Histoire de l’art L1S2
A) Le début de la renaissance italienne : quattrocento.
01) Introduction
La renaissance commence par une période de transition durant tout le XV siècle, entre 1400 et 1500. Elle se
développe dans toute l'Europe à partir de l'Italie du nord, mais les pays flamands diffusent eux aussi des
procédés nouveaux. Il y a des liens directs qui existent entre l'Italie et les pays flamands, et des interactions
entre ces deux courants artistiques.
L'art de la renaissance s'inspire de deux sources : la bible et la philosophie antique.
L'idée majeure est celle qui place l'être humain au centre de toutes les préoccupations. Ce mouvement de la
renaissance correspond à un courant : l'humanisme. Ce courant s'observe à la fois dans la littérature, dans les
sciences et dans la création artistique.
Le développement de la création artistique est lié à l'invention de l'Imprimerie, qui à un lien direct avec la
diffusion des idées de la Renaissance. Gutemberg est considéré comme le premier imprimer de l'histoire car il a
inventé le caratère d'imprimerie mobile, en métal. Cela permet une diffusion plus rapide des idées et des
modèles. La conaissance bénéfiicie de ce progrès.
a) les principes
Dès le 14° siècle, les philosophes redécouvrent la culture romaine antique à travers l'étude des manuscrits
antiques romains. On ne parle alors pas d'inspiration gréco-romaine, puisque l'art grec n'est connu que
beaucoup plus tard.
Note : le Quattrocento signifie le siècle 14 en Italien. Nous parlerons du Quattrocento pour désigner le 15°
siècle
Les artistes trouvent leur inspiration après de l'art romain, donc pour le début de la renaissance, on ne peut pas
parler d'inspiration greco-latine. Cette redécouverte va avoir une action important sur la création artistique.
Il y a deux raisons à ce renouveau artistique :
1. Le rejet du gothique international. L'art gothique c'était développé pendant le moyen-âge, et dès le 14°
on assiste à une uniformisation de procédés gothiques en Europe.
2. La volonté d'imiter la nature pour aboutir à des forme réaliste : on imite la l'être humain, le volume,
l'espace. Pour imite la nature, les artistes pratiquent un retour aux procédés antiques romains :
pour représenter l'espace, on utilise la perspective.
Pour représenter la figure humaine, on utilise le système des proportions.
On va rechercher le Beau Idéal : on va plus loin que la forme réaliste de la nature. L'idée, c'est de prendre dans
la nature ce qu'elle à de plus parfait pour le réutiliser dans des peintures.
=>C'est une notion fondamentale pour la création artistique à partir de la Renaissance.
L'utilisation de la figure humaine correspond à l'idée de l'être humain au centre de l'univers. Cette idée va
être exploitée dans recherche scientifique, avec les recherches en anatomie médicale (dissection) et en anatomie
artistique (dessin). Nombreux sont les artistes de la Renaissance qui participerons à des dissections, et
dessinerons des "anatomies d'écorchés" pour apprendre à dessiner les volumes et postures d'un corps.
Cette préoccupation pour le corps humain correspond à l'utilisation systématique du nu dans l'art. La figure
humaine est un support de création essentiel à partir de la renaissance.
Au quattrocento, les modèles de peintures antiques sont rares. Mais les architecte s'inspirent des ruines, et les
sculpteurs s'inspirent des restes de sculpture. Ainsi, les peintres vont s'inspirer de l'architecture et des sculptures.
1) On fait des traités théoriques.
Petit à petit, les théoriciens vont voulaient écrire leur observations sur les œuvres de l'antiquité. Ils vont
explique les techniques, les procédés, ... dans tous les arts. Les premiers traités théoriques sont rédigés en latin,
car le latin est la langue des lettrés, langue encore pratiquée par de nombreux européens. Ces traités seront lus
par les artistes les plus instruits, qui s'en aider pour faire leur œuvre, et ces œuvres vont à leur tour inspirer les
artistes ne parlant pas le latin.
Traités (latin) => Artiste lettrés (latin) => Tableaux => Artistes non Lettrés
Ces traités sont largement diffusés, mais la population n'est pas très instruit. Donc désormais, quand on forme
les jeunes artistes, on va les former pour qu'il aient accès à la culture.
C'est à partir de là que l'on différencie les artistes des artisans : l'artiste est instruit et capable d'avoir une
théorie à partir de sa pratique.
Les traités importants :
Le traité de Vitruve.
Vitruve, architecte de l'antiquité vivant vers l'an 0. Il a concentré dans son traité toutes les connaissances et
partiques techniques de l'architecture de son temps. Cela va constituer la base de toute l'architecture en Europe.
Alberti
Alberti, 1404-1472, écrits des traités théoriques. On retient 3 de ses traités :
* 1453, un traité de peinture où il propose la première etude scientifique de la perspective
* 1435 , un traité de sculpture
* 1485 : "l'art d'édifier", traité d'architecture qui permet le renouveau architectural.
Lorenzo Ghiberti
1380-1455, orfèvre et sculpteur, dirige le plus importatn atelier de sculpture à Florence.
Il rédige "Les commentaires" (3 tomes), pour instruire les jeunes artistes. IL y explique qu'il faut faire un lien
entre réflexion et création, il recommande l'étude de la perspective et du dessin.
2) Le concours de 1401
C'est la ville de Florence qui est la plus avancée dans l'évolution artistique. Un épisode important : le concours
de 1401
C'est un concours organisé entre 7 sculpteurs, ils doivent réaliser des œuvres sur le thème du sacrifice d'Isaac,
sur un bronze doré de 60cm de côté sous forme de panneaux quadrilobés. Le gagnant fera la 3° porte de la
cathédrale de Florence.
On à retrouvé 2 panneaux :
Brunelleschi
Il y a deux strates superposées, donc deux registres. Pour prouver qu'il à de la culture, il place un petit servant
qui se sort une épine du pied, c'est un modèle connu de la sculpture romaine. De plus, l'ange et Abraham
découlent des représentations gothiques. Brunelleschi rate le concours mais deviendra tout de même doué en
architecture.
Lorenzo Ghiberti.
Il a une composition plus fluide, une meilleur expressivité de l'action, et une inspiration de l'art antique
beaucoup plus présente. Il y a un échange de regards entre Abraham et son fils, et l'intervention de l'ange est
plus fluide. Les références antiques sont sur le corps d'Isaac : l'étude anatomique de son corps correspond
l'idéalisation de la nature présente dans les sculptures de l'antiquité romaine )> Une musculature athlétique car
les dieux est les héros sont représentés comme ça. Donc à partir de la renaissance, pour transformer en homme
en héros il faut lui mettre du biceps.
Conclusion : La renaissance comment en Italie, à Florence, et en sculpture.
A) Le début de la renaissance italienne : quattrocento.
02) La sculpture.
1) Principes
a) Contrapposto
La représentation de la stature debout est effectuée par un procédé antique : le contrapposto. C'est une station
debout où le corps n'est pas rectiligne, ce qui crée des lignes sinueuses dans la silhouette et permet d'éviter une
rigidité dans la posture debout. La posture est crée à partir d'un seul point d'appui pour tout l'ensemble du corps
: une des deux jambe. Ensuite, on répartir les volumes pour trouver l'équilibre et que tout le personnage tienne
sur cette jambe droite. L'autre jambe sera libre et fléchie.
Le basculement des hanches crée une ligne oblique, on vois que la hanche du côté de la jambe d'appui est plus
haute de l'autre. C'est une posture naturelle de l'être humain, et largement utilisée dans la statuaire romaine et
grecque.
La construction d'un corps en contrapposto doit obligatoirement se répartir autours d'une ligne verticale
centrale, qui passe obligatoirement par 3 points du corps : la base du cou, le pubis et le talon (posé).
b) Perspectives
Perspective linéaire (perspective géométrique), qui consiste à construite l'espace à partir de lignes
obliques. Elle es effectuée par le bâtiment derrière la fille. Avec l'éloignement on à l'impression que deux lignes
parallèles tendent à se rejoindre
=> Réduction des objets en fonction de leur éloignement du premier plan
Relief écrasé (inventé par Donatello).
=> Réduction de l'épaisseur des reliefs (ou volume) des objets en fonction de leur éloignement du premier
plan.
c) Reliefs
Bas relief: c'est une sculpture exécutée sur un panneau dont les volumes sont inférieurs ou égaux au
volume total de l'objet (on représente la moitié du corps)
Haut Relief : les volumes des objets sont supérieurs à la moitié du volume de l'objet représenté
Méplat : relief extrêmement fin qui se confond presque avec la gravure
2) Nanni di Banco
1390, 1421. C'est un des premiers à manifester une assimilation de la sculpture antique pour arriver à créer des
oeuvres qui renouvellent la sculpture italienne.
St Luc
St Luc, un des 4 évangélistes, faite en 1413. C'est une statue de marbre de 2m de haut, qui est conservée à
Florençe. Le personnage est assis, en costume d'antiquité fait pour le mettre en valeur. La tête, avec les cheveux
courts, est inspirée des portraits des sénateurs romains.
La statue était destinée à être en hauteur (sur une façade de cathédrale). Pour compenser la déformation optique
due à l'éloignement de l'oeuvre et la hauteur, Nanni Di Banco à étiré toute la partie supérieure. C'est un des
premier sculpteurs à comprendre les procédés des romains, et à les utiliser.
Les 4 saints couronnés
Statues en marbre de 1m90 conservées à OrsanMichele. Le groupe fait référence à 4 sculpteurs chrétiens qui on
refusés d'abjurer leur fois.
Le défi était de trouver la composition adéquate. Le moment représenté c'est l'instant où ils se concertent (pour
décider si ils vont sculptuer la statue d'Esculape ou pas.) C'est l'attitude de la conversation qui à été traduite, par
deux éléments, concentrés dan dans le personnage de droite : la bouche ouverte et la main droite tendue en
avant, signe de l'expression.
Le deuxième défi était d'adapter la composition du groupe à la situation de la niche (lieu exigu). Ils sont en
demi cercle, avec des attitudes variées, et s'échangent des regards : cela tisse des liens entre les personnages.
=> Installation d'un groupe dans une attitude naturelle évoquant la concertation grâce au demi cercle.
On vois la réutilisation d'éléments de la culture antique dans les costumes : costumes drapés, différent pour
chaque personnage, avec une correspondance entre l'attitude et le costume. On vois aussi une tentative
d'individualisation des visages (réinvention) por leur donner une véracité plus importante. Il y a aussi
l'utilisation du contrapposto.
3) Donatello
1383-1466, C'est une des figure essentielle de la sculpture de la renaissance Italienne, il d"passe Nanni di
Banco. Sa carrière se développe grâce au mécénat de la famille Médicis (gouvernante de Florence), qui lui fait
de nombreuses commandes.
Il travaille sur la représentation de la profondeur, par la perspective linéaire et le relief écrasé.
Statue de David
1430, en bronze, 1,58m de haut. C'est une commande politique des Médicis : David est le symbole du héros qui
protège sa cité, les Médicis voulant se présenter comme les protecteurs de Florences exhibent chez eux cette
statue.
Elle est important du point de vue de la création artistique car c'est le premier nu à taille humaine réalisé depuis
l'antiquité. L'utilisation du nu provient de deux sources :
la source chrétienne, dans laquelle la nudité fait référence à la pureté de l'être
la source antique, dans laquelle la nudité est utilisée pour représenter les dieux et les héros
=> C'est pourquoi, à partir de la renaissance, en Europe, l'utilisation du nu pour un personnage masculin permet
symboliquement de le transformer en héros.
St Georges combattant le dragon
39*120cm, 1416.
St George est un personnage créé par la théologie, le symbole de la lutte contre l'hérésie (dragon) pour protéger
l'église (jeune fille). St Georges est toujours représenté comme un guerrier en armure à cheval.
La scène montre St Georges tuant le dragon devant une caverne, avec derrière une jeune fille en costume
antique.
Perspective linéaire (perspective géométrique), qui consiste à construite l'espace à partir de lignes
obliques. Elle es effectuée par le bâtiment derrière la fille. Avec l'éloignement on à l'impression que deux lignes
parallèles tendent à se rejoindre
=> Réduction des objets en fonction de leur éloignement du premier plan
Relief écrasé (inventé par Donatello).
=> Réduction de l'épaisseur des reliefs (ou volume) des objets en fonction de leur éloignement du premier
plan.
La madone Pazzi
1420 1430, ,marbre, 74,5*69.5cm Berlin;
Illustre une scène de vierge à l'enfant présentée d'une façon inhabituelle : le relief donne l'impressin d'une
sculpture posée dans une niche. Le profil fait référence à la sculpture romaine car il était beaucoup utilisés dans
les bas reliefs.
Scène qui évoque un sentiment intimiste, le rapport est présenté par le rapprochement des deux visages, et le
toucher entre la vierge et le mioche. On peut constater l'idéalisation du visage de la vierge (perte de
l'expression)
Le banquet d'Hérode
1427, bronze doré, 60cm de côté
Référence au nouveau testament, l'histoire de St Jean Baptiste, (c'est lui qui à inventé le baptême, considéré
comme le dernier prophète). Le relief raconte plusieurs étape de l'épisode
=> On vois la maîtrise de la géométrie, ainsi que la perspective linéaire et le relief écrasé
La cantoria
1439, marbre, 3.4*5.7m, 5 consoles qui soutiennent la tribune.
Ils y a des éléments décoratifs (vases + feuilles d'acanthe). Le relief du fond de la tribune montre un cortège
d'anges qui sont en train d'effectuer une danse endiablée, mouvante et désordonnée, on vois les trois reliefs.
Sens: D'habitude les anges sont plutôt idéalisés et sereins. Là Donatello fait référence à l'enivrement. L'ivresse,
dans la culture, antique, est le moyen utilisé pour entrer en communion avec Bachus. L'ivresse des angelots fait
référence au vin, et chez les cathos le vin est la correspondance du sang du christ
Philippo Brunelleschi
1377 1446, figure essentielle dans l'architecture, pour la diffusion des premiers modèles.
Il ne copie pas les monument antique : il les réutilise pour créer des bâtiments et des monuments adaptés aux
besoin de son époque.
L'un des apports majeurs c'est l'affirmation du rôle du module dans la création des proportions d'un bâtiment.
Un module correspond à une dimension, de base, qui sert de constante pour calculer toutes les dimensions de
l'édifice .
L'hôpital des innocents,
1419 1424, situé à Florence, recueillait les enfants abandonnés de la ville.
Emmarchement qui supporte une colonnade, une colonnade surmontée d'arcs en pleins cintres, entablement,
(architrave, frise lisse, corniche). Les fenêtres du deuxième niveau (1° étage), sont alignées surl e sommet des
arcs. Les fenêtres du deuxième niveau sont surmontés par de petits frontons triangulaires très sobres.
Rythme créé par la colonnade, les arcs, et la répartition des fenêtres. L'espace entre les 2 arcs est écoinçon =
diamètre de l'arc+ 2 bordures. Il a utilisé comme module l'entrecolonnement.
Eglise San lorenzo
Florence , église paroissiale de la famille médicis. Le module choisi c''est les dimensions de la croisée du
transept. Une fois le module pour déterminer la dimension du choeur et des bras du transept.
Oculus : ouverture circulaire pratiqué dans une architecture.
Correspondances des structures du plan dans l'élévation de la façade. Une série de décrochement qui vont
permettre l'identification des différents éléments du plan.
La partie centrale est la plus haute et la plus large.
Éléments caractéristiques :
nef divisée en plusieurs vaisseaux
proportions différentes pour les vaisseaux
Utilisation de colonnade pour limiter les vaisseaux entre eux.
Présence de fenêtre hautes et d'un plafond plat
=> Plan basilical (découle du plan des premiers édifices chrétiens (paléochrétiens). Se type de plan a été
copié et réutilisé à partir des modèles existants dans l'antiquité romaine (basiliques)
Ces bâtiments servaient comme bâtiments publics (commerce et politique).
Utilisation d'une coupole à la croisée du transept. Circulaire. Ce sont des pendentifs. Il y en à 4.
Chapelle Pazzi, 1433
Chapelle Pazzi à Florence, 1433, petite chapelle édifiée dans le cloitre de l'église St Croix à Florence
L'entrée se fait par un porche à colonnades, 6 colonnes, au dessus de la travée centrale on trouve une coupole
sur pendentifs.
L'intérieur du sanctuaire ne prend pas une forme habituelle, la salle est rectangulaire, divisée en travées
(division transversale d'un édifice, qui sert à déterminer des compartiments dans le plan et l'élévation).
Il y a encore une coupole et ensuite dans l'axe se trouve le chœur, représenté par une petite salle carrée.
La coupole est subdivisée en nervures, c'est une coupole nervurée. Chaque nervure détermine des quartiers de
voûte.
On est capable de pouvoir déterminer quelle est l'élévation logique.
La colonnade supporte une galerie, l'entrée principale signalée par un arc en plein cintre, la porte est
rectangulaire.
Au dessus du toit, un lanternon qui couvre la partie centrale du toit de la coupole, signifiant qu'il y a un
oculus central au sommet de la coupole.
Les supports architecturaux sur le mur et le dallage signale la structuration de l'édifice. Travée centrale
dans l'axe de laquelle est aménagée la salle carrée. Chaque dallage est aligné avec des pilastre corinthien,
plaqués contre les murs, et on vois aussi les travées latérales (voir plan)
Contraste de matière et de couleur entre les murs enduits et peints et les éléments d'ordres réalisés dans du grès
local, gris, nommé la "Pietra Serena" (utilisé au début du quattrocento au début). Correspond à une architecture
qui répond à des critères précis en termes de géométrie.
La coupole principale se développe sur la travée centrale et les deux travées latérales. (on le vois grâce aux
pendentifs.
Quelques éléments colorés : médaillons
Dans les pendentifs de la coupole principale ils représentent les 4 évangélistes (nouveau testament)
Au sommet de chaque travée des murs qui représentent les apôtres du christ et qui sont figurés avec les
attributs qui permettent de les identifier.
Il y a trois grandes sources : littéraires (dans les récits des philosophes, épopées, …), la mythologie antique, la
source chrétienne (bible, évangiles, … ). Il faut des clefs de représentation pour identifier ces différents
éléments.
En général on utilise des attributs. L'auréole est une marque visuelle pour signifier la sainteté du personnage. Le
livre est la référence à son Evangile. La présence d'un lion indique St Marc. Un ange indique St Mathieu.
Médaillons en terre cuite vernissés, réalisé par la famille Della Robbia (sculpteurs). C'est un des descendant qui
est venu en France réaliser des décors identique.
Au dessus de la gallerie, une voûte en bercau avec des caissons décoratifs pleins de motifs floraux
=> Grand développement dans la conception mais aussi dans le soin au décors.
Alberti
1404-1472, théoricien de l'architecture, qui à une incidence majeure sur le cour de l'architecture du XV en
Italie. Il donne des plans de bâtiments mais ne dirige pas les chantiers de construction.
Le temple Malatesta
Édifice cultuel pour les hommes illustre d'Italie, projet ambitieuse pas fini. Transformation d'église en tombeau
effectuée par Alberti en utilisant tout le nouveau vocabulaire de l'architecture. Avec des emprunts de
l'architecture antique facilement identifiables.
Au départ, une façade sur 2 niveaux. Le premier niveau est achevé, avec une sous bassement imposant, qui
support 4 colonnes canelées. 3 través. UN entablement. Des travées. Un aménagement d'arcades. Dans les
travées latérales des arcades en plein cintre aveugles (elles sont fermées). Devant il devait y avoir les
sarcophages des époux. Au dessus des arcs, des occulis percés dans les écoinçons. Dans la travées centrale,
absence du sous-bassement, et l'entrée de l'église est au niveau du sol. Un arcade en plein cintre, profonde, qui
fait une arche. A l'intérieur se trouve la porte, rectangulaire, surmontée d'un fronton triangulaire. Répertoire issu
de l'observation des bâtiments antiques
Les deux arcades latérales sont plus basses et plus étroites que l'arcade centrale. Ce rythme est directement
inspiré du thème de l'arc de triomphe, important dans l'architecture de l'antiquité romaine. Ce motifs est
parfaitement maîtrisé, connu, réutilisé dans un batiment qui répond au besoins d'alberti. Les arcs de triomphe
sont en réalité des portes triomphales le plus souvent éphémères construites pour commémorer le succès d'un
chef militaire ou pour honorer l'arrivée d'un empereur.
Palais Rucelli
1448 1455, Florence, famille la plus puissante de Florence. Grands mécènes. On apelle palais la résidence
principale et urbaine des seigneurs italien. On peut comprendre quels sont les apports essentiels. Cetraines
propositions sont inédites. Il c'est inspiré du thème du palais florentin. Il y a des éléments qui relèvent de la
tradition, et des nouveaux, modernes.
Traditionnels :
facade avec au minimum trois niveaux, qui sont limités par des entablements (des corniches). Ces
entablements et la corniches permettent d'insister sur la ligne horizontale et accentuent l'impression de strates
superposées.
La répartition des ouvertures dans les façades : un premier niveau peu ouvert percé de portes et de
petites ouvertures qui ne permettent pas facilement l'accès. Les niveaux supérieurs sont plus largement ouverts,
avec des fenêtres nombreuses et vastes. Ce dispositif correspond à une protection pour que le palais puisse
servir de forteresse en cas d'urgence.
La forme des fenêtres : baies florentines.
Fenêtres rectangulaire, géninée (donc l'ouverture est divisée par des supports architecturaux
intermédiaires = subdivisée). Une colonnette.
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