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Description des mesures soutenues et encouragées :
• dépistage précoce et prévention de l’invalidité,
• promotion de l’entraide et soutien aux associations et organisations de patients.
Développement de la participation des patients à tous les niveaux du système de santé,
• promotion de la santé psychique dans les domaines de la famille, de la formation et du
travail,
• prise de conscience de la population par rapport à la santé et aux maladies psychiques,
• préservation de l’intégration professionnelle des personnes souffrant de troubles
psychiques.
Loi sur la santé : PL 9328
Art 104 et sq :
Les pratiques complémentaires
Les pratiques complémentairesLes pratiques complémentaires
Les pratiques complémentaires
Les pratiques alternatives ou complémentaires en matière de santé sont très en vogue
aujourd’hui. Le développement des thérapies parallèles ou complémentaires a commencé au
début des années 1990, période durant laquelle la société occidentale a changé de paradigme.
L’effondrement du communisme, le phénomène de mondialisation, les progrès technologiques
ont induit une mutation profonde dans nos sociétés. L’idéologie du new-age, née dans la contre-
culture américaine à la fin des années 1960, est devenue une idéologie très partagée. La santé,
psychique et physique, est devenue la valeur de référence. De plus, comme une réponse à la
technicisation de la médecine scientifique ou universitaire, sa complexité et ses limites, des
nouvelles « médecines », revendiquant un « soigner autrement » et se réclamant parfois d’un
retour à la spiritualité, considèrent souvent que l’individu dispose lui-même des ressources lui
permettant de recouvrer la santé ou de la maintenir. Elles considèrent fréquemment que la
nature est intrinsèquement bonne et que le mode de vie actuel pervertirait le corps et l’esprit.
Elles s’inspirent de savoirs ancestraux, telles les médecines chinoises ou ayur-védique, de
connaissances exotiques, souvent importées d’Asie, mais aussi d’éléments ésotériques, comme le
channeling. Souvent également, elles revendiquent un fondement scientifique : (ex. la
kinésiologie dont l’appellation permet une confusion avec la kinésithérapie).
L’Organisation mondiale de la santé, dans un document de juin 2004 intitulé : « Nouveaux
principes directeurs de l’OMS visant à promouvoir l’usage rationnel des médicaments
alternatifs » mentionne que l’intérêt pour ce type de soins est de plus en plus répandue : « Dans
les pays riches, nombreux sont ceux qui ont recours à divers types de remèdes naturels en partant du
principe que ce qui est naturel est sans danger ». Dans l’aide-mémoire n° 134 (mai 2003), l’OMS
énonce cette statistique : « En Europe, en Amérique du Nord et dans d’autres régions
industrialisées, plus de 50% de la population a eu recours au moins une fois à la médecine
complémentaire ou parallèle ».
La particularité des pratiques complémentaires est la suivante : elles deviennent de plus en plus
de nouvelles entreprises commerciales qui proposent à la fois des thérapies et des formations.
Ainsi, elles répondent à plusieurs demandes : une demande de prise en charge, de prise en soin et
une demande de débouchés professionnels puisqu’elles proposent des formations courtes, sans
pré-requis mais parfois très onéreuses (par ex. à Genève, 8 jours de formation suffisent pour
devenir Maître Reiki, à la condition de s’acquitter de la somme de frs 5000.-)