• En raison des effets de l’inhibition de la PDE5 sur la voie du monoxyde d’azote/guanosine
monophosphate cyclique, les inhibiteurs de la PDE5 peuvent potentialiser les effets hypotensifs des
dérivés nitrés. Par conséquent, l’administration concomitante de LEVITRA (comprimés de
vardénafil) et d’un dérivé nitré ou d’un donneur de monoxyde d’azote est contre-indiquée.
Quand l’administration d’un dérivé nitré est médicalement nécessaire pour sauver un patient à qui
LEVITRA (comprimés de vardénafil) a été prescrit, au moins 24 heures doivent s’écouler entre la
dernière dose de LEVITRA (comprimés de vardénafil) et l’administration du dérivé nitré. Dans une
telle situation, le dérivé nitré ne doit être administré que sous surveillance médicale étroite et une
surveillance hémodynamique convenable s’impose.
• L’administration concomitante de LEVITRA (comprimés de vardénafil), d’indinavir, de ritonavir,
de kétoconazole ou d’itraconazole est contre-indiquée, car ces médicaments sont de puissants
inhibiteurs de l’isoforme CYP 3A4 (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS et
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).
• LEVITRA (comprimés de vardénafil) est contre-indiqué chez les patients atteints de dysfonction
érectile qui ont déjà présenté un épisode de neuropathie optique ischémique antérieure non
artéritique (NOIANA) (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS).
• L’administration concomitante d’inhibiteurs de la PDE5, y compris LEVITRA, et de stimulateurs
de la guanylate cyclase, comme le riociguat, est contre-indiquée en raison du risque d’hypotension
ou de syncope pouvant menacer le pronostic vital.
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Généralités
L’évaluation de la dysfonction érectile doit comprendre la détermination des causes sous-jacentes
possibles, un examen médical et le choix d’un traitement convenable.
Avant de prescrire LEVITRA (comprimés de vardénafil), il est important de prendre note de ce qui suit :
• LEVITRA n’a pas été administré à des patients présentant un trouble hémorragique ou un ulcère
gastro-duodénal en évolution significatif. LEVITRA ne doit donc être administré à de tels patients
qu’une fois que les avantages et les risques ont été soupesés avec soin. Chez l’humain, LEVITRA est
sans effet sur le temps de saignement, qu’il soit pris seul ou en association à l’acide acétylsalicylique
(c.-à-d. ASPIRIN®). Des études in vitro sur des plaquettes humaines indiquent que LEVITRA
n’inhibe pas l’agrégation plaquettaire produite par divers agonistes plaquettaires. Une augmentation
légère et liée à la dose des effets antiagrégants d’un donneur de monoxyde d’azote, le nitroprussiate,
a été observée après l’administration de doses suprathérapeutiques de LEVITRA à des sujets
recevant un agoniste plaquettaire. Chez le rat, le temps de saignement produit par l’association
d’héparine et de vardénafil n’a pas été différent de celui observé après l’administration d’héparine
seule. Cette interaction n’a toutefois pas été étudiée chez l’être humain.
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Monographie de produit de LEVITRA Page 4 sur 61