Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits

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Une nouvelle norme mondiale sur la
comptabilisation des produits
Les répercussions pour le secteur de l’immobilier
Janvier 2015
L’International Accounting Standards Board (IASB) et le Financial Accounting Standards
Board des États-Unis ont publié leur nouvelle norme sur la comptabilisation des produits –
IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients
(l’ASU 2014-09 ou Topic 606 aux États-Unis). Ce bulletin résume les nouvelles exigences et
les répercussions qu’elles auront pour les entités du secteur de l’immobilier qui appliquent
les Normes internationales d’information financière (IFRS).
La nouvelle norme IFRS 15 remplace l’IAS 18 Produits des activités ordinaires,
l’IAS 11 Contrats de construction et l’IFRIC 15 Contrats de construction de biens
immobiliers, et fournit de nouvelles indications concernant plusieurs questions
importantes, telles que :
•De quelle façon le financement de l’achat d’un client par le vendeur touchera la comptabilisation des
produits?
•Comment comptabiliser une vente assujettie à un accord de rachat de l’actif (option d’achat, option de
vente ou contrat à terme)?
• À quel moment un groupe de biens ou services représente des obligations de prestation distinctes?
• De quelle façon les primes de performance doivent-elles être comptabilisées?
• Des modalités de paiement prolongées peuvent-elles affecter le montant total des produits comptabilisés?
• Les produits doivent-ils être comptabilisés progressivement ou à l’achèvement de la prestation?
• Les coûts d’obtention de contrats peuvent-ils être inscrits à l’actif ou doivent-ils être passés en charges?
L’IFRS 15 pourrait changer de manière significative le moment où s’effectue la comptabilisation et le montant des
produits comptabilisés. Dans ce contexte, les entités du secteur de l’immobilier voudront prendre le temps de
cerner et de comprendre toutes les implications importantes de la norme bien avant son entrée en vigueur.
À
VENDRE
Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits
Coup d’œil sur la nouvelle norme
La nouvelle norme remplace l’IAS 11, l’IAS 18 et l’IFRIC 15 et certaines autres
interprétations liées aux produits. Toutes les transactions qui entrent dans son
champ d’application seront analysées selon un modèle fondé sur le contrôle axé sur
les cinq étapes suivantes :
Étape 1 : Identifier les contrats conclus avec
le client
Étape 2 : Identifier les obligations de
prestation
Étape 3 : Déterminer le prix de transaction
Étape 4 : Répartir le prix de transaction
entre les obligations de prestation
Étape 5 : Comptabiliser les produits lorsque
les obligations de prestation sont remplies
ou à mesure qu’elles le sont
L’IFRS 15 change les critères visant à déterminer si les
produits sont comptabilisés à un moment précis ou
progressivement. L’IFRS 15 fournit également plus
d’indications sur plusieurs sujets (leur incidence prévue
sur le secteur de l’immobilier peut varier) où les IFRS
actuelles font défaut, comme :
• les accords de prestations multiples;
• les modifications de contrat;
• les contreparties autres qu’en trésorerie et les
contreparties variables;
• les droits de retour et autres options offertes aux
clients;
• les options et les accords de rachat d’un vendeur;
• les garanties;
• les entités agissant pour leur propre compte ou
comme mandataires (produits bruts par rapport
aux produits nets);
• les licences de propriété intellectuelle;
• les droits non exercés;
• les frais initiaux non remboursables;
• les accords de consignation et les ventes à livrer.
L’IFRS 15 exige la présentation d’informations
beaucoup plus étoffées sur les produits, y compris de
l’information concernant les soldes des contrats, les
obligations de prestation restant à remplir (carnet de
commandes) et les principaux jugements posés.
Dispositions transitoires et date
d’entrée en vigueur
L’IFRS 15 s’applique de manière rétrospective aux
exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017.
Certaines mesures de simplification sont toutefois
prévues, notamment la possibilité de ne pas retraiter
les chiffres des périodes comparatives. L’application
anticipée est permise.
2 – Janvier 2015
Secteur de l’immobilier
Les répercussions pour le secteur de
l’immobilier
La comptabilisation des produits dans le secteur de l’immobilier présente des défis
particuliers, notamment concernant les groupes complexes de biens ou services
interreliés, les garanties, le financement et d’autres formes de lien. Les directives
détaillées de l’IFRIC 15 ont été remplacées par de nouveaux critères, et les entités
devront faire preuve de jugement professionnel lors de la détermination de la
comptabilisation des ventes des unités résidentielles sur plan et des autres
transactions immobilières, à savoir si elle se fait progressivement ou à un
moment précis.
Étape 1 : Identifier les contrats
conclus avec le client
L’IFRS 15 s’applique à presque tous
les contrats conclus avec des clients
visant à fournir des biens ou des
services, à condition que l’accord
remplisse certaines conditions
additionnelles, notamment :
• le contrat a une substance
commerciale;
• les parties ont approuvé le
contrat;
• l’entité peut identifier les droits
de chaque partie et les conditions
de paiement;
• il est probable que l’entité
recouvrera la contrepartie.
Si des montants sont reçus d’un
client avant que toutes ces
conditions soient remplies, ils
doivent être présentés à titre de
passifs jusqu’à ce que les conditions
soient remplies ou jusqu’à ce que
l’une des situations suivantes
survienne :
• l’exécution est complétée et la
totalité de la contrepartie reçue
est non remboursable;
• le contrat a été résilié et la
contrepartie reçue est non
remboursable.
Financement
L’évaluation concernant le
recouvrement susmentionné prend
davantage de sens dans le cas où le
vendeur offre du financement à
l’acheteur de l’immeuble. Lors de
l’évaluation, l’entité tient compte de
la volonté des deux parties
d’exécuter leurs obligations
respectives aux termes du contrat.
L’évaluation de l’engagement d’un
acheteur relativement à l’acquisition
L’évaluation concernant le
recouvrement prend davantage
de sens dans le cas où le
vendeur offre du financement à
l’acheteur de l’immeuble.
d’un immeuble comprend
notamment l’évaluation du caractère
adéquat de l’acompte et de la
solvabilité de l’acheteur. Si le
recouvrement n’est pas probable, les
étapes suivantes du modèle ne sont
pas appliquées et toute
contrepartie reçue est
comptabilisée à titre de dépôt.
Cette approche diffère des
Janvier 2015 – 3
Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits
indications actuelles qui précisent
que le recouvrement constitue l’un
des principaux critères de
comptabilisation des produits selon
les modèles de l’IAS 18 et de l’IAS 11.
Toutefois, nous ne prévoyons pas que
cette modification structurelle aura
une incidence importante sur le
montant ou le moment de la
comptabilisation des produits pour la
plupart des entités.
Options et obligations de rachat
Selon les indications actuelles, le
droit (option d’achat) ou l’obligation
(contrat à terme ou option de vente)
du vendeur de racheter l’immeuble
auprès de l’acheteur doit être analysé
attentivement afin de valider si les
risques et avantages importants ont
été transférés à l’acheteur. Si les
risques et avantages ont été
conservés par le vendeur, le contrat
constitue un accord de financement
et ne génère donc aucun produit.
Cependant, en vertu de
l’IFRS 15, la comptabilisation d’un
accord de rachat dépend du type de
contrat (contrat à terme, option
d’achat, option de vente), de la
relation entre le prix de rachat et le
prix de vente initial, et, dans certains
cas, du rapport entre le prix de
rachat et la valeur de marché
attendue de l’actif à la date de rachat.
Dans plusieurs cas, un contrat qui
contient un accord de rachat sera
comptabilisé à titre de contrat de
location ou d’accord de financement.
Une analyse détaillée de ces accords
sera requise.
Étape 2 : Identifier les obligations de prestation
Le principe fondamental du modèle
de l’IFRS 15 est le fait que la
comptabilisation des produits repose
sur le moment où les obligations de
prestation « distinctes » sont remplies,
plutôt que sur le contrat pris dans son
intégralité. Un bien ou un service
promis est « distinct » si les deux
conditions suivantes sont remplies :
L’entité devra évaluer si la vente,
la conception et la construction
d’éléments représentent des
obligations de prestation distinctes
ou une seule et même obligation
de prestation en vertu de ces
nouvelles indications.
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•le client peut tirer parti du bien
ou du service pris isolément ou
en le combinant avec d’autres
ressources aisément disponibles;
•le bien ou le service est
« séparable » (p. ex. le vendeur ne
fournit pas un important service
qui intègre, modifie ou
personnalise les diverses
obligations de prestation).
Dans le secteur de l’immobilier, il est
relativement commun qu’une entité
conserve une certaine forme de lien
avec le client après une vente. Ce lien
peut prendre plusieurs formes, y
compris des accords de rachat, des
garanties offertes par le vendeur ou
des obligations de prestation
supplémentaires. Par exemple, une
entité peut vendre un terrain en
s’engageant à l’aménager en concevant
et en construisant un centre
commercial sur ce même terrain.
L’entité devra évaluer si la vente, la
conception et la construction
représentent des obligations de
prestation distinctes ou une seule et
même obligation de prestation en
vertu de ces nouvelles indications.
Contrairement à la nouvelle
norme, les normes actuelles ne
fournissent presque aucune indication
sur la façon de déterminer les
composantes distinctes d’une
transaction. À la lumière des
nouvelles indications importantes, les
entités devront revoir attentivement
leurs contrats conclus avec des clients
afin de pouvoir déterminer l’incidence
sur leurs produits.
Secteur de l’immobilier
Étape 3 : Déterminer le prix de
transaction
Selon l’IFRS 15, le prix de
transaction est le montant de la
contrepartie à laquelle l’entité
s’attend à avoir droit en échange de
la fourniture de biens ou de services
promis à un client. Cette contrepartie
peut inclure des montants fixes ou
variables, ou les deux.
Contrepartie variable
Selon l’IFRS 15, le vendeur doit
estimer la contrepartie variable (p. ex.
les bénéfices futurs sur la vente d’un
immeuble ou les frais de gestion
fondés sur le rendement) à l’aide de la
méthode de la valeur attendue
(montants pondérés par leur
probabilité d’occurrence) ou de la
méthode du montant le plus probable.
Cette estimation est assujettie à une
limitation, de sorte que la contrepartie
variable est incluse dans le prix de
transaction uniquement dans la
mesure où il est fortement probable
qu’une modification ultérieure de
l’estimation n’entraînera pas de
renversement important du montant
cumulatif des produits. Cela diffère
des indications actuelles qui mettent
l’accent sur le fait qu’il soit probable
ou non que les niveaux de
performance spécifiés seront atteints
et que le montant puisse être évalué
de façon fiable. Bien qu’il faille faire
preuve de jugement pour évaluer la
contrepartie variable selon le
nouveau modèle, nous croyons que
pour de nombreuses entités, ces
exigences n’auront aucune incidence
importante.
Valeur temps de l’argent
Dans le secteur de l’immobilier, les
conditions de paiement peuvent varier
selon la nature de l’entente, les
ressources financières de l’acheteur et
de nombreux autres facteurs. Selon
l’IFRS 15, le prix de transaction est
ajusté si les conditions de paiement
donnent lieu à une « composante
financement importante ». L’IFRS 15
fournit des indicateurs afin d’aider
une entité à déterminer si une
composante financement importante
existe dans un contrat, y compris
(entre autres choses) la relation entre
la contrepartie promise et le prix de
vente au comptant, et l’intervalle entre
la livraison des biens ou des services
promis et le moment du paiement par
Dans le secteur de
l’immobilier, les conditions
de paiement peuvent varier
selon la nature de l’entente,
les ressources financières de
l’acheteur et de nombreux
autres facteurs.
le client. Lorsque l’intervalle entre la
prestation et le recouvrement
n’excède pas un an, les effets de la
composante financement peuvent être
ignorés. Dans le cas contraire, les
effets d’une composante financement
importante sont comptabilisés
séparément des produits. Selon
l’IAS 18, l’accent est mis sur
l’évaluation de la juste valeur de la
contrepartie à recevoir, alors que
l’IFRS 15 vise à comptabiliser les
produits équivalant au prix que le
client aurait payé s’il avait payé au
comptant.
Janvier 2015 – 5
Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits
Étape 4 : Répartir le prix de transaction
entre les obligations de prestation
Lorsqu’une entité détermine qu’un
contrat comprend plus d’une
obligation de prestation, elle doit
répartir le prix de transaction entre les
obligations de prestation en proportion
des prix de vente spécifiques au
moment de la passation du contrat.
Estimation du prix de vente
spécifique
L’IFRS 15 définit un prix de vente
spécifique comme le « prix auquel
une entité vendrait séparément à un
client un bien ou un service promis ».
La meilleure indication du prix de
vente spécifique est le prix observable
facturé par l’entité, s’il est disponible.
Lorsque le prix n’est pas observable
(ce qui, à notre avis, sera le cas pour
de nombreux contrats immobiliers et
contrats de construction), l’entité
estime le prix de vente spécifique au
moyen de toute l’information
disponible, en maximisant l’utilisation
des données d’entrée observables.
L’IFRS 15 propose (sans pour autant
l’exiger) trois méthodes possibles, à
savoir :
•l’évaluation du marché avec
ajustement;
•le coût attendu plus marge;
• la méthode résiduelle.
La portée de l’incidence des
nouvelles indications pour une
entité dépendra de la
méthode comptable adoptée
en vertu des normes
existantes.
L’IAS 18 fournit peu de détails sur la
répartition des produits entre les
diverses obligations de prestation
d’un contrat et l’IAS 11 en fournit
encore moins. Par conséquent, la
portée de l’incidence des nouvelles
indications pour une entité dépendra
de la méthode comptable adoptée en
vertu des normes existantes.
Étape 5 : Comptabiliser les produits lorsque les
obligations de prestation sont remplies ou à mesure
qu’elles le sont
En vertu de l’IFRS 15, les produits
attribués à une obligation de
prestation sont comptabilisés lors du
transfert du contrôle du bien ou du
service promis (c.-à-d. l’actif). Cela a
lieu progressivement ou à un
moment précis, le tout étant
fonction de la satisfaction ou non
d’une condition parmi trois
conditions précises possibles.
Vente d’unités résidentielles
« sur plan »
Selon l’IFRS 15, afin de pouvoir
comptabiliser un profit sur la vente
d’une unité résidentielle avant que la
construction ne soit achevée et avant
que les acheteurs individuels aient
commencé à occuper leur unité, l’une
des trois conditions suivantes
Transfert progressif ou à un moment précis
Progressivement
Transfert du
contrôle du bien ou
du service au client
À un moment précis
6 – Janvier 2015
indiquant que le contrôle de l’unité
est transféré progressivement doit être
remplie :
• le client reçoit et consomme les
avantages au moment de la
prestation effectuée par l’entité;
• le client obtient le contrôle de
l’actif au fur et à mesure de la
création ou de la valorisation de
celui-ci;
• l’actif ne peut être utilisé
autrement par le vendeur et ce
dernier a droit à un paiement au
titre de la prestation effectuée
jusqu’à la date considérée.
Si aucune de ces conditions n’est
remplie, l’entité comptabilise les
produits à un moment précis.
Secteur de l’immobilier
Lors de l’évaluation de la
troisième condition (« aucune autre
utilisation »), l’entité tient compte de
toute limitation contractuelle ou
pratique qui l’empêcherait de
transférer l’unité à un autre client.
Cela pourrait comprendre, entre
autres, des modalités contractuelles
qui indiquent une unité vendue
précise (p. ex. : appartement no 408) ou
des coûts de modification importants
qui seraient nécessaires pour rendre
l’unité convenable pour un autre
client. Concernant le droit à un
paiement au titre de la prestation
effectuée jusqu’à la date considérée,
l’entité se demande si elle a droit de
réclamer un montant en cas de
résiliation du contrat par le client pour
des raisons autres que la nonexécution de la prestation par l’entité.
Afin de remplir cette condition, le
droit de recevoir un paiement va
au-delà du simple remboursement des
coûts engagés et reflète le prix de vente
normal de la prestation jusqu’à la date
considérée (c.-à-d. incluant une
marge). Lors de cette évaluation,
l’entité tient compte des conditions du
contrat spécifique, de toute pratique
commerciale habituelle et de tout
précédent jurisprudentiel local qui
pourraient toucher le caractère
exécutoire des droits contractuels.
Selon les IFRS existantes, un
contrat de construction d’un
immeuble peut entrer dans le champ
d’application de l’IAS 11 ou de
l’IAS 18. La détermination de la
norme est une question de jugement
qui dépend des conditions de l’entente
et des faits et circonstances connexes.
L’IFRIC 15 fournit des indications
sur la question de savoir si un contrat
lié à la construction d’un immeuble
entre dans le champ d’application de
l’IAS 11 ou de l’IAS 18 et si les
produits connexes doivent être
comptabilisés à un moment précis,
soit de la même façon que pour la
vente d’un bien, ou progressivement.
En nous fondant sur la structure des
contrats de vente typiques des unités
résidentielles sur plan, nous estimons
que certaines entités pourraient devoir
modifier leurs pratiques
conformément aux nouvelles
indications. En raison de
l’introduction des nouvelles
indications, il est important de retenir
que les règles du jeu ont peut-être été
modifiées et qu’un examen attentif des
faits et circonstances sera nécessaire,
notamment les conditions
contractuelles, l’environnement
juridique et les pratiques
commerciales habituelles.
Selon les IFRS existantes,
un contrat de construction d’un
immeuble peut entrer dans le
champ d’application de l’IAS 11 ou
de l’IAS 18. La détermination de la
norme est une question de jugement
qui dépend des conditions de
l’entente et des faits et
circonstances connexes.
l’acheteur. Si la garantie est structurée
d’une façon telle que le contrôle de
l’immeuble n’a pas été transféré à
l’acheteur, il est possible qu’aucun
produit ne puisse être comptabilisé
avant que la garantie n’expire. Si le
vendeur garantit le financement de
l’acheteur, le vendeur applique
l’IFRS 15 pour déterminer le moment
où il comptabilise le produit de la
garantie et celui de la vente des biens.
Des principes semblables s’appliquent
selon les IFRS existantes, lors de
l’application de l’IAS 18.
Garanties
Dans certains contrats immobiliers, un
vendeur garantit le rendement de
l’investissement du client ou le
rendement sur cet investissement sur
une période prolongée. Dans ces
situations, l’entité doit déterminer si le
contrôle de l’actif a été transféré à
Janvier 2015 – 7
Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits
Autres indications
Coûts du contrat
L’IFRS 15 exige d’une entité qu’elle
comptabilise en tant qu’actifs les
coûts marginaux d’obtention d’un
contrat si elle s’attend à les
recouvrer. Les coûts marginaux
d’obtention d’un contrat sont ceux
que l’entité n’aurait pas engagés si
elle n’avait pas obtenu le contrat
(p. ex. certaines commissions de
vente). Les coûts qui sont engagés
que le contrat soit obtenu ou non
(p. ex. les coûts d’un appel d’offres)
doivent être comptabilisés en charges
au moment où ils sont engagés, à
moins qu’ils ne soient explicitement
facturables au client que le contrat
soit obtenu ou non.
Informations à fournir
Toutes les entités, et particulièrement
celles dont les contrats ont une durée
qui excède un an, devront fournir
davantage d’informations
comparativement à celles déjà exigées.
Par conséquent, les systèmes et les
processus devront intégrer et résumer
l’information supplémentaire qui
devra être présentée conformément
aux nouvelles exigences.
www.rcgt.com
À propos de Raymond Chabot Grant Thornton
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considérées comme un conseil technique pour vous ou votre organisation
sans l’avis d’un conseiller d’affaires professionnel. Pour de plus amples
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Traduction : en cas de divergence, la version originale anglaise a préséance.
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Les coûts qui sont engagés
que le contrat soit obtenu ou non
(p. ex. les coûts d’un appel d’offres)
doivent être comptabilisés en
charges au moment où ils sont
engagés, à moins qu’ils ne soient
explicitement facturables au client
que le contrat soit obtenu
ou non.
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