Graphisme et illustrations : grisgrisdesign.com
Tableau : Sylvie Gosselin. Sculpture : Aline Martineau. Illustrations : Sylvie Daigle
THÉÂTRE BOUCHES DÉCOUSUES
911, rue Jean-Talon Est, bureau 133
Montréal (Québec) H2R 1V5
Tél. : (514) 278-3309
Fax : (514) 278-5271
www.theatrebouchesdecousues.com
L’Équipe
Direction artistique : Jasmine Dubé
Direction générale : Marc Pache
Communication/diffusion : Louise Renald
Coordination administrative : Peggy Allen
Adjointe administrative : Alexandra Stève
Technique : Gabriel Duquette, Élise Henry
Le conseil d’administration
Présidente : Jasmine Dubé
Secrétaire: Marc Pache
Trésorier : Jean-Sébastien Dugas
Administratrice: Nicole Thibault
Administrateur : Pascal Chevarie
C’est officiellement le 9 janvier 1986 que le
Théâtre Bouches Décousues a vu le jour. Deux
ans plus tôt, c’était la création de la pièce,
Bouches Décousues, qui a donné le nom à la
compagnie qu’on connait aujourd’hui.
Le paysage théâtral s’est bien transformé depuis.
La poignée de compagnies qui sillonnaient les
routes avec des spectacles qu’on jouait alors
dans les gymnases, les parcs et les centres
culturels a fait des petits, comme on dit ! Nous
sommes nombreux à nous produire maintenant
sur des scènes professionnelles.
Les premiers spectateurs que nous avons
rejoints sont devenus des adultes depuis
longtemps. Il nous arrive de croiser sur la route,
une personne qui se rappelle avoir vu un de nos
spectacles, comme le révèle, à la page suivante,
le témoignage d’Annabelle.
À quoi attribuer le souvenir d’une petite heure
à peine, passée dans une salle de spectacle en
compagnie d’autres spectateurs ? D’où vient
qu’on se souvienne encore du chatouillement de
l’âme provoqué par un personnage, une scène,
une histoire ? Qu’est-ce que c’est que cette
empreinte laissée dans la vie d’un enfant ou
d’un adulte, cinq, quinze et même trente ans plus
tard ? Notre compagnie place la dramaturgie
au premier plan, comme en témoignent les 22
productions placées sous le signe de la création.
On y retrouve, entre autres, les textes de Pascal
Chevarie, Marc-Antoine Cyr, Francis Monty,
Erika Tremblay-Roy, Rébecca Déraspe. Vingt
textes ont été publiés chez Leméac, Lanctôt
et Dramaturges Éditeurs, et plusieurs ont été
traduits en anglais, en espagnol, en italien
et en portugais. Nous saluons le Centre des
auteurs dramatiques (CEAD), qui célèbre son
50e anniversaire. Nous lui devons beaucoup
collectivement pour le soutien aux auteurs et pour
le développement de la dramaturgie québécoise.
Nous amorçons cette 31e saison outillés d’une
salle de répétition que nous avons baptisée « la
132 » comme la route qui longe le fleuve de la
création. De Bouches Décousues au Merveilleux
voyage de Réal de Montréal (deux productions
nées en Gaspésie !), il y a 30 ans de création.
Et ça continue !
Cette saison, quatre productions sont en
diffusion : Le merveilleux voyage de Réal de
Montréal, Contes Arbour, Dubé du bout du Bic
et Papoul.
Et nous avons des projets à profusion. Cet
anniversaire, nous le voyons comme autant
de petits carrés de couleur lumineux derrière
lesquels se cachent des visages, de personnes
et de personnages pas toujours sages, des
petits morceaux de vie, d’art, de théâtre, qu’on
a partagés avec plus de 800 000 spectateurs
d’ici et d’ailleurs, pour tisser cette mosaïque
comme une courtepointe dans laquelle on
reconnait des costumes portés avec tendresse
et qui nous garde ensemble, bien au chaud.
Nous remercions tous ceux et celles qui nous ont
accompagnés au cours de ces trente années où
nous avons joué plus de 3 600 représentations :
les artistes et les travailleurs culturels; les
enseignants, les parents et grands-parents;
les programmateurs complices du Québec, du
Canada et de l’étranger.
Au plaisir de souffler nos 30 chandelles
avec vous !
Jasmine Dubé et Marc Pache
Cofondatrice et cofondateur
« Un grand gymnase d’école, avec le classique plancher froid sur lequel on est assis en indien.
Je m’étire le cou pour voir ma première pièce de théâtre dans MON école. Au début, ça parle d’un
gardien ou d’une gardienne qui fait des chatouilles pas drôles et « la p’tite bête qui monte, qui
monte » à l’enfant en pyjama sur ses genoux. Malaise. Ça parle des secrets qu’il ne faut pas
garder parce qu’ils nous empoisonnent l’existence. Ai-je imaginé cette toute petite fille qui va
parler à son professeur, à l’oreille, après la pièce ? Trente ans plus tard, j’entends presque chaque
semaine, dans mon bureau de CLSC, ce genre de secrets. Par des adultes en p’tits morceaux qui
les dévoilent pour la première fois. Plus âgés que moi, ou nés dans un autre pays, ils n’ont pas dû
voir « Bouches décousues» lorsqu’ils étaient petits... » Annabelle, juin 2015
Photos : Léonard Gagné, Rolline Laporte,
Camille McMillan, Michel Pinault, Yves Renaud
En 2005, nous faisons place à de jeunes auteurs
en créant Mika, l’enfant pleureur de Pascal
Chevarie et Léon le nul de Francis Monty en
coproduction avec le Théâtre d’Aujourd’hui et le
Théâtre de la Pire Espèce.
En 2006, TBD célèbre ses vingt ans et reçoit le Grand
Prix du Conseil des arts de Montréal « pour son
apport immense à la vitalité et au développement
du théâtre d’ici ». Nous créons Les Flaques de
Marc-Antoine Cyr, en coproduction avec PPS
Danse. En 2007, nous amorçons le travail autour
du triptyque Les Jardins d’enfants de Jasmine
Dubé. Nous présentons une première ébauche de
Marguerite destinée à un public de 18 mois et
plus, à Petits bonheurs, en 2009. La même année,
nous créons Les mauvaises herbes, dont le texte se
retrouve finaliste pour le Prix Michel-Tremblay et le
spectacle finaliste au Prix de la critique. En 2010,
nous présentons Marguerite au Festival Méli’Môme
à Reims et nous créons Ginkgo et la jardinière, en
coproduction avec le Théâtre Maât de Bruxelles.
Le 9 janvier 2011, le Théâtre Bouches Décousues
célèbre son 25e anniversaire. À cette occasion, le
livre TRACES est publié chez Dramaturges Éditeurs.
En 2013, trois créations voient le jour : Dubé du bout
du Bic de Jasmine Dubé, au festival Les coups de
théâtre ; Petite vérité inventée d’Erika Tremblay-
Roy, à la Maison Théâtre, et Contes Arbour de Sylvie
Gosselin, à Petits bonheurs Montréal.
En 2014, nous coproduisons Le merveilleux
voyage de Réal de Montréal de Rébecca Déraspe
avec le Théâtre de la Petite Marée et nous créons
Papoul de Jasmine Dubé, au festival Les Coups
de Théâtre.
Depuis sa création, le Théâtre Bouches
Décousues a produit vingt-deux spectacles,
totalisant 3 600 représentations qui ont
rejoint près de 800 000 spectateurs.
Créée en 1984, la pièce Bouches Décousues de
Jasmine Dubé a fait naître en 1986 le THÉÂTRE
BOUCHES DÉCOUSUES (TBD). Trois spectacles
pour la petite enfance suivent : Le Mot de passe
(1988), Jouons avec les livres (1990), Petit
Monstre/ Little Monster (1992).
En 1994, nous créons Pierrette Pan, ministre
de l’Enfance et des Produits dérivés. En 1995,
La Bonne Femme tourne une page d’histoire
en remportant trois Masques de l’Académie
québécoise du théâtre. Pour la première fois,
une production jeune public remporte le Masque
du Texte et de la Mise en scène. En 1998, La
Bonne Femme est invitée à Bruxelles, au Théâtre
La montagne magique. C’est la première sortie
européenne de TBD.
Suivent en 1997, Le bain/Bathtime, présenté
à plus de 600 reprises, et L’Arche de Noémie/
Norah’s Ark (1998), qui fait l’objet d’une
importante tournée en France et en Suisse. En
2000, c’est la création de La Mère Merle après
une résidence de cinq mois à l’école Saint-
Arsène. En 2001, nous créons Le Pingouin, en
coproduction avec le Théâtre français du Centre
national des Arts à Ottawa ; puis, en 2004, La
Couturière/The Dressmaker. Tous ces textes sont
signés par Jasmine Dubé.
Reconnu pour dire haut et fort que le théâtre
jeune public est un théâtre à part entière et
que les enfants ne sont pas que le public
de demain mais un public d’aujourd’hui, le
Théâtre Bouches Décousues est une compagnie
de recherche et de création dramaturgique qui
pose un regard tendre et critique sur le monde.
Le rapport adultes-enfants demeure un sujet
inépuisable et se retrouve au coeur de notre
travail. Notre mission artistique est de développer
la dramaturgie jeune public. En parrainant de
nouveaux auteurs, TBD favorise l’émergence de
nouvelles écritures.
le Théâtre Bouches Décousues
contribue au développement de la dramaturgie
Tout public à partir de 3 ans
Texte et mise en scène
Jasmine Dubé
Avec
Charles Dauphinais et
Christophe Papadimitriou
Cocorico !
Du chant du coq jusqu’à la berceuse de la poulette grise, Papoul s’active.
Tic Tac ! Tic Tac !
Entre ses occupations de papa et de travailleur,
Entre la pouletterie qui l’attend et le travail qui n’attend pas.
Entre les courses à faire et les rendez-vous d’affaires,
Entre le repas à préparer et l’histoire à raconter,
Papoul ne sait plus où donner de la tête.
Et hop ! Entre l’œuf ou la poule, Papoul fait de son mieux :
il couve, console, travaille, s’endort, en veillant sur ses petits cocos.
Heureusement, Grand-Papoul rythme les heures et veille sur la maisonnée.
Heureusement, Mapoul revient bientôt…
Décor et costumes : Patrice Charbonneau-Brunelle ;
Accessoires : Alain Jenkins, Éclairages : Luc Prairie ;
Musique et son : Christophe Papadimitriou, Assistance et
régie : Elise Henry ; Maquillages et coiffures : Angelo
Barsetti ; Conseillère au mouvement : Suzanne Trépanier.
Créé à l’automne 2014, à Montréal, au Festival Les Coups
de théâtre, Papoul a été présenté au printemps 2015 au
Festival Petits bonheurs de Montréal.
3 mai 2016 : Maison de la culture-Pointe-aux-Trembles
6-7 mai : Jonquière
10 au 22 mai : La Maison Théâtre
Horaire détaillé sur le site Web
Photo : Michel Pinault
Plus de vingt ans ont passé depuis la création de Petit Monstre. Jasmine Dubé
revisite le rapport père-fils à la lumière de ce 21e siècle de course et de
technologie où la vie familiale souffre toujours de « décalage horaire… ».
Humour et poésie sont au rendez-vous. Jeu d’acteur et musique se conjuguent
pour former un duo clownesque dans un univers scénographique ludique où
l’amour et la tendresse se transmettent de génération en génération.
1 / 10 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !