4
Le Feed-back peut exister entre une hormone et le produit de son effet périphérique. Par
exemple la STH qui ne stimule pas de glande est régulée par la glycémie et la
somatomédine. Il en est de même pour des hormones non hypophysaires : insuline-
glucose, parathormone-calcium. Souvent dans ces cas le système de régulation devient
complexe avec intrication de différentes hormones. La glycémie est sous contrôle de
nombreux facteurs hyperglycémiants : catécholamines, glucagon, STH…
Les amines biogènes: le système adrénergique ou cholinergique et probablement les
prostaglandines aussi sont des modulateurs qui interviennent de façon centrale ou
périphérique.
Les neuropeptides : les endorphines et les enképhalines sont des peptides produits à la
fois au niveau du cerveau et de l’hypophyse. En plus de leur rôle de médiateur dans la
douleur, les endorphines interviennent indirectement dans la régulation hypophysaire :
elles sont stimulatrices pour la GH et la prolactine et inhibitrices pour la TSH, la FSH, la
LH, et l’ACTH.
Les conséquences pratiques de ces mécanismes physiologiques sont, qu’on peut
distinguer en pathologie, des formes primaires, secondaires et tertiaires de s atteintes
endocriniennes. Par exemple l’hypothyroïdie primaire par lésion de la thyroïde,
secondaire par lésion de l’hypophyse et tertiaire par lésion de l’hypothalamus. Dans le
syndrome de Cushing, l’hyperfonctionnement peut être dû à une tumeur surréna lienne, à
une tumeur hypophysaire ou à une dysfonction hypothalamique.
La sécrétion hormonale se fait de façon continue ou pulsatile. Dans certains cas, il existe
des cycles réguliers (journaliers ou menstruels) ou bien il y’a réponse à la demande. Le
rythme circadien a été bien étudié pour l’ACTH et le cortisol avec un taux élevé le matin
et bas l’après midi. Ce genre de rythme peut être constaté pour d’autre hormones telles
que la STH, la TSH, la prolactine… le cycle le plus long est le cycle menstruel a vec des
variations de sécrétions qui se produisent au niveau de l’hypophyse et de l’ovaire.
Les variations suivant les demandes métaboliques ou les stimuli nerveux sont
particulièrement caractéristiques de l’insuline, de l’adrénaline, de la PTH et de l’AV P.
En pratique, le taux hormonal circulant doit être interprété en fonction du moment et des
conditions de la prise de sang : à jeun, matin, ou après midi, état de repos ou
d’exercice…
Les hormones sont sécrétées soit directement sous leur forme active so it sous une forme
inactive donnant ensuite l’hormone active. Ce dernier type a été mis en évidence pour
l’insuline dont le précurseur est la pro insuline qui pour s’activer perd le peptide C. de
même la dihydrotestostérone est le produit actif de la testostérone. La thyroxine est
convertie en majeure partie en triodo-thyroxine pour exercer son effet cellulaire.
D’autres hormones exercent leur effet par le biais de la somatomédine.