SEMIOLOGIE GENERALE – La douleur : de la connaissance physiologique à l’analyse sémiologique - Premiers pas en
thérapeutique : la classification des antalgiques
III. Médiateurs impliqués dans la nociception
Lors d'un dommage/altération tissulaire, ou inflammation, il y a libération d'un grand nombre de substances :
•ions (K+, H+),
•5-HT (5- hydroxy tryptamine),
•histamine,
•bradykinines (resulte de la destruction des phospholipides membranaires)
•prostaglandines,
•leukotrienes,
•substance P des terminaisons nerveuses libres.
Parmi ces substances, les bradykinines sont les activateurs les plus puissants des nocicepteurs.
Les bradykinies déclenchent ensuite la libération de substances telles que l'histamine et les prostaglandines
qui amorcent les processus inflammatoires.
Les bradykinines se lient également aux terminaisons axonales des récepteurs de la douleur, ce qui génère un
potentiel d'action.
L'ATP que les cellules endommagées libèrent dans l'espace extra-cellulaire stimulerait certains récepteurs
localisés sur les neurofibres de type C et engendrerait des signaux douloureux.
Substances algogenes = substances qui entraînent la douleur
Les lésions tissulaires entraînent l'apparition des éléments suivant : K+, H+, serotonine, histamine, bradykinine,
opioïdes endogènes, NGF, ATP, Protéases
Ces éléments entraînent un phénomène d’hyperalgésie primaire
Suite a une lésion tissulaire, l'acide arachidonique (contenue dans les paroi membranaire) va se dégrader en
prostaglandines, en kinines, en leucotriene.
Cela entraînera un phénomène d'hyperalgésie secondaire
Certains antalgiques sont dirigés exclusivement vers cette soupe inflammatoire.
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