02) La sculpture.

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Histoire de l’art L1S2
A) Le début de la renaissance italienne : quattrocento.
01) Introduction
La renaissance commence par une période de transition durant tout le XV siècle, entre 1400 et 1500. Elle se
développe dans toute l'Europe à partir de l'Italie du nord, mais les pays flamands diffusent eux aussi des
procédés nouveaux. Il y a des liens directs qui existent entre l'Italie et les pays flamands, et des interactions
entre ces deux courants artistiques.
L'art de la renaissance s'inspire de deux sources : la bible et la philosophie antique.
L'idée majeure est celle qui place l'être humain au centre de toutes les préoccupations. Ce mouvement de la
renaissance correspond à un courant : l'humanisme. Ce courant s'observe à la fois dans la littérature, dans les
sciences et dans la création artistique.
Le développement de la création artistique est lié à l'invention de l'Imprimerie, qui à un lien direct avec la
diffusion des idées de la Renaissance. Gutemberg est considéré comme le premier imprimer de l'histoire car il a
inventé le caratère d'imprimerie mobile, en métal. Cela permet une diffusion plus rapide des idées et des
modèles. La conaissance bénéfiicie de ce progrès.
a) les principes
Dès le 14° siècle, les philosophes redécouvrent la culture romaine antique à travers l'étude des manuscrits
antiques romains. On ne parle alors pas d'inspiration gréco-romaine, puisque l'art grec n'est connu que
beaucoup plus tard.
Note : le Quattrocento signifie le siècle 14 en Italien. Nous parlerons du Quattrocento pour désigner le 15°
siècle
Les artistes trouvent leur inspiration après de l'art romain, donc pour le début de la renaissance, on ne peut pas
parler d'inspiration greco-latine. Cette redécouverte va avoir une action important sur la création artistique.
Il y a deux raisons à ce renouveau artistique :
1.
Le rejet du gothique international. L'art gothique c'était développé pendant le moyen-âge, et dès le 14°
on assiste à une uniformisation de procédés gothiques en Europe.
2.
La volonté d'imiter la nature pour aboutir à des forme réaliste : on imite la l'être humain, le volume,
l'espace. Pour imite la nature, les artistes pratiquent un retour aux procédés antiques romains :
•
pour représenter l'espace, on utilise la perspective.
•
Pour représenter la figure humaine, on utilise le système des proportions.
On va rechercher le Beau Idéal : on va plus loin que la forme réaliste de la nature. L'idée, c'est de prendre dans
la nature ce qu'elle à de plus parfait pour le réutiliser dans des peintures.
=>C'est une notion fondamentale pour la création artistique à partir de la Renaissance.
L'utilisation de la figure humaine correspond à l'idée de l'être humain au centre de l'univers. Cette idée va
être exploitée dans recherche scientifique, avec les recherches en anatomie médicale (dissection) et en anatomie
artistique (dessin). Nombreux sont les artistes de la Renaissance qui participerons à des dissections, et
dessinerons des "anatomies d'écorchés" pour apprendre à dessiner les volumes et postures d'un corps.
Cette préoccupation pour le corps humain correspond à l'utilisation systématique du nu dans l'art. La figure
humaine est un support de création essentiel à partir de la renaissance.
Au quattrocento, les modèles de peintures antiques sont rares. Mais les architecte s'inspirent des ruines, et les
sculpteurs s'inspirent des restes de sculpture. Ainsi, les peintres vont s'inspirer de l'architecture et des sculptures.
1) On fait des traités théoriques.
Petit à petit, les théoriciens vont voulaient écrire leur observations sur les œuvres de l'antiquité. Ils vont
explique les techniques, les procédés, ... dans tous les arts. Les premiers traités théoriques sont rédigés en latin,
car le latin est la langue des lettrés, langue encore pratiquée par de nombreux européens. Ces traités seront lus
par les artistes les plus instruits, qui s'en aider pour faire leur œuvre, et ces œuvres vont à leur tour inspirer les
artistes ne parlant pas le latin.
Traités (latin) => Artiste lettrés (latin) => Tableaux => Artistes non Lettrés
Ces traités sont largement diffusés, mais la population n'est pas très instruit. Donc désormais, quand on forme
les jeunes artistes, on va les former pour qu'il aient accès à la culture.
C'est à partir de là que l'on différencie les artistes des artisans : l'artiste est instruit et capable d'avoir une
théorie à partir de sa pratique.
Les traités importants :
Le traité de Vitruve.
Vitruve, architecte de l'antiquité vivant vers l'an 0. Il a concentré dans son traité toutes les connaissances et
partiques techniques de l'architecture de son temps. Cela va constituer la base de toute l'architecture en Europe.
Alberti
Alberti, 1404-1472, écrits des traités théoriques. On retient 3 de ses traités :
* 1453, un traité de peinture où il propose la première etude scientifique de la perspective
* 1435 , un traité de sculpture
* 1485 : "l'art d'édifier", traité d'architecture qui permet le renouveau architectural.
Lorenzo Ghiberti
1380-1455, orfèvre et sculpteur, dirige le plus importatn atelier de sculpture à Florence.
Il rédige "Les commentaires" (3 tomes), pour instruire les jeunes artistes. IL y explique qu'il faut faire un lien
entre réflexion et création, il recommande l'étude de la perspective et du dessin.
2) Le concours de 1401
C'est la ville de Florence qui est la plus avancée dans l'évolution artistique. Un épisode important : le concours
de 1401
C'est un concours organisé entre 7 sculpteurs, ils doivent réaliser des œuvres sur le thème du sacrifice d'Isaac,
sur un bronze doré de 60cm de côté sous forme de panneaux quadrilobés. Le gagnant fera la 3° porte de la
cathédrale de Florence.
On à retrouvé 2 panneaux :
Brunelleschi
Il y a deux strates superposées, donc deux registres. Pour prouver qu'il à de la culture, il place un petit servant
qui se sort une épine du pied, c'est un modèle connu de la sculpture romaine. De plus, l'ange et Abraham
découlent des représentations gothiques. Brunelleschi rate le concours mais deviendra tout de même doué en
architecture.
Lorenzo Ghiberti.
Il a une composition plus fluide, une meilleur expressivité de l'action, et une inspiration de l'art antique
beaucoup plus présente. Il y a un échange de regards entre Abraham et son fils, et l'intervention de l'ange est
plus fluide. Les références antiques sont sur le corps d'Isaac : l'étude anatomique de son corps correspond
l'idéalisation de la nature présente dans les sculptures de l'antiquité romaine )> Une musculature athlétique car
les dieux est les héros sont représentés comme ça. Donc à partir de la renaissance, pour transformer en homme
en héros il faut lui mettre du biceps.
Conclusion : La renaissance comment en Italie, à Florence, et en sculpture.
A) Le début de la renaissance italienne : quattrocento.
02) La sculpture.
1) Principes
a) Contrapposto
La représentation de la stature debout est effectuée par un procédé antique : le contrapposto. C'est une station
debout où le corps n'est pas rectiligne, ce qui crée des lignes sinueuses dans la silhouette et permet d'éviter une
rigidité dans la posture debout. La posture est crée à partir d'un seul point d'appui pour tout l'ensemble du corps
: une des deux jambe. Ensuite, on répartir les volumes pour trouver l'équilibre et que tout le personnage tienne
sur cette jambe droite. L'autre jambe sera libre et fléchie.
Le basculement des hanches crée une ligne oblique, on vois que la hanche du côté de la jambe d'appui est plus
haute de l'autre. C'est une posture naturelle de l'être humain, et largement utilisée dans la statuaire romaine et
grecque.
La construction d'un corps en contrapposto doit obligatoirement se répartir autours d'une ligne verticale
centrale, qui passe obligatoirement par 3 points du corps : la base du cou, le pubis et le talon (posé).
b) Perspectives
•
Perspective linéaire (perspective géométrique), qui consiste à construite l'espace à partir de lignes
obliques. Elle es effectuée par le bâtiment derrière la fille. Avec l'éloignement on à l'impression que deux lignes
parallèles tendent à se rejoindre
=> Réduction des objets en fonction de leur éloignement du premier plan
•
Relief écrasé (inventé par Donatello).
=> Réduction de l'épaisseur des reliefs (ou volume) des objets en fonction de leur éloignement du premier
plan.
c) Reliefs
•
Bas relief: c'est une sculpture exécutée sur un panneau dont les volumes sont inférieurs ou égaux au
volume total de l'objet (on représente la moitié du corps)
•
Haut Relief : les volumes des objets sont supérieurs à la moitié du volume de l'objet représenté
•
Méplat : relief extrêmement fin qui se confond presque avec la gravure
2) Nanni di Banco
1390, 1421. C'est un des premiers à manifester une assimilation de la sculpture antique pour arriver à créer des
oeuvres qui renouvellent la sculpture italienne.
St Luc
St Luc, un des 4 évangélistes, faite en 1413. C'est une statue de marbre de 2m de haut, qui est conservée à
Florençe. Le personnage est assis, en costume d'antiquité fait pour le mettre en valeur. La tête, avec les cheveux
courts, est inspirée des portraits des sénateurs romains.
La statue était destinée à être en hauteur (sur une façade de cathédrale). Pour compenser la déformation optique
due à l'éloignement de l'oeuvre et la hauteur, Nanni Di Banco à étiré toute la partie supérieure. C'est un des
premier sculpteurs à comprendre les procédés des romains, et à les utiliser.
Les 4 saints couronnés
Statues en marbre de 1m90 conservées à OrsanMichele. Le groupe fait référence à 4 sculpteurs chrétiens qui on
refusés d'abjurer leur fois.
Le défi était de trouver la composition adéquate. Le moment représenté c'est l'instant où ils se concertent (pour
décider si ils vont sculptuer la statue d'Esculape ou pas.) C'est l'attitude de la conversation qui à été traduite, par
deux éléments, concentrés dan dans le personnage de droite : la bouche ouverte et la main droite tendue en
avant, signe de l'expression.
Le deuxième défi était d'adapter la composition du groupe à la situation de la niche (lieu exigu). Ils sont en
demi cercle, avec des attitudes variées, et s'échangent des regards : cela tisse des liens entre les personnages.
=> Installation d'un groupe dans une attitude naturelle évoquant la concertation grâce au demi cercle.
On vois la réutilisation d'éléments de la culture antique dans les costumes : costumes drapés, différent pour
chaque personnage, avec une correspondance entre l'attitude et le costume. On vois aussi une tentative
d'individualisation des visages (réinvention) por leur donner une véracité plus importante. Il y a aussi
l'utilisation du contrapposto.
3) Donatello
1383-1466, C'est une des figure essentielle de la sculpture de la renaissance Italienne, il d"passe Nanni di
Banco. Sa carrière se développe grâce au mécénat de la famille Médicis (gouvernante de Florence), qui lui fait
de nombreuses commandes.
Il travaille sur la représentation de la profondeur, par la perspective linéaire et le relief écrasé.
Statue de David
1430, en bronze, 1,58m de haut. C'est une commande politique des Médicis : David est le symbole du héros qui
protège sa cité, les Médicis voulant se présenter comme les protecteurs de Florences exhibent chez eux cette
statue.
Elle est important du point de vue de la création artistique car c'est le premier nu à taille humaine réalisé depuis
l'antiquité. L'utilisation du nu provient de deux sources :
•
la source chrétienne, dans laquelle la nudité fait référence à la pureté de l'être
•
la source antique, dans laquelle la nudité est utilisée pour représenter les dieux et les héros
=> C'est pourquoi, à partir de la renaissance, en Europe, l'utilisation du nu pour un personnage masculin permet
symboliquement de le transformer en héros.
St Georges combattant le dragon
39*120cm, 1416.
St George est un personnage créé par la théologie, le symbole de la lutte contre l'hérésie (dragon) pour protéger
l'église (jeune fille). St Georges est toujours représenté comme un guerrier en armure à cheval.
La scène montre St Georges tuant le dragon devant une caverne, avec derrière une jeune fille en costume
antique.
•
Perspective linéaire (perspective géométrique), qui consiste à construite l'espace à partir de lignes
obliques. Elle es effectuée par le bâtiment derrière la fille. Avec l'éloignement on à l'impression que deux lignes
parallèles tendent à se rejoindre
=> Réduction des objets en fonction de leur éloignement du premier plan
•
Relief écrasé (inventé par Donatello).
=> Réduction de l'épaisseur des reliefs (ou volume) des objets en fonction de leur éloignement du premier
plan.
La madone Pazzi
1420 1430, ,marbre, 74,5*69.5cm Berlin;
Illustre une scène de vierge à l'enfant présentée d'une façon inhabituelle : le relief donne l'impressin d'une
sculpture posée dans une niche. Le profil fait référence à la sculpture romaine car il était beaucoup utilisés dans
les bas reliefs.
Scène qui évoque un sentiment intimiste, le rapport est présenté par le rapprochement des deux visages, et le
toucher entre la vierge et le mioche. On peut constater l'idéalisation du visage de la vierge (perte de
l'expression)
Le banquet d'Hérode
1427, bronze doré, 60cm de côté
Référence au nouveau testament, l'histoire de St Jean Baptiste, (c'est lui qui à inventé le baptême, considéré
comme le dernier prophète). Le relief raconte plusieurs étape de l'épisode
=> On vois la maîtrise de la géométrie, ainsi que la perspective linéaire et le relief écrasé
La cantoria
1439, marbre, 3.4*5.7m, 5 consoles qui soutiennent la tribune.
Ils y a des éléments décoratifs (vases + feuilles d'acanthe). Le relief du fond de la tribune montre un cortège
d'anges qui sont en train d'effectuer une danse endiablée, mouvante et désordonnée, on vois les trois reliefs.
Sens: D'habitude les anges sont plutôt idéalisés et sereins. Là Donatello fait référence à l'enivrement. L'ivresse,
dans la culture, antique, est le moyen utilisé pour entrer en communion avec Bachus. L'ivresse des angelots fait
référence au vin, et chez les cathos le vin est la correspondance du sang du christ
Philippo Brunelleschi
1377 1446, figure essentielle dans l'architecture, pour la diffusion des premiers modèles.
Il ne copie pas les monument antique : il les réutilise pour créer des bâtiments et des monuments adaptés aux
besoin de son époque.
L'un des apports majeurs c'est l'affirmation du rôle du module dans la création des proportions d'un bâtiment.
Un module correspond à une dimension, de base, qui sert de constante pour calculer toutes les dimensions de
l'édifice .
L'hôpital des innocents,
1419 1424, situé à Florence, recueillait les enfants abandonnés de la ville.
Emmarchement qui supporte une colonnade, une colonnade surmontée d'arcs en pleins cintres, entablement,
(architrave, frise lisse, corniche). Les fenêtres du deuxième niveau (1° étage), sont alignées surl e sommet des
arcs. Les fenêtres du deuxième niveau sont surmontés par de petits frontons triangulaires très sobres.
Rythme créé par la colonnade, les arcs, et la répartition des fenêtres. L'espace entre les 2 arcs est écoinçon =
diamètre de l'arc+ 2 bordures. Il a utilisé comme module l'entrecolonnement.
Eglise San lorenzo
Florence , église paroissiale de la famille médicis. Le module choisi c''est les dimensions de la croisée du
transept. Une fois le module pour déterminer la dimension du choeur et des bras du transept.
Oculus : ouverture circulaire pratiqué dans une architecture.
Correspondances des structures du plan dans l'élévation de la façade. Une série de décrochement qui vont
permettre l'identification des différents éléments du plan.
La partie centrale est la plus haute et la plus large.
Éléments caractéristiques :

nef divisée en plusieurs vaisseaux

proportions différentes pour les vaisseaux

Utilisation de colonnade pour limiter les vaisseaux entre eux.

Présence de fenêtre hautes et d'un plafond plat

=> Plan basilical (découle du plan des premiers édifices chrétiens (paléochrétiens). Se type de plan a été
copié et réutilisé à partir des modèles existants dans l'antiquité romaine (basiliques)
Ces bâtiments servaient comme bâtiments publics (commerce et politique).

Utilisation d'une coupole à la croisée du transept. Circulaire. Ce sont des pendentifs. Il y en à 4.
Chapelle Pazzi, 1433
Chapelle Pazzi à Florence, 1433, petite chapelle édifiée dans le cloitre de l'église St Croix à Florence
L'entrée se fait par un porche à colonnades, 6 colonnes, au dessus de la travée centrale on trouve une coupole
sur pendentifs.
L'intérieur du sanctuaire ne prend pas une forme habituelle, la salle est rectangulaire, divisée en travées
(division transversale d'un édifice, qui sert à déterminer des compartiments dans le plan et l'élévation).
Il y a encore une coupole et ensuite dans l'axe se trouve le chœur, représenté par une petite salle carrée.
La coupole est subdivisée en nervures, c'est une coupole nervurée. Chaque nervure détermine des quartiers de
voûte.
On est capable de pouvoir déterminer quelle est l'élévation logique.
La colonnade supporte une galerie, l'entrée principale signalée par un arc en plein cintre, la porte est
rectangulaire.
Au dessus du toit, un lanternon qui couvre la partie centrale du toit de la coupole, signifiant qu'il y a un
oculus central au sommet de la coupole.
Les supports architecturaux sur le mur et le dallage signale la structuration de l'édifice. Travée centrale
dans l'axe de laquelle est aménagée la salle carrée. Chaque dallage est aligné avec des pilastre corinthien,
plaqués contre les murs, et on vois aussi les travées latérales (voir plan)
Contraste de matière et de couleur entre les murs enduits et peints et les éléments d'ordres réalisés dans du grès
local, gris, nommé la "Pietra Serena" (utilisé au début du quattrocento au début). Correspond à une architecture
qui répond à des critères précis en termes de géométrie.
La coupole principale se développe sur la travée centrale et les deux travées latérales. (on le vois grâce aux
pendentifs.
Quelques éléments colorés : médaillons

Dans les pendentifs de la coupole principale ils représentent les 4 évangélistes (nouveau testament)

Au sommet de chaque travée des murs qui représentent les apôtres du christ et qui sont figurés avec les
attributs qui permettent de les identifier.
Il y a trois grandes sources : littéraires (dans les récits des philosophes, épopées, …), la mythologie antique, la
source chrétienne (bible, évangiles, … ). Il faut des clefs de représentation pour identifier ces différents
éléments.
En général on utilise des attributs. L'auréole est une marque visuelle pour signifier la sainteté du personnage. Le
livre est la référence à son Evangile. La présence d'un lion indique St Marc. Un ange indique St Mathieu.
Médaillons en terre cuite vernissés, réalisé par la famille Della Robbia (sculpteurs). C'est un des descendant qui
est venu en France réaliser des décors identique.
Au dessus de la gallerie, une voûte en bercau avec des caissons décoratifs pleins de motifs floraux
=> Grand développement dans la conception mais aussi dans le soin au décors.
Alberti
1404-1472, théoricien de l'architecture, qui à une incidence majeure sur le cour de l'architecture du XV en
Italie. Il donne des plans de bâtiments mais ne dirige pas les chantiers de construction.
Le temple Malatesta
Édifice cultuel pour les hommes illustre d'Italie, projet ambitieuse pas fini. Transformation d'église en tombeau
effectuée par Alberti en utilisant tout le nouveau vocabulaire de l'architecture. Avec des emprunts de
l'architecture antique facilement identifiables.
Au départ, une façade sur 2 niveaux. Le premier niveau est achevé, avec une sous bassement imposant, qui
support 4 colonnes canelées. 3 través. UN entablement. Des travées. Un aménagement d'arcades. Dans les
travées latérales des arcades en plein cintre aveugles (elles sont fermées). Devant il devait y avoir les
sarcophages des époux. Au dessus des arcs, des occulis percés dans les écoinçons. Dans la travées centrale,
absence du sous-bassement, et l'entrée de l'église est au niveau du sol. Un arcade en plein cintre, profonde, qui
fait une arche. A l'intérieur se trouve la porte, rectangulaire, surmontée d'un fronton triangulaire. Répertoire issu
de l'observation des bâtiments antiques
Les deux arcades latérales sont plus basses et plus étroites que l'arcade centrale. Ce rythme est directement
inspiré du thème de l'arc de triomphe, important dans l'architecture de l'antiquité romaine. Ce motifs est
parfaitement maîtrisé, connu, réutilisé dans un batiment qui répond au besoins d'alberti. Les arcs de triomphe
sont en réalité des portes triomphales le plus souvent éphémères construites pour commémorer le succès d'un
chef militaire ou pour honorer l'arrivée d'un empereur.
Palais Rucelli
1448 1455, Florence, famille la plus puissante de Florence. Grands mécènes. On apelle palais la résidence
principale et urbaine des seigneurs italien. On peut comprendre quels sont les apports essentiels. Cetraines
propositions sont inédites. Il c'est inspiré du thème du palais florentin. Il y a des éléments qui relèvent de la
tradition, et des nouveaux, modernes.
Traditionnels :

facade avec au minimum trois niveaux, qui sont limités par des entablements (des corniches). Ces
entablements et la corniches permettent d'insister sur la ligne horizontale et accentuent l'impression de strates
superposées.

La répartition des ouvertures dans les façades : un premier niveau peu ouvert percé de portes et de
petites ouvertures qui ne permettent pas facilement l'accès. Les niveaux supérieurs sont plus largement ouverts,
avec des fenêtres nombreuses et vastes. Ce dispositif correspond à une protection pour que le palais puisse
servir de forteresse en cas d'urgence.

La forme des fenêtres : baies florentines.

Fenêtres rectangulaire, géninée (donc l'ouverture est divisée par des supports architecturaux
intermédiaires = subdivisée). Une colonnette.

Possède une lunette en haut.

Plutôt une forme d'arcade... signalé par un clavage apparent. Vient de claveau => chaque pierre
constituant l'encadrement et la forme de la fenêtre.
Les blocs de pierre du mur sont séparés, appareil en refends = utilise des blocs qui sont taillés de manière à
laisser en surface des rainures intermédiaires. A côtés des parties en refends, on trouve des pilastres lisses.
Contraste décoratif.
L'élément le plus important, c'est l'utilisation des ordres pour structurer la facade. Ils sont sur les pilastres qui
encadres les fenêtres, alignés les un au dessus des autres. C'est le principe des ordres superposés. Affirmation de
la ligne verticale. Pour la première fois ce principe est utilisé dans l'architecture privées. Au premier niveau des
pilastres dorique, ensuite des pilastres ionique, et au troisième niveau corinthien. Opus Reticulum.
=> Bâtiment extrêmement novateur.
Eglise Santa Maria Novella
1470, Alberti propose un projet de façade pour cette église. Appareil bicolore sur la paroi. Il utilise des
références au principe des références antiques. Précurseur d'une architecture qui va apparaître 100 ans plus tard.
Deux niveau d'élévation :
Premier Niveau : 1° structuré par 4 colonnes corinthiennes lisses déterminant trois travées, travée centrale plus
étroite. Dans la partie intérieur se trouve l'arc brisé et des niches (enfeu) avec des banquettes profondes pour
recevoir des sarcophages. La porte centrale est encadrée par les colonnes corinthiennes lisses, surmontée par un
entablement, elle est signalée par une arcade en plein cintre, qui crée un contraste avec la forme rectangulaire
de son encadrement.
Les deux niveaux sont limités et reliés par un bandeau horizontal, relativement large.
Deuxième niveau : La partie supérieure se resserre, et prend l'allure d'une façade de temple antique :

4 colonnes (pilastres), les parties entre sont pleines. Au milieu un oculus avec vitrail qui sert d'ornement
et d'éclairage.

< un entablement complet

< un fronton triangulaire.

=> Cela reprend le principe de la façade d'un temple romain
=> Rétrécissement très net du 2° niveau.
Alberti invente ici un motif architectural qui permet de faire le lien entre les 2 niveaux, pour assouplir les
rétrécissements. Ce sont les 2 consoles latérales qui sont de formes triangulaire, avec des volutes, avec
l'hypoténuse sinueuse. C'est une évolution architecturale qui préfigure le développement de l'architecture
baroque (XVI°).
Façade de l'église St André de Mantoue
1470. On retrouve des éléments évoqués ailleurs : deux types d'inspiration.

Façade du temps romain : 4 pilastres corinthiens, piédestaux imposants, qui soutiennent un entablement
et un fronton triangulaire.

Dedans il introduit la référence à l'arc de triomphe avec : une travée centrale plus large que les parties
latérales. Elle abrite la porte principale de l'édifice. Dans les travées on trouve une la rgeur plus étroite, au lieu
d'une seule arche on trouve une superposition de différents éléments, les portes pour rentrer, au dessus : les
niches pour des statues, au dessus : le même type mais avec une fenêtre.
=> inventivité d'Alberti, qui SAMPLE POUR CREER.
Donato Bramante 1444-1515
Tempietto San Pietro in Montorio, 1510, Rome
Petit temple à l'intérieur de la cour d'une église. Bâtiment circulaire qui est conçu sur la forme d'un plan centré
(toutes les dimensions sont calculées à partir d'un point central). Deux type d'inspiration :
temples circulaires : Tholos et Martyrium.
An eternaaaaaalllll..... Martyriuuuuuuuuuum. (toutoutotoum, touh toum, toutoutoutou touh toum !)
Commémore le lieu de la crussifiction de St Pierre (important).

Emmarchement circulaire qui permet d'acceder au temple.

Colonnade circulaire en forme de péristyle, faite pour abriter une galerie

Au delà de la galerie se trouve la salle principale, avec l'entrée, et en face l'autel.

La colonnade est que sur 1 niveau, alors que la salle principale est sur 2 niveaux, surmonté par une
coupolle.
Pour l'entablement, il s'adapte au principe d'utilisation des ordres. Deux références : La première est la
simplicité de l'ordre utilisé (dorique), il faut trouver un style qui s'adapte à la grandeur. La deuxième fait
référence à l'utilisation que l'on faisait des ordres en fonction du personnage auquel était dédié l'édifice. Dans
l'antiquité, pour les dieux on utilisait l'ordre dorique. Pour les déesse : l'ordre ionique. Pour les jeunes : l'ordre
corinthien. Cette affirmation du choix de l'ordre est reprise à la renaissance, et ensuite cette convention sera
affirmée au moment du concile de Trente (réunion qui découle des guerres de religion.
Dans la mesure où on a un manque de sources, on utilise les principes de la sculpture et de l'architecture.
A) Masatchio 1401 – 1428
La Trinité, 1425 1426.
Fresque dans l'église Santa Maria Novella.
Fresque : peinture réalisée sur une paroi (mur plafond ou voute) Réalisée sur un enduit frai pour plus de solidité
car le pigment pénètre le pigment. Le fresquiste sont considérés comme les plus talentueux en raison de la
difficulté de la technique. Cette technique nécessite d'effectuer les peintures en plusieurs fois
Deux parties :

Inférieure, montre un "memento mori" : un squelette.

Supérieure, l'épisode qui sert de support à l'illustration du titre.
Sur la scène supérieure, on identifie 6 personnages : Christ en croix, à ses pieds ses vieux auréolés avec des
costumes antiquisants. Au dessus, dieu le père soutient sont fils, et entre les deux la colombe du stesprit. Ils sont
surélevés.
Un deuxième degrès qui place les deux figures en dehors de la scène. Ce sont des priants avec des costumes du
quattrocento, h/f, sans auréoles. Ce sont les donateurs de la peinture qui on financés l'œuvre.
Le deuxième aspect est d'étudier la composition. C'est la première qui utilise parfaitement qui fait apelle à deux
notions, deux applications :

rétrécissement des objets en fonction de leur éloignement du premier plan

organisation de l'espace à partir de lignes obliques qui correspondent à des lignes architecturale dans
l'oevure et qui aboutissent à un point de fuite, le centre géométrique de l'œuvre.
Exercice de représentation architectural très élaboré par Masatchio, composé par un encadrement de pilaster
corinthiens qui supportent le début d'un entablement et à l'intérieur se trouve un deuxième système composé
par deux colonnes ioniques. Ces deux colonnes supportent. Un arc en plein cintre qui équivaut à un demi cercle.
Pour exprimer l'impression de profondeur le peintre installe une voûte en berceau plein cintre. Si on prolonge
les lignes obliques, on aboutit à un point de fuite sur les pieds du Christ. La voûte aboutit à un deuxième
système avec deux colonnes ioniques
Ces techniques sont importantes pour indiquer cette représentation de la profondeur et de la perspective.
Masolini
La chapelle Brancacci décors. Santa Maria del Carmine
Masolino, deux cycles : le péché originel et deuxième cycle la Vie de St Pierre à Florence. L'ombre de St Pierre
guérissant. L'ombre de St Pierre était sensée pouvoir guérir les malades. Il est représenté avec un aspect
Hiératique (qui à l'immobilité d'une statue.) Costumes antiquisants, Dans le fond on remarque deux éléments :
le tracé de la rue en perspective, la coexistance de bâtiments médiévaux avec des bâtiments de la renaissance ,
encorbellement
Pierre Dela Francesca 1420 1472
Géomètre, qui s'intéresse à la perspective. La cité idéale avec de nouveaux principes d'urbanisme. Dans l'église
st Francesco. Parmis les fresques qui sont présentes à St Fransesco, une scène représentant l'annonciation, datée
de 1455, qui mesure 3m 29 par 1m93. Il à essayé le contrapposto.
C'est la construction architecturale, extrêmement précise, qui compte le plus pour lui.
La résurection 1465
Une fresque de 2,25m*2, conservée à St Sepolcro. Le moment de la résurection du Christ : le moment où il sort
du tombeau, le tombeau est un sarcophage. Devant on vois les soldats endormis. Le fond est constitué par un
paysage vallonné dont les plans sont signifiés par des arbres. La perspective et la profondeur sont fait en
alignant les arbres sur des lignes obliques, et en les faisant de plus en plus petit au fur et à mesure que l'on
s'éloigne du premier plan. La tête du christ se détache sur le ciel pour évoquer le lien céleste de sa résurrection.
Il à un pied hors du sarcophage pour s'apprêter à sortir. Il est représenté dans un mouvement arrêté. La posture
lui permet de mettre en évident les plaies de la crusifiction aux mains, au pieds et au côté.C'est un Christ
hiératique, immobile, solide, monumental.
Le style de Pierro Dela Francesca évoque les références antiques : la représentation d'une anatomie athlétique et
un drapé antiquisant comme vêtement.
La renaissance se produit simultanément dans tous les arts majeurs, elle est fondée sur l'observation de la
culture antique, elle aboutit pas à une simple reproduction mais à une réadaptation aux besions du moment, la
renaissance est diffusé à la fois par les œuvres mais aussi par les traités théoriques ce qui est une nouveauté, à
partir de la renaisssance l'importance de la théorie apparaît de plus en plus indispensable tant dans la formation
des jeunes artistes que dans la carrières des autres. Cette première renaissance italienne apparaît comme rigide,
les artistes de la deuxième renaissance aspirent à plus de souplesse dans les représentations des arts.
Pour évoquer la Renaissance classique on traite que 3 grands artistes, Leonard de Vinci, Michel Angle,
Raphael.
B) La renaissance Classique
L'innovation passe de de Florence à Rome grâce au nouveau rôle du pape dans l'histoire de l'Italie. Le Vatican
devient un mécène majeur pour les artistes.
Léonard de Vinci
1452-1519. Un artiste dont la renommé est Européenne de son vivant, il développe une carrière d'artiste, mais
aussi d'ingénieur et de savant dans beaucoup de domaines de la connaissance. La médecine, l'astronomie, les
mathématiques, … Ses carnets contiennent toutes ses recherches.
La Cène
Peinture murale, 1495 -1497, 4m60*8m80, dans l'un des murs du réfectoire du couvent des Dominicains à
Milan. Le thème de la Cène montre le dernier repas que le christ à pris avec ses apôtres. Il est très fréquemment
utilisé pour le réfectoire de couvents. La Cène est décrit dans les évangiles et lors de ce dernier repas,
interviennent deux évènements majeurs.
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L'institution de l'eucharistie (évocation symbolique de sa personne) pain/vin => corps/sang. Cette
évoquation symbolique est l'un des moments important dans le culte chrétien

L'annonce de la trahison par un des apôtres. (moment représenté).
Une table nappée, avec une nature morte de nourriture, scène de repas. Les apôtres sont tous d'un côté .
Le christ au centre qui étends ses bras sur la table. Cette posture crée une forme pyramidale, qui assure la
stabilité de la représentation. Cette posture correspond à une construction géométrique très élaborée. Il vient
d'annoncer à ses potes qu'il c'est fait trahir.
De part et d'autres sont répartis les apôtres par groupes de 3. Il y a une symétrie. Ces apôtres sont représentés
dans une agitation extrème, est sont tous en train de s'interroger sur l'identité du traître. Gestuelle extrêmement
expressive, à la fois par la posture et par les gestes.
Le groupe du millieu gauche :
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les vieux (barbe blanche et cheveux blancs)
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les hommes (barbe et cheveux bruns)
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les jeunes(cheveux bruns mais pas de barbe)
On voit dont St Pierre est St Jean et Judas (qui à du pognon).
=> Observation des passions humaines
Des couleurs éclatantes, mais conservation foireuse.
La salle représentée est profonde, la profondeur est signalée par une série de lignes obliques (panneaux,
plafond). On cherche le point de fuite, qui aboutit sur le Christ.
Le fond de la pièce est percé de 3 fenêtres, celle du centre surmonté par un fronton courbe. Le buste du christ se
détache sur l'espace de la fenêtre centrale, et la structure de l'ouverture évoque une sorte de trône.
Le paysage représenté permet d'augmenter la profondeur de la peinture et ce paysage est traité par une
technique mise au point par lui : la perspective atmosphérique.
La Joconde
1503 1505, peinture à l'huile sur panneau de bois,, 77*53cm, Louvre. C'est une œuvre qui marque une étape
dans la conception du portrait à la renaissance. Le modèle serait Mona Lisa, femme d'un architecte
FragioCondo. Représentée de ¾ sur un fauteuil, qui permet de représenter la profondeur dans le volume du
modèle. Soin dans la représentation des étoffes. Et un voile posé sur la chevelure.
La justesse des couleurs est permise grâce à l'invention de la peinture à l'huile. Le modèle regarde le public, et
pour donne du contraste au corps Léonard de Vinci utilise une technique d'ombres et de lumière "sfumato"
(contraste ombre et lumière,modelé vaporeux) qui crée un modelé harmonieux. Le passage entre les zones
d'ombres et de lumières se fait de manière imperceptible.
Le personnage à un demi sourire et la main droite posée sur la main gauche. Le demi sourire et l'effet des mains
exprimerais un état transitoire dans lequel le modèle pourrait soit commencer soit terminer de sourire. La
bouche est pas complètement posée, et la main droite est pas complètement posée sur la gauche.
Le paysage est rocheux, aride, lunaire. La dureté du paysage sert à mettre en valeur la douceur du personnage.
IL est traité en perspective atmosphérique,
1475 1564, sculpteur, peintre, architecte et poèet
B) La renaissance Classique
Michael Ange
1475 1564, sculpteur, peintre, architecte et poète
Il fait sont apprentissage à Florence dans l'atelier de Domenico Ghirlandaïo. Entre 1490 et 1492, il est élève
dans l'école financée par Laurent de médicis, et en travaillant au sein de cette école, il découvre la collection de
sculptures antiques de la famille Médicis. Il apprend l'anamotimé huamine
En 1492 Laurent de Médicis meurt, et lui succède Pierre II qui n'a pas envie de devenir le mécène de Michael
Ange. Celui ci passe 3 ans à Bologne.
En 1496, il est invité à Rome par le cardinal Raffaele Riario. Il réalise une Pietà.
Pietà
1499, il produit la pieta en marbre de 1m74 à la basilique St Pierre à Rome. Vierge de pitiée, le thème est
originaire de l'Allemagne et de la France, très répandue dans ces pays. Thème de Nouveau Testament qui
évoque le moment ou la mère du christ le reçoit une fois qu'il est décloué. La méditation devant la dépouille du
christ.
La difficulté de composition réside dans le fait de devoir faire porter de manière aisée et harmonieuse un corps
d'homme adulte à une femme.Michael Ange à trouvé des procédés pour donner cette impressions de souplesse.
Il a augmenté les proportions de la vierge en le dissimulant. Il à étiré le tronc, et il à allongé la longueur des
jambes. La vierge est assise, la tête inclinée, avec son fils surl es genoux.
De sa main droite elle maintient le dos du christ, et pour être installée tranquillou ses pieds ne sont pas à la
même hauteur : le pied droit repose sur un morceau de rocher, ce qui fait que le christ est calé sur trois point
d'apuis : le bras et les 2 genoux.
Les jambes sont légèrement écartées pour que les hanches du christ soit bien calé entre les deux jambes.
Le visage de Marie montre une jeune femme avec une grande idéalisation du visage.
Une maîtrise complète dans le travail du marbre.
Elle porte une robe et une cape, Le représentation de l'étoffe de la robe qui montre un tissus épais permet
d'augmenter l'effet et le rôle de support que Michael ange attribue aux jambes. Le morceau de rocher est une
référence au golgotha, le rocher sur lequel le christ à été crusifié)
Un christ athlétique mais au corps très harmonieux, avec une impression de sommeil sur le corps et le visage.
Aucune trace des plaies sur le corps. Les bras et les jambes sont représentées avec des veines gonflées. Or les
veines saillantes évoquent la vie. C'est donc une évocation de la résurrection, accentué par le mouvement de la
main gauche de la vierge qui présente son fils au monde.
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