sur la façon de gérer les effets
indésirables de ce médicament.
Les résultats de cette analyse
confirment que la grande majorité
des effets indésirables sont de
type immunitaire et montrent
que les évènements indésirables
sévères (de grade 3-4) du
nivolumab en monothérapie
peuvent être assez facilement
contrés par l’utilisation d’un
traitement immunomodulateur
(essentiellement des corticoïdes)
tout en maintenant la réponse
anti-tumorale. On confirme
également, sur cette plus large
population de patients,
que la plupart des évènements
indésirables de cette molécule
sont de bas grade. Les patients
ayant reçu de l’ipilimumab
avant le nivolumab ne sont pas
plus enclins à souffrir d’effets
indésirables de haut grade que les
autres.
Les essais cliniques sélectionnés
ont été menés auprès d’un total
de 576 patients recevant une
dose de 3mg/kg de nivolumab
deux fois par semaine jusqu’à
la progression de la maladie
ou à une toxicité inacceptable
pendant une durée médiane de
3,7 mois. 54% d’entre eux avaient
reçu auparavant de l’ipilimumab.
Les effets indésirables les plus
fréquents étaient la fatigue (25%),
le prurit (17%), la diarrhée (13%),
un rash (13%). Les effets de
grade 3-4 sont apparus chez 10%
de l’ensemble des patients et
chez 8% des patients ayant reçu
de l’ipilimumab. Les symptômes
apparaissaient au bout de
5 semaines de traitement sur la
peau et jusqu’à 15 semaines pour
les effets indésirables rénaux.
Des immuno-modulateurs ont
été prescrits à 35% des patients
en phase III et 24% des patients
ont reçu des corticostéroïdes
pour gérer les effets indésirables.
Le temps médian pour venir à
bout de ces évènements étaient
de 3 semaines quand le foie était
affecté et de 29 semaines quand
il s’agissait de la peau.
Le taux de réponse objective était
de 44% chez les patients ayant
reçu un immuno-modulateur et
de 36% chez les autres.
Post-Plenary Discussion avec le
Dr Caroline Robert qui modérera les
échanges qui suivront la conférence
plénière sur les mélanomes samedi 31
mai à 16h00 salle S100bc.
III DESIGN INNOVANT
D’UN ESSAI CLINIQUE DE
PHASE III : COMPARER DES
IMMUNOTHÉRAPIES SEULES
OU EN COMBINAISON AU
TRAITEMENT STANDARD
DANS LE CANCER DU
POUMON NON À PETITES
CELLULES
Le Dr David Planchard, pneumo-
oncologue à Gustave Roussy
(1er auteur) et le Pr Jean-Charles
Soria (dernier auteur), ont
présenté le design d’une étude
multicentrique de phase III
cherchant à inclure 900 patients
au total qu’ils coordonneront
respectivement au niveau
national et international. Cette
étude cherchera d’une part à
évaluer l’efficacité et la sécurité
d’emploi du MEDI4736 un
anticorps monoclonal anti PD-L1
versus le traitement standard
(gemcitabine, vinorelbine ou
erlotinib) chez des patients
souffrant d’un cancer bronchique
non à petites cellules dont
la tumeur surexprime les
récepteurs PD-L1 (sous-étude A).
D’autre part, les chercheurs
ASCO
2015
2. A phase III study of MEDI4736
(M), an anti-PD-L1 antibody, in
monotherapy or in combination
with Tremelimumab (T), versus
standard of care (SOC) in patients
(pts) with advanced Non-Small Cell
Lung Cancer (NSCLC) who have
received at least two prior systemic
treatment regimens (ARCTIC).
David Planchard, Mikhail Shtivelband,
Kelvin Shi, Ramy Ibrahim, Marc
Ballas, Jean-Charles Soria
Flashez & retrouvez l’abstract
#TPS8104