
nouveau lot d’anticorps ou dès qu’un changement est apporté aux paramètres de dosage.
Interprétation de la notation – CPNPC
Toutes les cellules tumorales viables présentes sur la totalité de la lame doivent être évaluées et incluses dans l’évaluation de la
notation de PD-L1. Au moins 100 cellules tumorales viables doivent être présentes pour que l’échantillon soit considéré comme adéquat
pour l’évaluation de la positivité pour PD-L1.
Pour que la notation des échantillons colorés au moyen du test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx soit correcte, il est essentiel que les cellules
appropriées soient évaluées, que la localisation cellulaire adéquate soit déterminée et que l’intensité de coloration soit correctement
interprétée. L’évaluation des lames doit être effectuée par un pathologiste à l’aide d’un microscope optique. Pour l’évaluation de la
coloration immunocytochimique et la notation, un objectif à grossissement de 10-40x est approprié. Toute coloration membranaire
perceptible des cellules tumorales doit être incluse dans la notation.
Noter toute coloration membranaire partielle ou totale (≥ 1+) distincte de la coloration cytoplasmique. La coloration cytoplasmique doit
être considérée comme une coloration non spécifique et doit être exclue de l’évaluation de l’intensité de coloration. Les cellules
normales et les cellules immunitaires associées à la tumeur, telles que les lymphocytes infiltrants ou les macrophages, ne doivent pas
être incluses dans la notation pour la détermination de la positivité pour PD-L1. Les échantillons tumoraux colorés avec le réactif de
contrôle négatif doivent présenter une coloration spécifique nulle (0) et une coloration de fond < 1+.
Le score TPS (Tumor Proportion Score) correspond au pourcentage de cellules tumorales viables présentant une coloration
membranaire partielle ou totale (≥ 1+). L’échantillon est considéré positif pour la protéine PD-L1 si le score TPS est ≥ 50 % de cellules
tumorales viables présentant une coloration membranaire de quelconque intensité (c’est-à-dire ≥ 1+).
Pour chaque cycle de coloration, les lames doivent être examinées dans l’ordre présenté au tableau 2 pour déterminer la validité du
cycle de coloration et permettre une évaluation de la coloration du tissu de l’échantillon.
Pour des explications complémentaires, se reporter au manuel d’interprétation du test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx.
Tableau 2 : Ordre recommandé pour l’évaluation des lames
Ordre recommandé
Justification
pour l’interprétation
des lames
1. Lame de lignées
La lame de lignées cellulaires de contrôle colorée avec l’anticorps primaire PD-L1 provenant du test PD-L1
cellulaires de contrôle
IHC 22C3 pharmDx doit tout d’abord être examinée pour vérifier que tous les réactifs fonctionnent
contenant les lignées
correctement. La présence d’un produit de réaction brun (3,3’-diaminobenzidine, DAB) au niveau de la
cellulaires positives et
membrane cellulaire indique une réactivité positive.
négatives pour PD-L1
Critères d’acceptation de NCI-H226 (lignée cellulaire de contrôle positive à la PD-L1) :

Coloration de la membrane cellulaire ≥ 70 % des cellules à une intensité de coloration moyenne ≥ 2+.

Coloration non spécifique d’intensité < 1+.
Critères d’acceptation de MCF-7 (lignée cellulaire de contrôle négative pour PD-L1) :

Pas de coloration spécifique.

Coloration non spécifique d’intensité < 1+.
 Noter que la coloration de quelques cellules dans le culot de cellules MCF-7 peut parfois être observée.
Les critères d’acceptation suivants sont applicables : la présence de ≤ 10 cellules totales avec une
coloration différente de la membrane plasmatique est acceptable.
 Si l’une des lignées cellulaires de contrôle ne respecte pas ces critères, tous les résultats obtenus à
partir des échantillons de patients doivent être considérés comme non valides.
2. Lame de tissu de
La lame de tissu de contrôle positif doit être examinée ensuite. Cette lame permet de vérifier que la méthode
contrôle positif
de fixation et le processus de récupération des épitopes fonctionnent. Utiliser des cellules intactes pour
(CPNPC)
l’interprétation des résultats de coloration; les cellules nécrotiques ou dégénérées se colorent souvent de
manière non spécifique. Une coloration brune de la membrane plasmatique doit être observée. La coloration
non spécifique doit être ≤ 1+.
3. Lame de tissu de
La lame de tissu de contrôle négatif doit être examinée après le tissu de contrôle positif pour vérifier la
contrôle négatif
spécificité du marquage de l’antigène cible par l’anticorps primaire. L’absence de coloration spécifique sur la
(CPNPC)
lame de tissu de contrôle négatif confirme l’absence de réactivité croisée de la trousse aux
cellules/composants cellulaires. D’autre part, les portions négatives du tissu de contrôle positif peuvent servir
de tissu de contrôle négatif, mais cela doit être vérifié par l’utilisateur. Si une coloration membranaire
spécifique non désirée se produit sur la lame de tissu de contrôle négatif, les résultats des échantillons de
patient doivent être considérés comme non valides.
4. Lame de tissu de
Examiner les échantillons de patient colorés avec le réactif de contrôle négatif issu du test PD-L1 IHC 22C3
patient colorée en
pharmDx. L’absence de coloration membranaire permet de vérifier le marquage spécifique de l’antigène cible
utilisant le réactif de
par l’anticorps primaire. Toute coloration observée dans la région du cytoplasme de l’échantillon traité avec le
contrôle négatif
réactif de contrôle négatif doit être considérée comme une coloration non spécifique.
5. Lame de tissu de
Examiner la totalité de la lame de l’échantillon de patient colorée avec l’anticorps primaire anti-PD-L1 issu du test
patient colorée en
PD-L1 IHC 22C3 pharmDx, après avoir confirmé la validité de l’ensemble des lames de contrôle. L’intensité de
utilisant l’anticorps
coloration positive doit être évaluée dans le contexte de la coloration de fond non spécifique observée sur la
primaire
lame du réactif de contrôle négatif pendant le même cycle. À l’instar de tout test immunocytochimique, un résultat
négatif signifie que l’antigène n’a pas été détecté et pas forcément que l’antigène est absent des cellules/tissus
testés. Se reporter aux sections Résumé et explication, Limites et Caractéristique de performance pour obtenir
de l’information spécifique sur l’immunoréactivité du test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx. Une coloration de la
membrane linéaire partielle et/ou périphérique complète des cellules tumorales indique une coloration positive
pour PD-L1. Une coloration granulaire du cytoplasme n’est pas considérée comme une coloration positive.
Recommandations supplémentaires pour l’interprétation de la coloration avec le test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx
1. Une coloration à l’hématoxyline et à l’éosine de l’échantillon tissulaire est recommandée pour la première évaluation de l’échantillon
de patient. Le dosage PD-L1 IHC 23C3 pharmDx et la coloration à l’hématoxyline et à l’éosine doivent être pratiqués sur des
coupes consécutives issues du même bloc de paraffine de l’échantillon.
2. Pour vérifier la coloration membranaire, utiliser un grossissement de 10 à 40x.
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3. Divers éléments non ciblés, comme les cellules immunitaires associées à la tumeur (macrophages, par exemple) ou les cellules
stromales, peuvent également présenter une coloration positive pour PD-L1. Ces cellules ne doivent toutefois pas être incluses
dans la notation.
Limites générales
1. L’immunohistochimie est un processus diagnostique à plusieurs étapes qui requiert une formation spécialisée pour la sélection des
réactifs appropriés; la sélection, la fixation et le traitement des tissus; la préparation des lames IHC; et l’interprétation des résultats
de coloration.
2. La coloration des tissus dépend de la manipulation et du traitement corrects des tissus avant la coloration. Des procédures de
fixation, de congélation, de décongélation, de lavage, de séchage, de chauffage, de coupe inadaptées ou une contamination par
d’autres tissus ou fluides peuvent générer des artéfacts, un piégeage des anticorps ou des faux négatifs. Des résultats incohérents
peuvent être dus à des variations dans les méthodes de fixation et d’inclusion, ou à des irrégularités inhérentes au tissu.
3. Une contre-coloration excessive ou incomplète peut conduire à une interprétation erronée des résultats.
4. L’interprétation clinique de toute coloration positive ou de son absence doit être effectuée dans le contexte de la présentation clinique,
de la morphologie et d’autres critères histopathologiques. L’interprétation clinique de toute coloration, ou de l’absence de coloration, doit
être complétée par des études morphologiques et des contrôles appropriés ainsi que par d’autres tests diagnostiques. L’interprétation
de la coloration est sous la responsabilité d’un pathologiste qualifié devant être familiarisé avec les anticorps, les réactifs et les
méthodes de coloration utilisés. La coloration doit être réalisée dans un laboratoire autorisé et certifié, sous la supervision d’un
pathologiste responsable de l’examen des lames colorées et qui s’assure de la pertinence des contrôles positifs et négatifs.
5. Les tissus de patients infectés par le virus de l’hépatite B et porteurs de l’antigène de surface de l’hépatite B (HBsAg) peuvent
présenter une coloration non spécifique avec la peroxydase de raifort (6).
6. Les réactifs peuvent présenter des réactions inattendues dans des types de tissus non testés précédemment. La possibilité de
réactions inattendues même dans les types de tissus préalablement testés ne peut pas être complètement écartée, du fait de la
variabilité biologique de l’expression des antigènes dans les néoplasmes, ou autres tissus pathologiques. Contacter l’assistance
technique Dako pour faire part de ces réactions inattendues.
7. Des faux positifs peuvent être dus à une liaison non immunologique des protéines ou des produits de réaction du substrat. Ils
peuvent aussi être causés par une activité pseudoperoxydasique (érythrocytes) ou par une activité peroxydasique endogène
(cytochrome C) (6).
8. Les réactifs fournis dans cette trousse et les instructions correspondantes ont été conçus pour des performances optimales. Toute
dilution supplémentaire des réactifs de la trousse, ainsi que toute modification des temps ou températures d’incubation, peut
produire des résultats erronés ou discordants.
Limitations spécifiques du produit
1. Les faux négatifs peuvent être dus à une dégradation de l’antigène dans les tissus au fil du temps. Les échantillons doivent être colorés
dans les six mois suivant le montage des tissus sur les lames lorsqu’ils sont conservés dans l’obscurité à une température entre 2 et 8 °C.
2. Pour des résultats optimaux et reproductibles, la protéine PD-L1 requiert un prétraitement de récupération des cibles lorsque les
tissus sont fixés en routine (formol neutre tamponné) et inclus en paraffine.
3. Ne pas utiliser de réactifs portant un numéro de lot différent ou provenant de trousses d’autres fabricants. La seule exception est la
solution de récupération des cibles EnVision FLEX, faible pH, 50x, qui peut être obtenue au besoin sous la réf. K8005.
4. Les lignées cellulaires de contrôle colorées doivent être utilisées uniquement pour la validation du cycle de coloration et non pour
noter la réaction de coloration dans les coupes de tissus.
5. L’utilisation du test Dako PD-L1 IHC 22C3 pharmDx sur des tissus fixés par d’autres produits que le formol n’a pas été validée.
Évaluation des performances cliniques
L’utilité clinique du test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx a été examinée dans le cadre d’une étude multicentrique et ouverte avec répartition
aléatoire visant à évaluer l’innocuité et l’efficacité de KEYTRUDA chez des patients atteints de CPNPC au stade avancé. Les patients
inclus dans l’étude étaient porteurs de PD-L1 (d’après un test de détection) et avaient vu leur maladie progresser malgré un traitement
chimiothérapeutique à base de platine. Avant de recevoir KEYTRUDA, les patients affichant des anomalies tumorales au niveau du
récepteur EGFR ou du gène ALK avaient vu leur maladie progresser en dépit d’un traitement approuvé par la FDA pour le traitement de
ces anomalies. Une évaluation du statut tumoral a été réalisée toutes les neuf semaines. Le principal critère d’évaluation de l’efficacité
reposait sur le taux de réponse globale (TRG) (selon les nouveaux critères RECIST 1.1 évalués à l’insu par un comité d’examen central
indépendant) et la durée de la réponse (7).
Pour évaluer l’utilité clinique du test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx, des échantillons archivés tirés d’études cliniques ont été
rétrospectivement analysés dans un laboratoire de référence basé aux États-Unis à l’aide du test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx. Chez les
patients atteints d’un CPNPC porteurs de PD-L1 selon le test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx, KEYTRUDA® (pembrolizumab) était associé à
un fort taux de réponse globale et à une durée de réponse cliniquement significative.
Selon le dosage de recherche, 223 patients atteints de CPNPC au total ont été inscrits dans l’étude. Sur ces 223 patients, les tissus
tumoraux de 220 patients ont été rétrospectivement analysés avec le test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx. Les échantillons de 61 patients
exprimaient PD-L1 (≥ 50 % de cellules tumorales viables présentant une coloration membranaire de quelconque intensité), tandis que
les échantillons de 104 patients n’exprimaient pas PD-L1 (< 50 % de cellules tumorales viables présentant une coloration membranaire
de quelconque intensité).
Les caractéristiques initiales des 61 patients dont la tumeur exprimait PD-L1 au test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx étaient les suivantes :
âge médian de 60 ans (34 % âgés de 65 ans ou plus); 61 % d’hommes; 79 % de race blanche; et indice de performance ECOG
de 0 (34 %) ou de 1 (64 %). Les caractéristiques de la maladie étaient les suivantes : cancers épidermoïdes (21 %) et non
épidermoïdes (75 %); leucémies de type M1 (98 %); métastases cérébrales (11 %); et un (26 %), deux (30 %) ou trois traitements
antérieurs et plus (44 %). Le statut des mutations chez les patients concernait le récepteur EGFR (10 %), le gène ALK (0 %) ou le gène
Kras (16 %).
Les résultats de l’efficacité pour le CPNPC sont résumés au tableau 3.
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Tableau 3 : Réponse à KEYTRUDA® (pembrolizumab) chez les patients atteints d’un CPNPC ayant déjà reçu un traitement
auparavant et ayant un score TPS pour la PD-L1 ≥ 50 %
Critère d’évaluation
N = 61
Taux de réponse globale
TRG (%) (IC à 95 %)
41 % (29, 54)*
Réponse complète
0%
Réponse partielle
41 %
Durée de la réponse
Durée médiane en mois (plage)
Non atteinte (2,1+, 9,2+)
% de réponse continue
84 %†
* Chez les patients présentant un score TPS pour la PD-L1 < 50 %
(n = 104), le TRG était de 13 % (8, 22)
† Inclut 11 patients affichant une réponse continue d’au moins six mois.
Sur les 61 patients, 25 (soit 41 %) ont obtenu une réponse partielle. Sur ces 25 patients, 21 (84 %) affichaient une réponse continue à
la date finale d’analyse des données. À cette date, la durée de réponse était comprise entre 2,1 et 9,2 mois pour les 25 patients ayant
obtenu une réponse partielle. Les patients ayant des durées de réponse de 2,1 et de 9,2 mois présentaient une réponse continue à la
date finale d’analyse des données, ce qui est indiqué par l’ajout du symbole « + » dans le tableau. La durée de réponse médiane
calculée sur la base du nombre d’événements et de leur durée n’était pas atteinte à la date finale d’analyse des données.
Évaluation des performances non cliniques
Sensibilité analytique
La sensibilité analytique du test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx a été testée sur des échantillons fixés au formol et inclus en paraffine
de 127 cas uniques de CPNPC de stade I à IV à l’aide d’un lot de production fabriqué. L’évaluation de l’expression de PD-L1 a mis en
évidence une coloration sur une plage de 0 à 100 % de cellules tumorales positives et à une intensité de coloration de 0 à 3.
Répétabilité/reproductibilité externe
La répétabilité et la reproductibilité externe du test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx ont été évaluées chez Dako et dans trois sites de tests
externes. Les données de performances sont présentées aux tableaux 4 et 5. En ce qui concerne les études de répétabilité menées
chez Dako, le pourcentage de concordance négative (PCN), le pourcentage de concordance positive (PCP) et la concordance globale
(CG) ont été déterminés en utilisant les méthodes illustrées au tableau 4. Les études de répétabilité ayant abouti à une concordance
de 100 %, les intervalles de confiance ont été calculés à l’aide de la méthode du score de Wilson, en fonction du nombre de
comparaisons indépendantes par paire.
Pour ce qui est des études de reproductibilité externe, le pourcentage moyen de concordance négative (PMCN), le pourcentage moyen
de concordance positive (PMCP) et la concordance globale (CG) ont été déterminés en utilisant les méthodes illustrées au tableau 5.
Les pourcentages moyens de concordance ont été calculés, car il n’existe aucune référence naturelle dans les paramètres de
reproductibilité, comme le site et l’observateur. Quant aux intervalles de confiance des pourcentages moyens de concordance, ils ont
été déterminés à l’aide de la méthode d’auto-amorçage des percentiles.
(Il faut noter que les études de répétabilité n’ont pas été analysées avec des intervalles de confiance d’auto-amorçage, ces derniers ne
pouvant pas être calculés sur des données présentant une discordance nulle.)
Tableau 4 : Répétabilité du test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx analysée à un site
Étude de répétabilité
Seuil diagnostique
Plan de l’étude
% de concordance (IC à 95 %)
Chacun des 16 échantillons de patients atteints de
Seuil ≥ 50 % :
PCN 100 % (92,9-100 %)
CPNPC (10 négatifs pour PD-L1 et 6 positifs) avec
PCP 100 % (88,6-100 %)
une plage d’expression IHC de PD-L1 a été testé
CG 100 % (95,4-100 %)
sur chacun des six instruments Autostainer Link 48.
Inter-opérateurs
≥ 50 %
Chacun des 16 échantillons de patients atteints de
Seuil ≥ 50 % :
PCN 100 % (92,7-100 %)
CPNPC (10 négatifs pour PD-L1 et 6 positifs) avec
PCP 100 % (88,6-100 %)
une plage d’expression IHC de PD-L1 a été testé
CG 100 % (95,4-100 %)
par six analystes sur un instrument Autostainer
Link 48.
Inter-jours
≥ 50 %
Chacun des 16 échantillons de patients atteints de
Seuil ≥ 50 % :
PCN 100 % (92,9-100 %)
CPNPC (10 négatifs pour PD-L1 et 6 positifs) avec
PCP 100 % (88,6-100 %)
une plage d’expression IHC de PD-L1 a été testé
CG 100 % (95,4-100 %)
sur six jours non consécutifs sur l’instrument
Autostainer Link 48.
Inter-lots
≥ 50 %
Chacun des 16 échantillons de patients atteints de
Seuil ≥ 50 % :
PCN 100 % (92,6-100 %)
CPNPC (8 négatifs pour PD-L1 et 8 positifs) avec
PCP 100 % (92,6-100 %)
une plage d’expression IHC de PD-L1 a été testé
CG 100 % (96,2-100 %)
avec trois réplicats et chacun des trois lots de
réactifs sur l’instrument Autostainer Link 48.
Intra-cycle
≥ 50 %
Chacun des 16 échantillons de patients atteints de
Seuil ≥ 50 % :
PCN 100 % (92,9-100 %)
CPNPC (10 négatifs pour PD-L1 et 6 positifs) avec
PCP 100 % (88,6-100 %)
une plage d’expression IHC de PD-L1 a été testé
CG 100 % (95,4-100 %)
avec six réplicats en un cycle sur l’instrument
Autostainer Link 48.
Intra-jour
≥ 50 %
Chacun des 16 échantillons de patients atteints de
Seuil ≥ 50 % :
PCN 100 % (88,3-100 %)
CPNPC (10 négatifs pour PD-L1 et 6 positifs) avec
PCP 100 % (82,4-100 %)
une plage d’expression IHC de PD-L1 a été testé
CG 100 % (92,4-100 %)
selon deux cycles en un jour, répétés sur trois
jours, sur l’instrument Autostainer Link 48.
PCA = pourcentage de concordance négative; PCP = pourcentage de concordance positive; CG = concordance globale
Inter-instruments
≥ 50 %
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Tableau 5 : Reproductibilité du test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx analysée à trois sites externes
Étude de
Seuil diagnostique
reproductibilité
Plan de l’étude
% de concordance (IC à 95 %)
Inter-sites
≥ 50 %
Chacun des 36 échantillons de patients atteints de
≥ 50 % :
PMCN 90,3 % (84,4-95,2 %)
CPNPC (21 négatifs pour PD-L1 et 15 positifs) avec une
PMCP 85,2 % (75,6-92,9 %)
plage d’expression IHC de PD-L1 a été testé sur cinq
CG
88,3 % (81,4-94,3 %)
jours non consécutifs. L’analyse inter-sites a été
effectuée sur les trois sites sur un total de
2 700 comparaisons par paire.
Intra-site
≥ 50 %
Chacun des 36 échantillons de patients atteints de
≥ 50 % :
PMCN 91,9 % (88,8-94,8 %)
CPNPC (21 négatifs pour PD-L1 et 15 positifs) avec une
PMCP 87,6 % (82,5-92,2 %)
plage d’expression IHC de PD-L1 a été testé sur cinq
CG
90,2 % (86,3-93,7 %)
jours non consécutifs à chacun des trois sites d’étude.
L’analyse intra-site a été effectuée pour les trois sites sur
un total de 1 080 comparaisons par paire.
Inter≥ 50 %
Une évaluation de 62 échantillons de patients atteints de
≥ 50 % :
PMCN 92,6 % (87,8-96,7 %)
observateurs
CPNPC (30 négatifs pour PD-L1 et 32 positifs) avec une
PMCP 92,8 % (88,1-96,8 %)
plage d’expression IHC de la PD-L1, colorés avec le test
CG
92,7 % (88,1-96,8 %)
PD-L1 IHC 22C3 pharmDx, a été effectuée par trois
pathologistes, un à chacun des trois sites d’étude, sur
trois jours non consécutifs. L’analyse inter-observateurs a
été effectuée aux trois sites sur un total de
1 674 comparaisons par paire.
Intra≥ 50 %
Une évaluation de 62 échantillons de patients atteints de
≥ 50 % :
PMCN 96,4 % (94,0-98,5 %)
observateur
CPNPC (30 négatifs pour PD-L1 et 32 positifs) avec une
PMCP 96,5 % (94,3-98,6 %)
plage d’expression IHC de la PD-L1, colorés avec le test
CG
96,4 % (94,3-98,6 %)
PD-L1 IHC 22C3 pharmDx, a été effectuée par trois
pathologistes, un à chacun des trois sites d’étude, sur
trois jours non consécutifs. L’analyse intra-observateur a
été effectuée pour les trois sites sur un total de
558 comparaisons par paire.
PMCN = pourcentage moyen de concordance négative; PMCP = pourcentage moyen de concordance positive; CG = concordance globale
Tissus sains : Une coloration de la membrane plasmatique a été observée sur des cellules immunitaires et des cellules d’origine épithéliale.
Une coloration cytoplasmique a été constatée dans certains types de cellules, mais n’a pas été considérée comme une coloration positive.
Le tableau 6 résume l’immunoréactivité du clone 22C3 de l’anticorps monoclonal murin anti-PD-L1 sur le panel recommandé de tissus
sains. Tous les tissus ont été fixés au formol et inclus en paraffine, puis colorés à l’aide du test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx conformément
aux instructions de la présente notice. Aucun résultat inattendu n’a été constaté dans les types cellulaires ou tissulaires testés. La coloration
observée s’est révélée cohérente avec les publications mentionnées concernant l’expression IHC de PD-L1 dans les tissus sains (8,9).
Tableau 6 : Résumé de la réactivité des tissus sains au test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx
Type de tissu
Coloration positive de la
Coloration cytoplasmique positive :
(nbre testé)
membrane plasmatique :
Éléments tissulaires
Éléments tissulaires
Amygdale (3)
3/3 épithélium cryptique
0/3
2/3 centre germinatif
(macrophages)
Cellules mésothéliales (2)
0/2
0/2
Cerveau (3)
0/3
0/3
Cervelet (3)
0/3
0/3
Col de l’utérus (3)
1/3 épithélium
0/3
Côlon (3)
2/3 macrophages
0/3
Estomac (3)
2/3 lymphocytes
1/3 glandes gastriques
1/3 glandes gastriques
Foie (3)
1/3 macrophages
0/3
1/3 hépatocytes
Glande salivaire (3)
0/3
0/3
Hypophyse (3)
1/3 hypophyse antérieure
1/3 hypophyse antérieure
1/3 hypophyse postérieure
1/3 hypophyse postérieure
Intestin grêle (3)
0/3
0/3
Moelle osseuse (3)
3/3 mégacaryocytes
3/3 mégacaryocytes
Muscle cardiaque (3)
0/3
0/3
Muscle squelettique (3)
0/2
0/2
Nerf périphérique (3)
0/3
1/3 tissu conjonctif/vaisseaux
Œsophage (3)
0/3
0/3
Ovaire (3)
0/3
0/3
Pancréas (3)
0/3
0/3
Parathyroïde (3)
1/3 épithélium glandulaire
0/3
Peau (3)
0/3
0/3
Poumon (3)
3/3 macrophages alvéolaires
0/3
Prostate (2)
2/2 épithélium
0/2
Rate (3)
2/3 macrophages
0/3
Rein (3)
1/3 épithélium tubulaire
0/3
Sein (3)
0/3
0/3
Surrénal (3)
0/3
1/3 cellules médullaires
Testicule (3)
0/3
0/3
Thymus (3)
3/3 épithélium médullaire
0/3
Coloration
non
spécifique
0/3
0/2
0/3
0/3
0/3
0/3
0/3
0/3
0/3
0/3
0/3
0/3
0/3
0/2
0/3
0/3
0/3
0/3
0/3
0/3
0/3
0/2
0/3
0/3
0/3
0/3
0/3
0/3
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Type de tissu
(nbre testé)
Thyroïde (3)
Utérus (3)
Coloration positive de la
membrane plasmatique :
Éléments tissulaires
0/3
0/3
Coloration cytoplasmique positive :
Éléments tissulaires
0/3
0/3
Coloration
non
spécifique
0/3
0/3
Tissus néoplasiques : Une coloration de la membrane plasmatique a été observée sur des cellules immunitaires et des cellules d’origine
épithéliale. Une coloration cytoplasmique a été constatée dans certains types de cellules, mais n’a pas été considérée comme une
coloration positive. Le tableau 7 résume l’immunoréactivité du clone 22C3 de l’anticorps monoclonal murin anti-PD-L1 sur un panel de
tissus néoplasiques. Tous les tissus ont été fixés au formol et inclus en paraffine, puis colorés à l’aide du test PD-L1 IHC 22C3
pharmDx conformément aux instructions de la présente notice. Aucun résultat inattendu n’a été constaté dans les échantillons tumoraux
testés. La coloration observée s’est révélée cohérente avec les publications mentionnées concernant l’expression IHC de PD-L1 dans
les tissus néoplasiques (8-11).
Tableau 7 : Résumé de la réactivité des tissus néoplasiques au test PD-L1 IHC 22C3 pharmDx
Échantillons positifs
Type de tumeur
Site
pour PD-L1/total N = 159
Appendice
0/1
Col de l’utérus, type endocervical
0/1
Côlon
0/5
Côlon, atteinte métastatique au foie
0/1
Côlon, mucineux
0/1
Estomac
0/6
Estomac, mucineux
0/1
GI, atteinte métastatique aux poumons
0/1
Glande salivaire/parotide
0/2
Intestin grêle
0/2
Œsophage
0/1
Ovaire
0/1
Ovaire, endométrioïde
0/1
Ovaire, mucineux
0/1
Ovaire, séreux
0/1
Adénocarcinome
Pancréas
0/2
Pancréas, canalaire
0/3
Poumon
1/4
Prostate
0/5
Rectum
0/4
Sein, canalaire invasif
0/7
Sein, canalaire invasif, atteinte métastatique
0/1
dans les ganglions lymphatiques
Sein, CCIS
0/2
Tête et cou, palais dur
0/1
Thyroïde, folliculaire
0/1
Thyroïde, folliculaire-papillaire
0/1
Thyroïde, papillaire
0/3
Utérus, cellules claires
0/1
Utérus, endomètre
0/3
Vésicule biliaire
1/5
Astrocytome
Cerveau
0/3
Carcinome
Nasopharynx, CNP
0/1
Carcinome à cellules en bague à chaton,
0/1
atteinte métastatique à l’ovaire
Carcinome à cellules en bague à chaton
Côlon
0/1
Carcinome à petites cellules
Poumon
0/1
Carcinome basocellulaire
Peau
0/1
Carcinome corticosurrénal
Surrénal
0/1
Carcinome embryonnaire
Testicule
0/1
Carcinome épidermoïde œsophagien,
atteinte métastatique dans les ganglions
0/1
lymphatiques
Col de l’utérus
2/5
Œsophage
0/7
Carcinome épidermoïde
Peau
0/2
Poumon
1/2
Tête et cou
0/2
Utérus
0/1
Carcinome hépatocellulaire
Foie
0/5
Carcinome médullaire
Thyroïde
0/1
Rein
0/1
Carcinome transitionnel
Vessie
0/6
Chondrosarcome
Os
0/1
Chordome
Cavité pelvienne
0/1
Épendymome
Encéphale
0/1
Glioblastome
Encéphale
0/1
Hépatoblastome
Foie
0/1
Hypernéphrome
Hypernéphrome Cellules claires
Rein
0/6
P04453CA_02/SK00621-5CA/2016.11 p. 10/12
Type de tumeur
Hypernéphrome Papillaire
Interstitialome
Léiomyosarcome
Lymphome
Lymphome Anaplasique à grandes
cellules
Lymphome Diffus à cellules B
Lymphome Hodgkinien
Lymphome Non hodgkinien
Médulloblastome
Mélanome
Méningiome
Mésothéliome
Neuroblastome
Neurofibrome
Ostéosarcome
Phéochromocytome
Rhabdomyosarcome
Séminome
Spermatocytome
Synovialome
Thymome
Tumeur des cellules des îlots
pancréatiques
Tumeur neuroectodermique primitive
(TNEP)
Site
Rein
Côlon
Intestin grêle
Rectum
Tissu mou, paroi thoracique
Vessie
Échantillons positifs
pour PD-L1/total N = 159
0/1
0/1
0/1
0/1
0/1
0/1
Ganglion lymphatique
0/1
Ganglion lymphatique
Ganglion lymphatique
Ganglion lymphatique
Encéphale
Cavité nasale
Rectum
Encéphale
Péritoine
Rétropéritoine
Tissu mou, région lombaire
Os
Surrénal
Prostate
Rétropéritoine
Tissu mou, embryonnaire
Testicule
Testicule
Cavité pelvienne
Médiastin
0/4
2/2
1/1
0/1
0/1
0/1
0/2
0/1
0/1
0/1
0/2
0/1
0/1
0/1
0/1
0/2
0/2
0/1
1/1
Pancréas
0/1
Rétropéritoine
0/1
Dépannage
Tableau 8 : Dépannage
Problème
1. Aucune coloration des lames
Cause probable
1a. Erreur de programmation
1b. Absence de réaction à la solution
de substrat chromogène DAB+ (DAB)
1c. Azoture de sodium dans le tampon
de lavage
1d. Dégradation de la lame de contrôle
2a. Faible coloration des lames
d’échantillons
2b. Coloration faible des lames
d’échantillons ou de la lignée cellulaire
positive sur la lame de contrôle fournie
par Dako
3. Coloration de fond excessive des
lames
4. Le tissu se détache des lames
5. Coloration spécifique trop forte
2a. Méthode de fixation inappropriée
2b. Récupération inadéquate des cibles
3a. Élimination incomplète de la
paraffine
3b. Les lames ont séché pendant leur
chargement sur l’instrument Autostainer
Link 48
3c. Liaison non spécifique des réactifs
aux coupes de tissus
4. Utilisation de lames porte-objets
incorrectes
5a. Méthode de fixation inappropriée
Mesure suggérée
1a. Vérifier que le programme PD-L1 IHC 22C3
pharmDx a été sélectionné pour la programmation
des lames
1b. Vérifier que la solution de substrat chromogène
DAB+ a été préparée correctement
1c. Utiliser uniquement le tampon de lavage Dako
(réf. K8007)
1d. Vérifier la date de péremption et les conditions de
conservation de la trousse indiquées sur la boîte
2a. S’assurer que seuls des fixateurs et des
méthodes de fixation approuvés ont été utilisés
2b. Vérifier que la procédure de prétraitement 3 en 1
a été correctement effectuée
3a. Vérifier que la procédure de prétraitement 3 en 1
a été correctement effectuée
3b. S’assurer que les lames demeurent humides à
l’aide d’un tampon pendant leur chargement et avant
de lancer le cycle
3c. Vérifier que la fixation des échantillons est
correcte ou rechercher la présence de nécrose
4. Utiliser des lames porte-objets Dako FLEX IHC
(réf. K8020) ou des lames chargées (comme
Fisherbrand Superfrost Plus)
5a. S’assurer que seuls des fixateurs et des
méthodes de fixation approuvés ont été utilisés
5b. Utiliser uniquement le tampon de lavage Dako
(réf. K8007)
6. Ceci est normal et n’affecte pas la coloration
5b. Utilisation d’un tampon de lavage
inapproprié
6. La solution de restauration des
6. Lorsqu’elle est chauffée, la solution
cibles est trouble lorsqu’elle est
de récupération des cibles prend un
chauffée
aspect trouble
REMARQUE : Si le problème ne peut pas être attribué à l’une des causes mentionnées ci-dessus, ou en cas d’échec de la mesure
corrective, contacter l’assistance technique Dako pour obtenir de l’aide. Pour de plus amples renseignements sur les techniques de
coloration et la préparation des échantillons, consulter le manuel de formation Dako sur les méthodes de coloration
immunohistochimique (12) (disponible auprès de Dako).
P04453CA_02/SK00621-5CA/2016.11 p. 11/12
Références
1.
2.
R. Phelps, et al., Journal of Cellular Biochemistry Supplement (1966) 24:32-91.
Department of Health, Education and Welfare, National Institutes for Occupational Safety and Health, Rockville, MD. “Procedures
for the decontamination of plumbing systems containing copper and/or lead azides.” DHHS (NIOSH) Publ. No. 78-127, Current 13.
August 16, 1976.
3. Clinical and Laboratory Standards Institute (formerly NCCLS). Protection of Laboratory Workers From Occupationally Acquired
Infections; Approved Guideline – Third Edition. CLSI document M29-A3 [ISBN 1-56238-567-4]. Clinical and Laboratory Standards
Institute, 940 West Valley Road, Suite 1400, Wayne, Pennsylvania 19087 – 1898 USA, 2000.
4. Herman GE, Elfont EA. The taming of immunohistochemistry: the new era of quality control. Biotech & Histochem 1991; 66:194.
5. Clinical and Laboratory Standards Institute (formerly NCCCLS). Quality assurance for Immunocytochemistry; Approved guideline.
CLSI document MM4-A (1-56238-396-5) CLSI, 940 West Valley Road, Suite 1400, Wayne, Pennsylvania 19087-1898 USA; 1999.
6. Omata M, Liew C-T, Ashcavai M, Peters RL. Nonimmunologic binding of horseradish peroxidase to hepatitis B s surface antigen: a
possible source of error in immunohistochemistry. Am J Clin Path 1980; 73:626.
7. Garon EB, Rizvi NA, Hui R, Leighl N, Balmanoukian AS, Eder JP, et al. Pembrolizumab for the treatment of non-small-cell lung
cancer. New Eng J Med 2015; 372:2018-28.
8. Okazaki T, Honjo T. PD-1 and PD-1 ligands: from discovery to clinical application. International Immunol 2007(19); 7:813.
9. Brown JA, Dorfman DM, Ma F-R, Sullivan EL, Munoz O, Wood CR, et al. Blockade of Programmed Death-1 Ligands on Dendritic
Cells Enhances T Cell Activation and Cytokine Production. J Immunol 2003;170:1257.
10. Cooper WA, Tran T, Vilain RE, Madore J, Seliger CI, Kohonen-Cornish M, et al. PD-L1 expression is a favorable prognostic factor
in early stage non-small cell carcinoma. Lung Cancer 2015; 89:181.
11. Chen B, Chapuy B, Ouyang J et al. PD-L1 Expression Is Characteristic of a Subset of Aggressive B-cell Lymphomas and VirusAssociated Malignancies. Clin Cancer Res 2013; 19:3462-3473.
12. Taylor CR and Rudbeck L. Education Guide: Immunohistochemical Staining Methods. Sixth Edition. Dako, Carpinteria, California;
2013.
Édition 11/16
P04453CA_02/SK00621-5CA/2016.11 p. 12/12
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