Lycée J-B Schwilgué - SELESTAT
GROSSHENY L.
1. Etude de l’établissement du courant dans une bobine (TP7:RL).
Expérience 3
La tension aux bornes du résistor donne une
image (à la valeur R près) de l’intensité.
On constate que le courant ne s’établit pas
instantanément (i met un certain temps pour passer
de 0V à 1,2V), la bobine s’oppose à
l’établissement du courant.
Pour caractériser ce phénomène transitoire, on défini une constante de temps τ (comme pour le
dipôle RC).
2. Tension aux bornes d’une bobine (courbe voir TP 7).
Expérience 4
Visualisons la tension aux bornes de la bobine, aux bornes du GBF et aux bornes
de la résistance (afin d’avoir l’intensité)
Visualisons Ugbf, U
L
et I et observons les courbes :
• L’intensité est toujours positive.
• La tension aux bornes de la bobine n’est pas
proportionnelle à l’intensité du circuit.
• A l’établissement du courant, il y a une surtension
aux bornes de la bobine. La tension UL diminue
tout en restant positive pendant le phénomène
transitoire d’établissement du courant.
• Lors de la coupure du courant, la tension aux bornes
de la bobine est négative.
Calculons di/dt et traçons U
L
en fonction de di/dt.
• On obtient une droite donc U
L
= k .di/dt ou k est une caractéristique de la bobine.
La tension aux bornes d’une bobine idéale est U
L
= L.
di
L représente l’inductance de la bobine en Henry.
Remarque
Une bobine se décompose en une bobine idéale en série avec un résistor : U
L
= L.
di
+ r.i
dt
di
L
r.i
L,r