- Dans un premier temps, il faut regarder la zone correspondant à σ=1700 cm-1. Cela
correspond au groupe carbonyle C=O. Dans le cas du spectre de l’aspirine, on peut
voir deux pics très intenses correspondant au groupe carbonyle.
On constate que le premier pic à 1700 cm-1 correspond à un groupe C=O. En
regardant dans un tableau permettant d’identifier les pics, on constate que ce groupe
C=O correspond à un acide carboxylique.
De plus, le deuxième pic correspondant au groupe C=O se situe environ à 1740 cm-1.
Il s’agit donc de l’ester. On peut selon ce même principe détecter la présence d’un
groupe aldéhyde ou encore d’un groupe cétone.
Pour pouvoir distinguer s’il s’agit d’une cétone, d’un ester … il faut trouver la
présence d’autres bandes caractéristiques.
⁃ Dans un deuxième temps, il faut étudier le spectre aux alentours de 3000/3500
cm-1 pour détecter la présence d’un groupe hydroxyle. On remarque que c’est le cas
pour la molécule d’aspirine. Il y a une bande large correspondant à des groupes OH
liés. Cela signifie que ces groupes correspondent à des molécules en grosse
concentration liées entre elles par des liaisons hydrogènes. Ces liaisons provoquent
une diminution du nombre d’ondes, la bande se décale donc légèrement vers la
gauche et s’élargit. A l’inverse, si l’on obtient une solution d’alcool très diluée ou à
l’état gazeux, on obtient ce que l’on appelle des groupes OH libres. Il n’y a donc
aucune liaison hydrogène. Pour justifier que la molécule contient la fonction ester, on
constate dans la zone de l’empreinte digitale une bande intense, aux environs de
1200 cm-1 correspondant à la liaison simple C-O présente dans les esters.
⁃ Enfin, si nous ne notifions pas la présence de groupe CO ou groupe hydroxyle,
il nous reste à justifier la présence d’une liaison CH. Pour les alcanes, la bande se
situe entre 2850 et 2950 cm-1, entre 3050 et 3080 cm-1 pour les alcènes et entre 3020
et 3050 cm-1 pour les groupes aromatiques. De plus, pour repérer un alcène, il faut
détecter la présence d’une bande aux environ de 1640 cm-1 correspondant à une
liaison C=C. Pour un groupe aromatique, il faut repérer une liaison C=C aux environs
de 1450 cm-1.
Finalement, on en conclue que l’analyse d’une spectroscopie infrarouge permet de
détecter la présence de certains groupes fonctionnels, donc de certaines liaisons dans
une molécule.
Très bon résumé. Tu a repris l'essentiel des idées principales du cours.