indications actuelles qui précisent
que le recouvrement constitue l’un
des principaux critères de
comptabilisation des produits selon
les modèles de l’IAS 18 et de l’IAS11.
Toutefois, nous ne prévoyons pas que
cette modification structurelle aura
une incidence importante sur le
montant ou le moment de la
comptabilisation des produits pour la
plupart des entités.
Options et obligations de rachat
Selon les indications actuelles, le
droit (option d’achat) ou l’obligation
(contrat à terme ou option de vente)
du vendeur de racheter l’immeuble
auprès de l’acheteur doit être analysé
attentivement afin de valider si les
risques et avantages importants ont
été transférés à l’acheteur. Si les
risques et avantages ont été
conservés par le vendeur, le contrat
constitue un accord de financement
et ne génère donc aucun produit.
Cependant, en vertu de
l’IFRS15, la comptabilisation d’un
accord de rachat dépend du type de
contrat (contrat à terme, option
d’achat, option de vente), de la
relation entre le prix de rachat et le
prix de vente initial, et, dans certains
cas, du rapport entre le prix de
rachat et la valeur de marché
attendue de l’actif à la date de rachat.
Dans plusieurs cas, un contrat qui
contient un accord de rachat sera
comptabilisé à titre de contrat de
location ou d’accord de financement.
Une analyse détaillée de ces accords
sera requise.
Le principe fondamental du modèle
de l’IFRS 15 est le fait que la
comptabilisation des produits repose
sur le moment où les obligations de
prestation «distinctes» sont remplies,
plutôt que sur le contrat pris dans son
intégralité. Un bien ou un service
promis est «distinct» si les deux
conditions suivantes sont remplies :
• le client peut tirer parti du bien
ou du service pris isolément ou
en le combinant avec d’autres
ressources aisément disponibles;
• le bien ou le service est
«séparable» (p. ex. le vendeur ne
fournit pas un important service
qui intègre, modifie ou
personnalise les diverses
obligations de prestation).
Dans le secteur de l’immobilier, il est
relativement commun qu’une entité
conserve une certaine forme de lien
avec le client après une vente. Ce lien
peut prendre plusieurs formes, y
compris des accords de rachat, des
garanties offertes par le vendeur ou
des obligations de prestation
supplémentaires. Par exemple, une
entité peut vendre un terrain en
s’engageant à l’aménager en concevant
et en construisant un centre
commercial sur ce même terrain.
L’entité devra évaluer si la vente, la
conception et la construction
représentent des obligations de
prestation distinctes ou une seule et
même obligation de prestation en
vertu de ces nouvelles indications.
Contrairement à la nouvelle
norme, les normes actuelles ne
fournissent presque aucune indication
sur la façon de déterminer les
composantes distinctes d’une
transaction. À la lumière des
nouvelles indications importantes, les
entités devront revoir attentivement
leurs contrats conclus avec des clients
afin de pouvoir déterminer l’incidence
sur leurs produits.
Étape 2 : Identifier les obligations de prestation
L’entité devra évaluer si la vente,
la conception et la construction
d’éléments représentent des
obligations de prestation distinctes
ou une seule et même obligation
de prestation en vertu de ces
nouvelles indications.
4 – Janvier 2015
Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits