1 2 Merci à tous nos collègues pour leurs temps et leurs efforts. Colophon Rédaction : service Développement durable Traduction : service Traduction Lay-out : O. Hullaert, V. Van der Linden Photographie : S. Vincke, L. Genneret, C. Renard Illustrations : O. Hullaert Editeur responsable : Jean-Paul Janssens, 115 boulevard de Waterloo – 1000 Bruxelles Déclaration environnementale 2016. Mise à jour des données 2015 Déclaration environnementale 2016. Mise à jour des données 2015 Mot du Président Au cours de ces dernières années, mon organisation a mis en place plusieurs projets pour intégrer les composantes du développement durable dans son fonctionnement et promouvoir une meilleure prise de conscience des enjeux environnementaux. Dans une logique de continuité, le comité de direction a décidé en mars 2015 de doter l’administration centrale d’un cadre global de gestion environnementale. L’objectif est clair : le SPF Justice est résolu à travailler avec ses partenaires pour réduire de manière rationnelle et structurée son impact sur l’environnement et pour atteindre un haut niveau de qualité environnementale. 3 Ce système de management environnemental concerne les activités menées au sein du siège central du SPF, situé Boulevard de Waterloo 115 à 1000 Bruxelles, à l’exception des activités politiques de la cellule stratégique du ministre de la Justice. Les services et directions qui n’occupent pas ce bâtiment sont également invités à adopter des mesures et bonnes pratiques environnementales. Grâce aux efforts consentis par mes services, le SPF Justice a reçu en juillet 2015 la certification ISO 14001 et l’enregistrement EMAS pour son système de gestion environnementale pour la période 2015-2018. La présente déclaration vous présente l’évolution de nos performances environnementales et traduit concrètement l’engagement de mon département. Je tiens à remercier vivement tous les collaborateurs du SPF pour leur motivation et leur implication dans la mise en œuvre de ce nouveau défi. Chacun de leurs gestes contribue à atteindre un plus grand respect de l’environnement dans nos comportements quotidiens et nos missions. Jean-Paul Janssens Président du comité de direction 4 INDEX Mot du Président ................................................................................................................................................3 1. LE SERVICE PUBLIC FEDERAL JUSTICE ................................................................................................... 6 1.1 – Présentation .................................................................................................................................. 6 1.2 – Mission.......................................................................................................................................... 6 1.3 – Structure ....................................................................................................................................... 7 2. NOTRE POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE ............................................................................................ 8 3. DESCRIPTION DE NOTRE SYSTÈME DE MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL ......................................... 9 3.1 – Qu’est-ce qu’un système de management environnemental ? ........................................................ 9 3.2 – Domaine d’application ................................................................................................................. 10 3.3 – Responsabilité ............................................................................................................................. 10 3.4 – Comment est-t-il appliqué? ......................................................................................................... 11 4. NOS ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX ................................................................................................ 13 5. NOS OBJECTIFS ENVIRONNEMENTAUX.............................................................................................. 16 5.1 – Le papier ..................................................................................................................................... 18 5.2 – L’énergie ..................................................................................................................................... 20 5.3 – L’eau ........................................................................................................................................... 22 5.4 – Les déchets .................................................................................................................................. 23 5.5 – La mobilité .................................................................................................................................. 26 5.6 – Les achats .................................................................................................................................... 29 5.7 – La biodiversité ............................................................................................................................. 32 5.8 – Les émissions CO2 ........................................................................................................................ 32 6. NOS FORMATIONS ET NOTRE SENSIBILISATION ................................................................................ 33 7. NOTRE COMMUNICATION ............................................................................................................... 35 8. NOS ASPECTS REGLEMENTAIRES ET AUTRES EXIGENCES .................................................................... 36 9. NOTRE PROCHAINE DECLARATION ENVIRONNEMENTALE.................................................................. 37 10. CONTACT ....................................................................................................................................... 37 11. DECLARATION DU VERIFICATEUR ENVIRONNEMENTAL RELATIVE AUX ACTIVITES DE VERIFICATION ET DE VALIDATION.................................................................................................................................... 39 5 1. LE SERVICE PUBLIC FEDERAL JUSTICE 1.1 – Présentation Le SPF Justice est l’un des plus anciens services publics en Belgique. C’est en 1830 que fut créé le comité de la Justice en même temps que les comités des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de la Sûreté publique, des Finances et de la Guerre. Depuis, le ministère de la Justice a connu plusieurs changements. En 2002, le ministère est devenu un service public fédéral (SPF) dans le cadre de la modernisation de la fonction publique. Au cours de cette deuxième décennie, la Justice est arrivée à un tournant historique dans son évolution. Dans le cadre de la sixième réforme institutionnelle de l’État, la Justice a vécu une transformation importante qui s’est concrétisée par une défédéralisation d’une série de ses compétences et des Maisons de justice, transférées en janvier 2015 aux Communautés. L’Ordre judiciaire connaît une évolution unique avec la création de nouveaux arrondissements en 2014, la réforme des juridictions et un accroissement de leur autonomie dans la gestion quotidienne. Le monde pénitentiaire vit aussi une évolution remarquée. La Justice occupe plus de 22000 collaborateurs, principalement répartis entre l’ordre judiciaire et les établissements pénitentiaires, et compte plus de 320 bâtiments, qui sont mis à sa disposition par la Régie des bâtiments. Pour l’année, le SPF Justice gère un budget propre de 1,8 milliards d’euros. 1.2 – Mission À la croisée des trois pouvoirs constitutionnels, les missions du SPF Justice expriment sa raison d'être et soulignent les tâches essentielles de son organisation : la préparation et la mise en œuvre de la législation nationale et supranationale et l’appui au/à la ministre de la Justice, et ce dans le cadre de ses domaines de compétence ; l’encadrement et l’appui opérationnel au pouvoir judiciaire, en privilégiant la concertation, la coordination et le développement de l'organisation ; l'exécution de façon effective des décisions judiciaires et administratives en garantissant la sécurité juridique et l'égalité de traitement de toutes les parties concernées. Dans l’exécution de ses missions, le SPF Justice informe et est à l’écoute du citoyen et de ses partenaires afin de pouvoir répondre de manière rapide et adéquate aux besoins et nécessités actuels. 6 1.3 – Structure Le SPF Justice est organisé en trois directions générales, responsables de l’exécution des missions de base du SPF, et trois services d’encadrement, responsables de l’encadrement nécessaire pour l’ensemble de l’organisation. Il soutient également les commissions et les institutions qui dépendent directement du ministre de la Justice. 7 Les services du Président soutiennent le SPF Justice à travers le soutien stratégique au comité de direction et l’appui à l’opérationnalisation de la stratégie, l’encadrement de la communication et des initiatives en matière de développement durable, le soutien juridique, la coordination des relations internationales et des questions parlementaires, ainsi que la prestation de services facilitaires pour les services centraux. La partie de l’organigramme incluse dans le système de management environnemental est renseignée en vert. 2. NOTRE POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE 8 3. DESCRIPTION DE NOTRE SYSTÈME DE MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL 3.1 – Qu’est-ce qu’un système de management environnemental ? Un système de management environnemental (SME) est un outil de gestion qui a pour objectif d’améliorer les performances environnementales d’une organisation. Cet outil favorise l’intégration de l’environnement dans la gestion d’une organisation. Le SME implanté au sein du SPF Justice répond aux exigences de la réglementation européenne EMAS III (Règlement CE n°1221/2009 du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2009 concernant la participation volontaire des organisations à un système communautaire de management environnemental et d’audit) et de la norme ISO 14001 (2004). La construction de notre SME repose sur le modèle d’amélioration continue de « la roue de Deming », également appelé modèle Plan – Do – Check – Act ou cycle PDCA. Les différentes étapes de construction de notre SME sont présentées dans les chapitres suivants et s’articulent selon le schéma suivant: Source: “Formation des éco-auditeurs” – Coordination Environnement, COREN asbl Pour en savoir plus : http://ec.europa.eu/environment/emas/index_en.htm 9 3.2 – Domaine d’application Actuellement, le système de management environnemental concerne toutes les activités menées au sein du siège central du SPF (Boulevard de Waterloo 115 à 1000 Bruxelles), à l’exception des activités politiques de la cellule stratégique du ministre de la Justice et des activités exercées dans les parties privatives (conciergerie). Sont concernées les activités liées : au conseil du ministre de la Justice dans le domaine du droit civil, du droit pénal et des droits de l’homme (préparation et mise en œuvre de la législation nationale et supranationale, appui au ministre de la Justice dans le cadre de ses domaines de compétence) ; à la politique des ressources humaines et au développement de l’organisation (planification stratégique des besoins en personnel des services centraux, sélection et recrutement de collaborateurs qualifiés, gestion administrative et financière des dossiers du personnel des services centraux) ; au fonctionnement quotidien du SPF sur le plan des finances, du budget et du contrôle de gestion ainsi qu’à la logistique (politique d’achat commune et cohérente pour tout le SPF, politique de gestion des bâtiments) ; au soutien stratégique au comité de direction et à l’appui à l’opérationnalisation de la stratégie, l’encadrement de la communication et des initiatives en matière de développement durable, au soutien juridique, à la coordination des relations internationales et des questions parlementaires, ainsi qu’à la prestation de services facilitaires pour les services centraux. Le choix des activités du siège central répond à la demande du conseil des ministres de 2009 et présente des avantages : le bâtiment hébergeant ces activités est une implantation importante du SPF Justice à Bruxelles; le bâtiment hébergeant ces activités est occupé par le comité de direction. Le siège central est occupé et configuré de la manière suivante : nombre de collaborateurs calculés en équivalents temps plein (ETP) : 530,33 collaborateurs ETP du SPF, en ce compris les membres de la cellule stratégique du ministre, pour l’année 2015 ; surface : environ 28000 m² de surface brute (pour près de 18200 m² de surface utile) répartis sur 10 étages, dont un sous-sol et un étage regroupant des installations techniques, entièrement occupés par les collaborateurs du SPF Justice à l’exception d’un étage et demi mis à la disposition de la cellule stratégique du ministre. Un parking extérieur est prévu pour recevoir 13 véhicules ; affectation : principalement des bureaux et quelques salles de réunion mais aussi une cuisine, une cafétéria, une bibliothèque ouverte au public, un service de reprographie, une menuiserie et des espaces dédiés à l’archivage ; particularité : le bâtiment appartient à un propriétaire privé et est loué à la Régie des Bâtiments qui le met ensuite à la disposition du SPF Justice. L’entretien du bâtiment est partiellement réalisé par une société partiellement sous-traitante du propriétaire. Ces circonstances limitent notre pouvoir d’action sur l’amélioration de certaines performances environnementales. 3.3 – Responsabilité Le service Développement durable est chargé de la mise en œuvre, du maintien et du suivi du SME. Il relève de la direction opérationnelle des services du Président et travaille en étroite collaboration avec les services directement impliqués par le système de management environnemental. Afin d’assurer la viabilité et la pérennité du système de management environnemental, la direction est tenue de fournir les ressources humaines, budgétaires et matérielles indispensables. Le bon fonctionnement du système et la maîtrise des impacts environnementaux sont également l’affaire de tous. Chaque collaborateur contribue à améliorer nos performances environnementales en intégrant l’environnement dans ses comportements quotidiens, ses projets et dossiers et en appliquant les bonnes pratiques environnementales. 10 3.4 – Comment est-t-il appliqué? Analyse environnementale Activités de bureau Collecte des données : consommation de papier achats (critères durables dans les marchés publics, véhicules, consommables écologiques, produits de nettoyage) électricité / gaz / eau mobilité déchets produits et déchets dangereux Étude de la conformité du permis d’environnement et autres obligations Analyse du sondage d’opinion auprès du personnel Workshop sur les actions et bonnes pratiques environnementales Missions des services Conformité du permis d’environnement des bâtiments de l’administration centrale Bâtiments de l’administration centrale couverts par un SME Amélioration des performances environnementales des bâtiments de l’administration centrale Politique d’achat durable Formation et sensibilisation des collaborateurs Digitalisation progressive, dans certains dossiers, de documents et formulaires échangés avec les parties prenantes Choix des activités et aspects ayant le plus d’impact sur l’environnement Politique environnementale Plan d’actions SME objectifs chiffrés actions 2013-2017 cycle annuel Monitoring Suivi régulier du plan d’actions SME et des objectifs (et preuve de mise en œuvre) Suivi régulier des bonnes pratiques et des exigences du permis (entretiens effectués, attestations archivées, respect des exigences) Mise en œuvre Manuel et procédures (expliquant comment faire) Registres (actant les preuves du SME) Tâches et responsabilités (qui fait quoi ?) Bonnes pratiques environnementales Formation et sensibilisation À corriger ? Suivi annuel des indicateurs de performances Sondage sur la prise en compte de l’environnement : suivi des marchés publics opinion du personnel Audits internes Non conformités ? 11 Focus : Auditeur interne EMAS au SPF Justice Christine Tacq, Attaché au Service Contentieux et Avis juridique Vu ma sensibilité aux sujets qui touchent à l’environnement, j’ai apprécié de découvrir la réflexion et le travail menés au sein du département sur les objectifs visant à limiter l’impact de nos activités sur l’environnement. 12 Ce que m’apporte la pratique des audits, ce sont avant tout des rencontres avec des services et des personnes dans des fonctions parfois méconnues. C’est le plaisir d’exercer ses capacités d’écoute et de mettre en pratique des techniques de communication a priori peu impressionnantes mais qui s’avèrent efficaces. C’est également le plaisir de travailler en équipe, avec des personnes qui partagent les mêmes préoccupations environnementales et dans un contexte bilingue. C’est aussi la découverte de « l’envers du décor ». J’ai pu ainsi découvrir des lieux où les fonctions que j’exerce habituellement au département n’avaient aucune chance de me mener, comme les installations de chauffage au sommet du bâtiment ! Cette expérience me permet de réaliser, dans la réalité du terrain, qu’une bonne gestion environnementale passe d’abord par des individus, par la bonne volonté de chacun et l’adhésion à un projet commun. Or, les audits permettent de se rendre compte que le niveau de sensibilisation et de connaissance environnementale est très variable au sein du personnel. Pour l’efficacité du projet, chacun - quelle que soit sa fonction - devrait pouvoir comprendre quels sont les objectifs du département en la matière, leurs impacts concrets, et le rôle qu’il peut jouer à son niveau pour les atteindre. Dans une structure où travaillent autant de personnes aux préoccupations et sensibilités probablement très diversifiées, il m’apparaît que, dans le domaine de la gestion environnementale comme dans d’autres, la qualité de la communication est fondamentale. Geert Slootmans, Attaché au Service Contentieux et Avis juridique En tant qu’auditeur EMAS, je trouve enrichissant d’avoir un contact direct avec les autres service du SPF. Cela me donne un meilleur aperçu de la manière dont ils travaillent et des défis auxquels ils sont confrontés. J’ai aussi pu constater que beaucoup de collaborateurs accueillent positivement les principes de base du SME et qu’ils s’emploient déjà à les respecter dans leurs comportements quotidiens. J’ai également le sentiment qu’on est prêt à adopter les points d’amélioration qui se présentent car un audit EMAS est mené de manière à laisser les services concernés formuler leurs propres propositions qui tiennent compte des adaptations qui peuvent effectivement être mises en œuvre. 4. NOS ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX Pour mettre en place son système de management environnemental, le SPF Justice a effectué une analyse détaillée des activités du siège central afin de relever les activités ayant un impact significatif sur l’environnement. L’impact peut se situer au niveau de la consommation de matières premières, d’énergie et d’eau ainsi qu’au niveau des déchets, des rejets d’eau ou dans l’air du bruit ou de la mobilité. L’analyse environnementale des activités est réalisée en distinguant : d’une part les aspects associés aux activités de bureau telles que l’éclairage et le chauffage, l’utilisation de moyens informatiques, l’impression de documents, le déplacement de personnes, le stockage et le tri de déchets, etc. ; et d’autre part les aspects associés aux missions exercées par le SPF Justice, c’est-à-dire aux activités exécutées par les agents du SPF dans le cadre des compétences du SPF, en ce compris la formation et la sensibilisation du personnel, la communication interne et externe, la gestion des achats, la gestion du bâtiment et des installations techniques, etc. L’aspect environnemental d’une activité peut être en outre qualifié de direct ou d’indirect au sens du règlement EMAS, en fonction de la maîtrise directe ou indirecte du SPF sur cet aspect. Un aspect environnemental direct est associé aux activités, produits et services de l’organisation elle-même sur lesquels elle exerce un contrôle opérationnel direct. Un aspect environnemental indirect peut résulter d’une interaction entre une organisation et des tiers sur laquelle l’organisation est susceptible d’influer dans une mesure raisonnable. Pour ce premier cycle, la direction du SPF Justice a décidé de concentrer ses efforts sur les aspects environnementaux significatifs qualifiés de directs au sens du règlement EMAS et de la norme ISO 14001. Les résultats de l’analyse environnementale ont permis d’identifier les aspects environnementaux significatifs, de fixer des objectifs et de planifier des actions afin de diminuer les nuisances à l’environnement et d’améliorer les performances environnementales. 13 Les aspects significatifs retenus sont les suivants : la présence l’application de certaines conditions d’exploiter dans le cadre du permis d’environnement (par exemple : le changement de fluide frigorigène dans les installations frigorifiques pour prévenir la pollution de l’air, le compartimentage de la menuiserie pour lutter contre le risque d’incendie) et la transmission des documents à Bruxelles-Environnement ; la consommation d’électricité pour éclairer les locaux, alimenter le matériel IT et les installations techniques ; la déperdition d’énergie due à des châssis en simple vitrage ; la consommation d’eau et le rejet des eaux usées ; la production importante de déchets (à savoir les déchets assimilables aux déchets ménagers, le mobilier déclassé, les déchets dangereux solides et liquides, les déchets d’équipements électriques et électroniques, les déchets d’emballage, les palettes de bois, les déchets de bois utilisés en menuiserie), en ce compris la collecte sélective et l’enlèvement selon les filières appropriées ; le tri et le stockage des déchets dangereux dans les armoires et locaux adaptés ; le stockage de produits dangereux et inflammables dans les armoires et locaux adaptés ; le manque d’installation facilitant l’usage du vélo ; l’achat de produits non-écolabellisés ou de produits tenant partiellement compte de critères environnementaux par les services techniques et la menuiserie ; le manque de sensibilisation des sous-traitants, fournisseurs et soumissionnaires à notre démarche de bonne gestion environnementale ; le manque de prise en compte de critères de développement durable dans la politique d’achat de biens et de services ; la sensibilisation des autres directions et services n’occupant pas le siège central ; l’absence d’archivage systématisé des attestations de contrôle et d’entretien des installations ; le contrôle et l’entretien régulier des installations techniques et du système antiincendie ; la mise à disposition d’espace de stockage suffisant et approprié pour l’archivage des documents et l’entreposage des déchets en attente d’enlèvement ; la maîtrise des risques de pollution en cas de fonctionnement anormal ou accidentel des installations techniques et en cas de stockage inapproprié de produits et déchets dangereux (pollution de l’air, pollution sonore, pollution du sol, pollution de l’eau) ; la mise en conformité des permis d’environnement des bâtiments occupés par le SPF. Les aspects environnementaux indirects relevant des missions de base du SPF Justice seront examinés au cours de ce premier cycle de gestion environnementale. Notons déjà que les activités de la direction générale Législation, libertés et droits fondamentaux relèvent du champ d’application du système de management environnemental. Cette direction conseille le ministre de la Justice dans les domaines du droit civil, du droit pénal et des droits de l’homme. Elle a une activité très diversifiée et comprend tant des services conceptuels qu’opérationnels. Les services conceptuels contribuent à l’adoption des normes de droit interne (lois et arrêtés) et participent à la négociation ou à la transposition d’instruments internationaux et européens. Certaines normes de procédure civile et pénale peuvent évidemment avoir un impact environnemental en ce qu’elles permettent 14 le recours à des moyens électroniques. Toutefois la direction générale Législation, libertés et droits fondamentaux n’est pas le propriétaire final de ces normes. Elle intervient principalement dans le travail normatif. Ainsi la direction Droit civil a collaboré à la préparation de la législation encadrant la mise en place du site e-Deposit qui permet le dépôt de documents (conclusions, pièces de dossiers, …) dans les affaires civiles par voie électronique (téléchargement). Les utilisateurs de ce site ne sont plus tributaires d’un fax, d’un facteur ou d’un transporteur ni des heures d’ouverture du greffe. Outre ces avantages, e-Deposit contribue également à réduire l’empreinte écologique des procédures civiles : réduction d’impressions des pièces, limitation des déplacements vers le greffe. La direction générale Législation, libertés et droits fondamentaux exerce également de nombreuses tâches opérationnelles. Elle gère des dossiers individuels très variés comme les demandes de changement de nom ou le recours en matière de détention d’arme. Là aussi, la direction générale Législation, libertés et droits fondamentaux privilégie le recours aux outils et méthodes électroniques lorsque les conditions techniques sont présentes. 15 5. NOS OBJECTIFS ENVIRONNEMENTAUX Nos objectifs globaux et nos cibles sont fixés pour améliorer les performances environnementales des activités présentant un aspect environnemental significatif. Cohérents avec la politique environnementale, ils sont déterminés par les services concernés, en concertation avec le service Développement durable, validés par le comité de direction et ensuite concrétisés dans un programme d’actions. Ce choix se base sur les résultats de l’analyse environnementale, les non-conformités constatées et l’évaluation du respect de la législation environnementale. Les moyens budgétaires, logistiques et humains disponibles sont également pris en considération. Le programme d’actions planifie les actions spécifiques à entreprendre pour atteindre les objectifs et les cibles. Ces actions sont fixées en collaboration avec les services concernés en tenant compte de leur faisabilité technique, des ressources et de la maîtrise de gestion de notre département. Établi pour une durée de 3 ans, de 2015 à 2017, le programme d’actions peut être révisé à tout moment. L’évolution de nos performances environnementales est analysée au départ de celles de l’année 2012, année d’initiation d’une démarche environnementale structurée, ou dès que des données chiffrées sont disponibles. Le pourcentage renseigné reprend la cible finale visée en 2017. de 20% la consommation de papier à l’achat et la commande de 20% le nombre de copies et d’impressions réalisées Atteindre 25% de copies et d’impressions réalisées en recto verso de 10% la consommation de gaz de 12% la consommation d’électricité de 10% la consommation d’eau Atteindre 100% de monitoring des déchets ménagers (toutes fractions) de 10% la production de déchets tout-venant de 15% la production de déchets de papier et carton = Maintenir le pourcentage des déplacements durables des collaborateurs de 500% l’utilisation des vélos de service = Maintenir le pourcentage de déplacements durables des visiteurs Développer des clauses durables dans des marchés spécifiques (gérés par le Public Procurement Expertise Center, service achat de l’administration centrale) Atteindre 20% d’offres de fournitures de bureau écologiques dans le catalogue de commande la prise en compte de critères environnementaux lors de la sélection des fournisseurs pour les véhicules de service et de fonction Atteindre 100% de produits de nettoyage écologiques à l’usage des techniciennes de surface du SPF 16 le nombre de bâtiments de l’administration centrale ayant un permis d’environnement en règle* le nombre de bâtiments de l’administration centrale couverts par un SME le nombre de bâtiments de l’administration centrale améliorant leurs performances environnementales* de 15% le nombre de collaborateurs formés et sensibilisés aux gestes et bonnes pratiques de développement durable * la cible sera définie dès que des chiffres seront disponibles. Les objectifs « Achats » ont été adaptés sur l’avis du service Public Procurement Expertise Center, compétent pour les achats et marchés publics de l’administration centrale : l’objectif « Développer des clauses DD dans des marchés spécifiques gérés par le Public Procurement Expertise Center » remplace l’objectif initial « le nombre de marchés publics comprenant des clauses durables ». En effet, il n’est pas toujours possible d’augmenter le nombre de marchés publics passés d’année en année et l’objectif final visé par ce service est de sensibiliser un maximum de soumissionnaires et de fournisseurs ; l’objectif « le nombre de services faisant appel à des firmes écolabellisées » est supprimé. Suite à une formation sur les marchés publics durables, cet objectif n’est plus apparu comme pertinent car une société non écolabellisée peut valablement s’inscrire dans une démarche de gestion environnementale et que l’exigence de ce label écarte d’office des firmes non écolabellisées et pouvant présenter de bonnes performances environnementales. Les indicateurs de performances sont généralement définis en équivalent temps plein (ETP). Dans la mesure du possible, ils sont arrêtés en tenant compte de l’ensemble des collaborateurs du SPF (cf. objectif papier), hors membres de la cellule stratégique. Lorsque ce choix n’est pas possible (cf. objectif énergie, eau ou déchets), ces derniers sont également incorporés pour établir les performances environnementales. Les équivalents temps plein moyens occupant le périmètre de gestion environnementale au cours des années 2012 à 2015 sont spécifiés ci-dessous. Les totaux tiennent compte des collaborateurs statutaires et contractuels, des externes et des membres de l’organisation judiciaires travaillant dans le périmètre, des agents de la cellule stratégique et des mandataires, des étudiants jobistes et des stagiaires d’école. Total 2012 2013 2014 2015 565,17 575,50 537,83 530,33 Les données renseignées dans cette déclaration environnementale divergent de celles mentionnées dans la version 2015 (données 2014). Le service du personnel chargé de fournir ces chiffres a modifié en 2015 sa méthode de calcul pour s’approcher au plus près de la réalité : les agents sont comptabilisés en ETP sur une base mensuelle (qui permet de tenir compte des éventuels départs et arrivées sur le mois), puis une moyenne annuelle de ces données mensuelles est réalisée pour délivrer un total annuel moyen. Précédemment, les ETP étaient comptabilisés sur une base annuelle seulement. Le monitoring des indicateurs, objectifs et cibles permet de connaître de façon périodique les performances environnementales réelles, d’évaluer leur progression et de les comparer par rapport aux objectifs et cibles fixés dans le programme d’actions. L’état d’avancement de ce dernier est également analysé. Notre système de gestion environnementale étant récent, l’accent a surtout été mis en 2015 sur la stabilisation des acquis : collecte des indicateurs manquants ; communication et sensibilisation ; consolidation des actions entreprises ; renforcement des collaborations existantes ; planification de nouvelles pistes et actions. 17 5.1 – Le papier Le papier est l’une des fournitures de bureau les plus utilisées dans les administrations. En prêtant attention à notre consommation, nous faisons un geste pour l’environnement en privilégiant l’achat de papier écolabellisé et en réduisant le volume des déchets de papier. Notre évolution sur 4 ans : 18 Objectif de 20% la consommation de papier à l’achat de 20% le nombre de copies et d’impressions réalisées (sur base des données 2014) Atteindre 25% de copies et d’impressions réalisées en rectoverso (sur base des données 2014) Indicateur 2012 2013 2014 2015 Kg 22431,8 20512,5 15950,0 12986,4 Kg/ETP 39,7 35,6 29,7 24,5 Pas de données Pas de données 2 687037 2 703359 Pas de données Pas de données 4996 5097 Pas de données Pas de données 617 967 (soit 22,99%) 635 770 (soit 23,52%) Nombre de copies et impressions Nombre de copies et impressions / ETP Total copies et impressions recto-verso Le SPF Justice achète du papier A4 (80 g/m²), certifié PEFC, sans chlore et disposant de l'Écolabel européen. L’usage de papier est destiné soit à l’impression soit à la photocopie. De 2012 à 2015, la quantité de papier achetée a chuté de 42%. Cette réduction de presque 9500 kg doit être mise en perspective avec le remplacement en 2012 de quasi toutes les imprimantes personnelles par un parc de machines multifonctions permettant d’imprimer, de copier et de scanner en recto-verso ainsi qu’avec la mise en place d’une campagne de sensibilisation baptisée « Adoptez la Cocotte attitude ! C’est plus d’idées pour moins de papier ». Le pourcentage d’impressions et de copies en recto-verso de 25% est en bonne voie. De manière volontaire, plusieurs services et directions du périmètre EMAS ont mené des actions visant à réduire la consommation de papier (impressions et copies) en interne. Par contre, le nombre d’impressions et de copies ne diminue pas : chaque ETP réalise 23 impressions et/ou copies par jour. Des efforts doivent encore être faits. Une comparaison entre cet indicateur et celui de l’achat de papier permet néanmoins de relativiser ces chiffres. En 2015, l’achat de 12986,4 kg de papier correspond à la livraison de 1031 boîtes de papier (de 2500 feuilles chacune) alors que l’impression et la copie de 2 703359 feuilles requièrent l’usage de 1089 boîtes. La différence de 42 boîtes entre l’achat et les impressions et copies représente le stock de papier accumulé d’une année à l’autre ainsi qu’une partie du papier consommé par la cellule stratégique. Nos actions déjà mises en œuvre : sensibilisation des collaborateurs par communication, mise en ligne de bonnes pratiques sur l’intranet, proposition d’activités lors des journées de développement durable ; suppression de la revue de presse papier ; suppression du moyens de communication papier (Flash Info, notes de service) et choix des communications via courriel (E-comm) ; suppression des copies à la bibliothèque et remplacement par des scans ; digitalisation progressive du classement et des archives au sein du service d’encadrement Personnel & Organisation ; suppression des invitations en version papier et recours au courriel par la cellule Sélection du service d’encadrement Personnel & Organisation ; envoi des documents en version électronique aux syndicats par la cellule Concertation sociale du service d’encadrement Personnel & Organisation ; envoi du solde de congé de maladie par voie électronique (et plus par courrier) par service d’encadrement Personnel & Organisation ; réduction des fiches de dossiers passant à l’Inspection des Finances ; gestion cohérente des archives au sein de la direction générale Législation, libertés et droits fondamentaux, uniformisation des pratiques et scannage en fonction des moyens IT disponibles ; transmission des documents (arrêtés, brochure interne, etc.) au sein de la direction générale Législation, libertés et droits fondamentaux par la voie électronique ; formation sur la consommation du papier et la dématérialisation aux collaborateurs du service marchés publics et logistique (version un jour) et à des collaborateurs des services extérieurs des établissements pénitentiaires et de l’ordre judiciaire (version 2 jours). communication sur la commande en ligne des boissons pour les salles de réunion ; communication des directives en matière de frais postaux (rappel de la fonction recto-verso, préférence donnée aux courriers électroniques) ; développement d’une campagne paperless office au sein du SPF ; analyse de la mise en recto-verso automatique de toutes les imprimantes multifonctionnelles des bâtiments de l’administration centrale ainsi que du recours automatique à l'impression sécurisée. Nos actions futures à développer en 2016 – 2017 : analyse sur la mise en place du Wifi dans le périmètre du SME (en cours) ; participation du service d’encadrement Personnel & Organisation au trajet d’accompagnement IFA pour un travail digital durable ; étude du recours à la signature électronique et l’extension des possibilités de scannage ; nouvelle synthétisation des fiches des dossiers passant à l’Inspection des Finances ; maintien de la sensibilisation. Focus : Le comité de direction fait fi du papier ! Lors de la revue de direction de mars 2015, le comité de direction a décidé de faire de la digitalisation un objectif du prochain contrat d'administration et d'œuvrer pour une politique paperless office. La concrétisation de cette politique représente un travail conséquent. Soucieux de montrer l'exemple et d'initier le changement, le comité de direction et le comité de gestion commun (comité de direction élargi aux présidents du collège des cours et tribunaux et du collège du ministère public) s'investissent directement et travaillent depuis le 6 mai 2015 sous format électronique uniquement. Plus aucun document n'est imprimé pour leurs réunions. En prêtant attention à sa consommation de papier, le top management fait un geste pour l'environnement et un pas de plus vers une Justice moderne. 19 5.2 – L’énergie Ordinateur, imprimante, photocopieur, éclairage, machine à café, … Toujours allumés ou presque, ces appareils sont aussi souvent inactifs et c’est pendant ces phases d’inactivité que se produit une grande partie de leur consommation, même lorsqu’ils sont mis en mode veille. Quelques gestes simples permettent de traquer ces gaspillages et de réduire notre production de gaz à effets de serre. Notre évolution sur 4 ans : 20 Objectif Indicateur 2012 2013 2014 2015 de 10% la consommation de gaz MWh normalisé* (pour les degrésjours 16,5°) 2176,1 2224,6 2240,6 2231,1 de 12% la consommation MWh 1173,9 1089,2 1002 883,2 d’électricité * la consommation d’énergie pour le chauffage dépend de la rudesse ou au contraire de la douceur de la période hivernale. La valeur des «degrés-jours» annuels permet de voir l’évolution des températures par année. Plus il fait froid, plus le nombre de degrés-jours est élevé. Pour comparer les consommations d’énergie d’une année à l’autre, il est utile de les pondérer par la valeur des degré-jours selon le calcul suivant : Consommations annuelles (kWh) x 2363 (d°-jours normaux équivalents) / valeur des degrésjours pour l’année de référence (soit 2327 pour 2012, 2537 pour 2013, 1828 pour 2014 et 2112 pour 2015). Les consommations énergétiques du bâtiment se situent au niveau de trois vecteurs : gaz pour alimenter les trois chaudières produisant le chauffage ; électricité pour l’éclairage et la bureautique (PC, imprimantes, photocopieuses) ; électricité pour le fonctionnement des installations techniques. L’examen des performances environnementales met en avant une belle progression pour l’objectif « électricité » au-delà de la cible retenue : moins 24,8 % de consommation annuelle en électricité de 2012 à 2015. L’entretien régulier des installations techniques ainsi que l’augmentation des agents en télétravail peuvent expliquer ce bon résultat. Par contre, notre consommation normalisée annuelle en gaz a augmenté de 2,5% par rapport à 2012. Cette hausse s’explique par les conditions hivernales que nous avons connues et la déperdition de chaleur due au simple vitrage des châssis en bois du périmètre. Cette évolution fait l’objet d’une attention particulière. La consommation de gaz non normalisée permet de relativiser les données. Elle passe en effet de 2145,9 MWh en 2012 à 1994,1 MWh en 2015 (soit une réduction de 7%). À titre indicatif, la consommation normalisée annuelle en gaz par surface utile s’élève à 122,22 kWh / m² utile en 2015 au lieu de 119,4 kWh /m² utile en 2012, 121,86 kWh / m² en 2013 et 122,74 kWh / m² en 2014. De même, la consommation annuelle en électricité par occupation chute de 2077 kWh / ETP en 2012 à 1892,7 kWH / ETP en 2013, 1868,1 kWh / ETP en 2014 et 1665,3 kWh/ETP en 2015. Nos actions déjà mises en œuvre : renouvellement du parc IT, remplacement des imprimantes multifonctionnelles, limitation des imprimantes personnelles et des appareils fax ; suivi du contrat entre le fournisseur d’électricité et la Régie des bâtiments pour la fourniture d’électricité verte ; suivi des démarches avec la Régie des Bâtiments pour l’obtention du certificat PEB ; installation d’un système d’accès sécurisé et d’une alarme sonore en cas d’ouverture prolongée des portes d’accès des fournisseurs ; phase de test pour l’éclairage des cages d’escalier par des ampoules LED ; pose de pièces sur les châssis pour en améliorer l’isolation à la demande des agents ; diffusion de bonnes pratiques et de communications électroniques pour réduire la consommation de gaz et d’électricité en cas d’absence prolongée (extinction des lumières et du matériel IT, utilisation des vannes thermostatiques, recommandations pour limiter la présence d’appareils électriques personnels dans les bureaux, etc.) ; mise en place d’un contrôle proactif des radiateurs (2 x/an) ; suivi des contacts avec le propriétaire et la Régie des Bâtiments pour le remplacement des châssis simple vitrage. Nos actions futures à développer en 2016 – 2017 : généralisation de l’éclairage par des ampoules LED et des tubes TL économiques lors de chaque remplacement ; pose de bandes thermiques isolantes le long des châssis selon un plan pluriannuel ; renouvellement des machines multifonctionnelles ; maintien de la sensibilisation. Focus : Une gestion rationnelle des installations HVAC La gestion des installations HVAC est confiée à une société de maintenance. Pour veiller à leur fonctionnement rationnel, cette société a mis en plusieurs actions qui ont contribué à la diminution des consommations énergétiques. Ces actions ont également permis une moindre usure des machines et participent à l’utilisation des machines en fonction des besoins réels et mesurés. Installation HVAC général Chaudières Groupes de ventilation Système d’humidification Installations frigorifiques Action Maintien d’une température moyenne et constante de 20° à 21° Limitation des plages horaires de fonctionnement (6h à 18h) Mise en fonctionnement selon une plage horaire réduite (6h à 12h) en saison et lorsque la température nocturne est inférieure à 10°, Arrêt complet en période estivale. Limitation progressive des plages horaires de fonctionnement (7h à 19h en 2012-2013, puis 7h à 18h en 2015) Arrêt des installations durant les permanences (Noël – Nouvel An) et certains travaux (ex : pose de revêtement extérieur) Maintien d’un taux moyen de 40% d’humidité dans le bâtiment Remplacement par des installations présentant de meilleures performances énergétiques 21 5.3 – L’eau Dans un immeuble de bureaux, l’eau est utilisée pour les sanitaires, les cuisines, les installations techniques de refroidissement, les bornes incendie, etc. Si elle coule à volonté dès que nous ouvrons le robinet, l’eau reste une ressource précieuse. Économiser l’eau et éviter de la polluer est donc un réflexe de tous les jours. Notre évolution sur 4 ans : Objectif de 10% la consommation d’eau Indicateur 2012 2013 2014 2015 m³ 4196 3815 3639 3876 Consommation par occupation (m³ / ETP) 7,4 6,6 6,8 7,3 La consommation en eau porte aussi bien sur l’eau sanitaire (toilettes, kitchenettes et cafétéria de la cellule stratégique) que l’eau pour les circuits HVAC. De 2012 à 2015, la consommation d’eau du périmètre du SME a globalement baissé de 7,63% et approche de la réduction souhaitée des 10%. Malgré ce résultat, il faut rester vigilant car les chiffres renseignent également une augmentation progressive de la consommation d’eau de 2013 à 2015. La limitation des humidificateurs par la société de maintenance contribue partiellement à cette diminution. Du côté des services du Président (service Développement durable, services facilitaires et service Technique), une attention particulière est attachée à la maîtrise des fuites, à l’usage de produits d’entretien nécessitant peu d’eau et au placement d'affichettes dans les sanitaires. Nos actions déjà mises en œuvre : création d’une nouvelle affiche de sensibilisation ; sensibilisation des techniciennes de surface à l’utilisation de l’eau dans l’exercice de leur travail ; mise en place d’un contrôle proactif des sanitaires et kitchenettes (1 x/an), le 1er contrôle ayant été réalisé à la fin de l’année 2015. Nos actions futures à développer : maintien de la sensibilisation ; sensibilisation du personnel de la cuisine de la cellule stratégique ; pose d’économiseurs d’eau sur les robinets du site Bordet A ; réflexion sur l’installation d’accessoires dans les chasses d’eau pour réduire leur capacité. 22 5.4 – Les déchets Huit heures par jour! Autant dire que le bureau est un lieu de vie important et donc un lieu de consommation et de production de déchets à ne pas négliger. Le papier/carton et les tout-venants constituent la majorité des déchets produits au bureau, viennent ensuite les déchets électroniques, petits déchets dangereux (piles, ampoules,..) et autres déchets (tels que le PMC, le verre, les emballages, les palettes, etc.). Bien gérer nos déchets implique avant tout de les réduire, de les réutiliser et de les trier pour permettre un meilleur recyclage. 23 Notre évolution sur 4 ans : Objectif Indicateur 2012 2013 2014 2015 Atteindre 100% de monitoring des déchets ménagers, toutes fractions Total toutvenant, PMC, verre, papier/ Total déchets ménagers Papier et carton (soit ¼ des données) Papier et carton (soit ¼ des données) Papier et carton (soit ¼ des données) Monitoring complet pour tout-venant, PMC, verre et papier (soir 4/4 des données) de 15% la kg 26457 25653 42014 31412 production de déchets de kg / ETP 46,8 44,6 78,1 59,3 papier et carton de 10 % la production de kg Pas de données Pas de données Pas de données 16478* déchets toutvenant * les données des déchets tout-venant sont disponibles de mars à décembre 2015 (13732 kg) et extrapolées sur 12 mois. La production de déchets de papier augmente depuis 2012 et s’écarte de l’objectif postulé. L’analyse de données montre cependant que les résultats de 2015 sont encourageants et témoignent d’une baisse des déchets de papier et de carton au regard des chiffres de 2014. Les déménagements successifs et la réduction des espaces de travail ont favorisé la réalisation de tri dans les documents papier et explique une hausse de ce type de déchets. Depuis mars 2015 et l’intervention du service achat de l’administration centrale, le site dispose de données chiffrées pour toutes les fractions de déchets ménagers (tout-venant, PMC et verre). Ce premier monitoring a permis de définir un objectif chiffré pour une réduction de notre production de déchets tout-venant. Le SPF souhaite diminuer de 10% la quantité de déchets tout-venant en relançant la sensibilisation mais reste conscient qu’une partie des déchets « domestique » du personnel (emballage de repas, etc.) échappe à notre maîtrise. À titre informatif, la production annuelle de déchets par occupation en 2015 s’élève à 107 kg / ETP (soit 500 grammes par ETP et par jour) et se répartit comme suit : 31,1 kg / ETP pour les tout-venants ; 12,2 kg / ETP pour les PMC (calculés en fonction du poids moyen d’un conteneur PMC) ; 4,5 kg / ETP pour le verre ; 59,3 kg / ETP pour les papiers et cartons. Certaines activités de bureaux, en ce compris l’entretien des installations techniques ou le nettoyage des locaux, impliquent d’utiliser des produits dangereux (produits inflammables, explosifs, irritants, toxiques, etc.) et de produire des déchets dangereux (piles, ampoules, déchets électroniques et IT, restes de produits dangereux, emballages et ustensiles imprégnés de produits dangereux, etc.). Ces produits provoquent des effets néfastes au niveau de l'environnement (air, eau, sol, faune, flore). Ils peuvent être : très toxiques pour les organismes aquatiques ou du sol ; toxiques pour la faune ; dangereux pour l'air, par exemple la couche d'ozone. Le SPF Justice recommande autant que possible d’opter pour des produits alternatifs non dangereux pour l'environnement et des techniques plus propres. Pour assurer le respect de la législation, les services exerçant les activités du siège central sont invités à stocker correctement les produits dangereux et à évacuer les déchets dangereux selon les filières appropriées. Moins de produits dangereux, pour moins de déchets dangereux et moins de pollution, c’est possible ! Chaque type de déchets (ménagers et dangereux) est récolté et traité vers la meilleure filière d’élimination : Type de déchets Tout-venant PMC triés Verre trié Papier et carton triés Déchets particuliers (déchets électriques, électroniques, dangereux …) Filière d’élimination Enlèvement par une société spécialisée, recyclage des déchets triés Enlèvement par des sociétés spécialisées Nos actions déjà mises en œuvre : création de nouvelles affiches de sensibilisation ; réalisation d’un guide des déchets avec l’appui des services concernés (ICT, Technique et Sécurité, Bien-être) ; phase de test pour la collecte des déchets organiques du périmètre du SME ; centralisation des commandes de matériel de bureau au sein des services du Président afin de réutiliser le matériel disponible et encore en bon état ; réutilisation du matériel de bureau et des fardes au sein du service d’encadrement Personnel & Organisation ; rappel interne des consignes de tri au sein du service d’encadrement Personnel & Organisation ; tri et stockage des produits et déchets dangereux dans des armoires sous clé et ventilées ou des locaux fermés à clé ; collecte progressive des fiches de sécurité des produits utilisés par les techniciennes de surface, le service de reprographie et le service Technique et Sécurité ; tenue d’une réunion entre le service interne pour la Prévention et la Protection au travail et les services manipulant des produits dangereux pour définir des consignes de stockage ; évacuation régulière des vieux encombrants via demande aux Domaines (SPF Finances) ; 24 communication sur les obligations légales en matière de tri des déchets ; réception d’un monitoring chiffré des déchets produits par les services centraux (avec mention du poids) ; réflexion sur la localisation et la rationalisation des poubelles de tri pour une gestion systématisée des déchets. Nos actions futures à développer en 2016 – 2017 : phase test pour le recours à des fiches de contrôle rapide ; mise en place d’ilots de tri des déchets ; analyse d’une possible participation à la semaine européenne des déchets ; analyse d’un éventuel lancement d’une action trash Day ; récupération de matériel et fournitures de bureau de seconde main et en bon état ; constitution d’un kit d’intervention en cas d’épanchement de produits et déchets dangereux ; introduction du monitoring des déchets dans le prochain cahier spécial des charges pour l’enlèvement des déchets ménagers des bâtiments de l’administration centrale ; poursuite de la réflexion sur les espaces d’archivage et de stockage de certains déchets dangereux sensibilisation des sous-traitants à l’évacuation de leurs déchets ; maintien de la sensibilisation. Focus : Le guide des déchets Déchets ménagers, piles, tubes TL, huiles, déchets d’équipements électroniques et électroménagers, déchets dangereux, cartouches d’encre, etc. Ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver et de savoir comment trier et éliminer correctement nos déchets. Pour soutenir nos efforts, le service Développement durable a imaginé un guide des déchets qui renseigne pour chaque type de déchet : le mode et le lieu de collecte, le contenu autorisé et interdit, le traitement réservé (recyclage, réutilisation, etc.) et les responsabilités internes. 25 5.5 – La mobilité Se déplacer lorsqu’on travaille, c’est inévitable. Certains modes de transport (en particulier la voiture et l’avion) ont un impact négatif sur l’environnement et la santé : émission de gaz à effet de serre, qualité de l’air, pollution, nuisance sonore, attaque des habitats naturels, etc. Pour agir sur la mobilité et promouvoir un transport durable, le SPF a coordonné et réalisé plusieurs actions : gratuité des transports en commun, règlement sur le télétravail, mise à disposition de vélos de service dans les bâtiments de l’administration centrale, adoption d’un plan d’actions en cas de pic de pollution (alerte SMOG), etc. En utilisant ces modes de déplacements durables, nous pouvons faire la différence ! Notre évolution sur 4 ans : Objectif Indicateur 2012 2013 2014 2015 = Répartition Maintenir le des pourcentage des collaborateurs 92,3% 92,3% 98% 98% déplacements durables des par mode de déplacement* collaborateurs de 500% Nombre l’utilisation des 10 fois 18 fois 10 fois 6 fois d’emprunts vélos de service Enquête = Maintenir le pourcentage de visiteurs sur leurs modes 85% 85% 56% 56% déplacements de durables des déplacement* visiteurs * données collectées à l’occasion de la réalisation de l’obligation de la Région de Bruxelles-Capitale sur les plans de déplacements d’entreprise pour le site Administration centrale (exercice 2011-2014). Tous les 3 ans, le SPF Justice réalise un plan de déplacements d’entreprise pour plusieurs sites bruxellois et répond au diagnostic fédéral des déplacements domicile-travail du SPF Mobilité et Transports. À cette occasion, une enquête est réalisée auprès du personnel du SPF pour savoir quels sont les moyens de transport que celui-ci utilise. Un nouvel exercice a été mené en 2014 et introduit avec succès auprès de Bruxelles-Environnement en janvier 2015. L’analyse des résultats montre que les collaborateurs de l’administration centrale privilégient la mobilité durable pour leurs déplacements domicile-travail : 75% en train ; 20% en bus, tram et/ou métro ; 3% en voiture ; 2% en vélo. De manière agrégée, les transports publics sont le mode de transport le plus utilisé par les travailleurs (95%), suivi par la voiture - seul ou en famille (3% contre 6,8% en 2011). Le vélo est en évolution puisque son utilisation passe de moins de 1% en 2011 à 2% en 2014. Les incitants majeurs pour cette mobilité durable sont le remboursement à 100 % des transports en commun et l'indemnité accordée aux cyclistes (0,20 €/km). 26 La réalisation de ces enquêtes de mobilité a mis en avant une baisse significative des déplacements durables dans le chef des visiteurs. En 2014, 56 % ont utilisé les transports en commun, la marche à pied ou le vélo pour rejoindre le bâtiment. Le SPF Justice génère un flux moyen de visiteurs chaque année. Des fiches d’accessibilité sont mises à disposition à la réception et en ligne sur le site web, elles renseignent la meilleure manière de rejoindre le département par les transports en commun. Depuis quelques années, le SPF propose des vélos de service à la disposition des membres du personnel pour leurs missions à Bruxelles. Ces vélos sont répartis entre les bâtiments de l’administration centrale. Ils sont entretenus annuellement et font l’objet d’une sensibilisation régulière (campagne d’affichage, activités thématiques à l’occasion des journées du développement durable, concours, etc.). Néanmoins, le registre d’emprunt renseigne une faible utilisation des vélos de service. Nos actions déjà mises en œuvre : réalisation des plans de déplacements d’entreprise des bâtiments de l’administration centrale et des autres sites sur Bruxelles ; réalisation de l’enquête de mobilité fédérale pour les établissements du SPF ; mise en ligne sur internet de fiches d’accessibilité des bâtiments de l’administration centrale ; simplification de la procédure d’emprunt des vélos de service ; tenue de stands de sensibilisation ; réalisation d’un plan d’actions en cas de pic de pollution ; participation au projet pilote de l’Institut fédéral pour le Développement durable offrant un accès gratuit aux SPF intéressés à la plate-forme de covoiturage Carpoolplaza ; mise en place du télétravail et extension progressive ; publication d’une note de service sur l’utilisation rationnelle des véhicules de service avec chauffeurs ; publication d’une note de service rappelant les consignes pour l’utilisation des transports lors de missions à l’étrange ; participation au vade mecum sur la mobilité durable coordonné par l’Institut fédéral pour le Développement durable et le SPF Mobilité et Transports ; état de la situation AS IS de la flotte des véhicules de service et de fonction des services centraux eu regard de leurs émissions CO2. Nos actions futures à développer en 2016 – 2017 : mise à jour des fiches d’accès multimodale avec mention des entrées des parkings vélo et les accès pour les personnes à mobilité réduite ; introduction des fiches d’accessibilité dans les signatures de courriels ; réflexion sur une politique générale sur le monitoring des véhicules du SPF ; réflexion sur l’achat d’un véhicule électrique ; participation dans des workshops thématiques en interne ou en externe ; participation à des formations de Mobility Manager ; visite d’institutions « exemplaires » en matière de mobilité, balade à vélo thématique, visite d’une ville « exemplaire » en mobilité afin de créer de l’intérêt … ; informer les travailleurs des mesures reprises dans le plan de déplacements d’entreprise ; organisation d’une action de sensibilisation : Bike Experience, SMOB, diffusion du plan d’accès auprès des visiteurs, etc. ; candidature au projet Bike Project ; maintien de la mise à jour du plan d’action en cas de pic de pollution ; régularisation du type et du nombre de parking vélo ; promotion des vélos de service pour les déplacements professionnels par des concours ou des défis. 27 Focus : Bougez ! Prenez les escaliers ! Certains collaborateurs sont des adeptes des escaliers, d'autres n'ont pas encore franchi le pas. Or, bien souvent, c'est justement le premier pas qui compte ! Début 2015, le service Développement durable et la Cellule Bien-être ont lancé une campagne d’affichettes destinées à encourager l’usage des escaliers. Ces affiches ont été placées au niveau des ascenseurs des principaux bâtiments de l’administration centrale. Outre les bienfaits pour la santé, l’action s’est inscrite dans une optique de réduction de la consommation énergétique. 28 5.6 – Les achats Les produits et services plus respectueux de l’environnement ne sont pas nécessairement plus chers que leurs homologues traditionnels, sont de qualité et performance égales et ont une plus-value environnementale. La législation est en évolution pour permettre une adaptation des marchés publics aux critères environnementaux et sociaux et les initiatives se multiplient avec succès. Notre évolution sur 4 ans : Objectif Indicateur 2012 2013 2014 2015 Développer des Nombre clauses durables de sociétés Pas de données Pas de données Pas de données 3 sociétés dans des marchés informées spécifiques Atteindre 20% Nombre de d’offres de fournitures fournitures de bureau bureau écolabellisées Pas de données Pas de données Pas de données Pas de données écologiques dans / total le catalogue de fournitures commande bureau la prise en compte de critères Nombre de environnementaux fournisseurs lors de la sélection écolabellisés Pas de données 60% 70% 80% des fournisseurs sélectionnés pour les véhicules / total de service et de fournisseurs fonction Atteindre 100% de Nombre de produits de produits de nettoyage nettoyage 23,5% 36,36% 45,45% (5 écologiques à écolabellisés Pas de données (4 produits sur (4 produits sur produits sur l’usage des utilisés / total 17) 11) 11) techniciennes de de produits surface du SPF de nettoyage utilisé L’objectif « achats durables » est partiellement redéfini (voir supra) et en progression constante pour les volets « produits d’entretien » et « prise en compte de critères environnementaux lors de la sélection des fournisseurs pour les véhicules de service et de fonction ». En tenant compte de critères environnementaux dans sa politique d’acquisition (achats et de marchés publics durables), le SPF a la possibilité de diminuer l'empreinte environnementale de ses achats en utilisant quelques outils très faciles : les catalogues FOR/CMS offrent déjà un choix intéressant de produits écologiques ; les sites « guide des achats durables » et « achats verts » renseignent des données pour les aspects environnementaux et sociaux d’un grand nombre de produits et services (alimentation et catering, matériel de bureau, électroménager, nettoyage et sanitaires, textiles, etc.). 29 Depuis mai 2014, l’État fédéral dispose d’un nouveau levier pour mettre en œuvre une politique d’achat durable au sein de l’autorité fédérale. La circulaire du 16 mai 2014 sur les marchés publics durables prévoit l’insertion de clauses environnementales, sociales et favorisant l’accès des petites et moyennes entreprises aux marchés publics fédéraux de travaux, de fournitures et de services. Une note de service explicative a été rédigée et diffusée en octobre 2014 à l’attention des collaborateurs du SPF. Une procédure de monitoring des marchés publics a également été développée à cette occasion pour déterminer le nombre de marchés publics durables. Afin de familiariser les acheteurs de nos services aux nouvelles exigences et obligations découlant de cette circulaire, une session d’information s’est tenue le jeudi 27 novembre 2014, à l’Auditorium du SPF Justice. Outre les agents du SPF, la session d’information a également été ouverte aux membres du réseau de concertation des acheteurs fédéraux pour un total de 67 participants. Nos actions déjà mises en œuvre : installation de nouveaux automates à basse consommation énergétiques ; achat de café issu du commerce équitable pour les salles de réunion ; achat de PC et d’écrans répondant aux normes les plus récentes de consommation d’énergie (cf. matériel IT labellisé energy star) ; installation de nouvelles imprimantes multifonctionnelles à basse consommation énergétique ; augmentation de la part de produits de nettoyage et tri dans les doublons ; prise en compte de critères environnementaux dans les marchés publics concernant les véhicules de service et de fonction ; prise en compte de critères environnementaux dans les marchés publics concernant les firmes de nettoyage pour l’utilisation de produits écolabellisés ; participation au réseau de concertation des acheteurs fédéraux ; participation au groupe de travail « Marchés publics durables » de la commission interdépartementale pour le développement durable ; publication d’une note de service sur la circulaire du 16 mai 2014 relative aux marchés publics durables ; formation sur les marchés publics durables organisée à destination des acheteurs des services centraux et des services extérieurs ; inventaire des achats annuels de la flotte fédérale de véhicules de service monitoring des marchés publics durables en application de la circulaire du 16 mai 2014 sur les marchés publics durables. Nos actions futures à développer en 2016 – 2017 : relance de l’action pour l’introduction de matériel de bureau écolabellisé dans le catalogue de commande ; information sur les aspects durables dans les fournitures de bureau et produits du FOR/CMS ; calcul de l’écoscore moyen des véhicules ; réflexion sur l’alimentation durable ; offre de snacks issus du commerce équitable dans les automates des services centraux ; si possible, achat de véhicules de service et de fonction à faible émissions CO2 ; réflexion sur l’achat de produits de nettoyage écolabellisés pour les cafétérias des services centraux ; réflexion sur la sensibilisation des soumissionnaires aux objectifs d’achat du SPF. 30 Focus : Acheter durable au SPF D’une façon générale, le SPF Justice utilise les contrats FOR/CMS pour les fournitures et services courants. Les contrats FOR/CMS proposent des articles durables dont le pourcentage est défini par leurs soins. La centrale d’achats prévoit dans ses cahiers spéciaux des charges les clauses pertinentes en la matière : par exemple : produits d’entretien et d’hygiène, papier, papier toilette, copieurs multifonctions, matériel informatique etc… En revanche, pour certains marchés plus spécifiques qui ne sont pas repris dans le FOR/CMS, les services achats du SPF Justice, toutes directions générales confondues, établissent un marché. À cette occasion, des clauses de développement durables sont exigées dans des secteurs qui s’y prêtent mieux : Enveloppes : intégration de clauses durables pour la fabrication ; Entretiens des jardins et espaces verts: exécution : utilisation produits en conformité avec législation régionale et locale ; Mobilier : reprise des déchets ; Nettoyage des locaux : utilisation de préférence de produits respectueux de l’environnement qui satisfont aux critères du label écologique européen ou du label Nordic Swan, pour autant que ceux-ci soient disponibles pour l’application des surfaces à nettoyer ; Véhicules de service et de fonction : prise en compte de critères environnementaux dans les marchés publics d’achat et d’entretien des véhicules ; Textiles : clauses répondant aux prescriptions standard Oeko-Tex ; Produits de nettoyage : clauses répondant aux écolabels ; Appareils électriques divers : achat d’appareils utilisant une moindre consommation énergétique. 31 5.7 – La biodiversité Situé dans la ville de Bruxelles, le bâtiment hébergeant les activités couvertes par le SME a une surface brute d’environ 28456 m² (pour 18255 m² de surface nette). Aucun espace vert (jardin ou cour) n’y est attenant de sorte que le potentiel écologique est fort limité. 32 5.8 – Les émissions CO2 Afin d’évaluer nos émissions de CO2, nous avons pris en compte plusieurs facteurs : le gaz ; l’électricité ; le carburant utilisé par nos véhicules de service (diesel et essence). Pour ces facteurs, nous utilisons la table de conversion fournie par l’Institut fédéral pour le Développement durable lors de son benchmarking 2013. Les résultats sont renseignés pour l’année 2012 : les émissions de CO2 liées au bâtiment (consommations énergétiques en chauffage, en électricité) représentent 496 tonnes équivalents CO2 ; celles provenant de l’utilisation des véhicules de service s’élèvent à 233 tonnes équivalents CO2. Actuellement, le SPF ne dispose pas d’une méthode de calcul valable pour déterminer les émissions provenant de nos déplacements en train et en avion. Notre action future à développer en 2016 – 2017 : actualiser nos émissions CO2. 6. NOS FORMATIONS ET NOTRE SENSIBILISATION Le SPF doit s’assurer de la compétence de tout collaborateur dont la fonction a potentiellement un impact environnemental significatif. Les actions de formation entreprises dans le cadre du SME visent à permettre aux collaborateurs d’intégrer les connaissances et compétences requises pour assurer la pérennité de notre démarche environnementale. Parallèlement à ces actions de formation, des activités de sensibilisation aux divers aspects du développement durable et de la gestion environnementale sont planifiées par le service Développement durable et la cellule de développement durable. Notre évolution sur 4 ans : Objectif Indicateur 2012 2013 2014 2015 de 15% le Nombre nombre de d’actions de / 1 action 3 actions 2 actions collaborateurs formation formés et sensibilisés aux Nombre gestes et bonnes d’actions de 10 actions 6 actions 6 actions 10 actions pratiques de sensibilisation développement durable * sont en prises en compte tant les actions de formation et de sensibilisation suivies par le personnel du périmètre que le personnel des autres bâtiments du SPF (services centraux et services extérieurs). Afin d’asseoir durablement le système de gestion environnementale, le service Développement durable propose des formations en collaboration avec d’autres services. Ces synergies sont un facteur clé pour la réussite du système de management environnemental et la prise en compte des enjeux environnementaux dans le comportement de nos collaborateurs. Des actions de sensibilisation sont organisées annuellement par le service Développement durable et les membres de la cellule de développement durable. Ces activités et campagne de sensibilisation portent sur : le développement durable ; les aspects environnementaux des activités quotidiennes des collaborateurs ; les bonnes pratiques environnementales ; l’amélioration des performances environnementales des bâtiments. L’indicateur de cet objectif est adapté pour tenir compte des remarques de l’audit interne d’avril 2015 et de l’audit externe de mai 2015. Désormais l’évolution de cet objectif est évaluée en fonction du nombre d’actions de formation et de sensibilisation et non plus du nombre d’heures dispensées. Le suivi des actions depuis 2015 met en avant une sensibilisation constante des collaborateurs du SPF. 33 Nos actions déjà mises en œuvre : organisation de formations ; constitution d’un réseau de personnes de contact Développement durable (POC DD) dans plusieurs bâtiments du SPF (services centraux et services extérieurs) ; activités de sensibilisation telles que les journées de développement durable et les midis du développement durable ; envoi de courriels de sensibilisation autour d’évènements internationaux, nationaux ou régionaux en lien avec le développement durable ; ateliers d’identification des actions prioritaires (world café) ; organisation d’une session d’information sur le SME pour les nouveaux collaborateurs des services centraux. Nos actions futures à développer en 2016 – 2017 : développement d’une méthode d’évaluation des acquis ; maintien de la sensibilisation. Focus : Le concept de ‘Ville durable’ passé à la loupe ! En 2015, le SPF Justice a placé le concept de ‘Ville durable’ au centre des journées de développement durable. Chaque jeudi d’octobre, notre département est allé à la découverte d’un aspect typique de la ville durable. Des ateliers et des présentations ont embarqué les participants dans une promenade virtuelle à travers la ville et abordé les thèmes de la mobilité, des changements climatiques et du jardinage dans les petits espaces. Le départ a été donné le jeudi 8 octobre lors d’un agréable petit déjeuner offert aux collaborateurs des services centraux qui utilisent régulièrement le vélo pour venir au travail. Les jeudis suivants ont suscité de l’intérêt et du dynamisme chez les participants. Ensemble ils ont réfléchi aux impacts des changements climatiques et à leur rôle, ils ont échangés des idées pour déterminer comment contribuer à développer leur propre « ville durable » et pour clôturer ces activités en beauté, ils ont visité la sympathique ferme d’Uccle. L’édition 2015 a connu un joli petit succès avec un total de 123 participants. Les activités ont pris place à Bruxelles et accueilli des agents des services extérieurs ainsi que d’autres départements. Les commentaires sont positifs et enthousiastes. Une évaluation des activités est réalisée chaque année et permet de cibler certains points d’amélioration (optimalisation des canaux de communication, choix et périodicité des activités). 34 7. NOTRE COMMUNICATION Le bon fonctionnement d’un système de management environnemental repose notamment sur la communication interne et externe. Les actions de communication sont planifiées et discutées avec le service Communication et Information du citoyen. Les collaborateurs du SPF doivent être informés sur l’ensemble du système de gestion environnementale mis en œuvre dans le périmètre du SME. À cet effet, le service Développement durable organise régulièrement des communications internes dont les thèmes abordés peuvent être : la politique, les objectifs et cibles environnementaux ; les performances et résultats environnementaux ; les bonnes pratiques environnementales ; les responsabilités en matière de management environnemental ; les procédures mises en place pour garantir le bon fonctionnement du SME ; l’état d’avancement de l’intégration du SME ; toute information environnementale jugée utile. Dans le cadre de sa communication externe, notre département communique régulièrement des informations sur ses activités et ses missions. Notre site internet comprend une page « Développement durable » qui renseigne la gestion environnementale du périmètre du SME. À tous ces canaux habituels de communication externe, s’ajoutent des supports spécifiques au bon fonctionnement du SME et répondant aux exigences du règlement EMAS et de la norme ISO 14001 : l’information à destination des soumissionnaires, des fournisseurs et des sous-traitants ; les demandes externes d’information concernant l’environnement ; la publication d’informations à caractère environnementale (déclaration environnementale) ; le traitement des suggestions, plaintes et remarques émanant de tiers. Une adresse e-mail destinée à recevoir les suggestions, commentaires et plaintes environnementales du personnel a été créée : [email protected]. Des remarques et demandes d’information peuvent également être formulées par des tiers via les adresses e-mail : [email protected] et [email protected]. Nos actions déjà mises en œuvre : réalisation d’un sondage d’opinion environnementale ; création d’une adresse électronique propre au SME ; création de cartes d’identité environnementale ; mise à jour de la rubrique Développement durable et gestion environnementale de l’intranet ; création d’images et de supports divers en lien avec la démarche environnementale ; création d’un banner « Comment être écoresponsable ? » placé sur l’intranet ; contribution au prochain rapport fédéral en matière d’environnement (SPF Environnement). Nos actions futures à développer en 2016 – 2017 : relance d’un nouveau sondage d’opinion environnementale ; étude de l’utilisation possible du réseau Yammer comme canal de communication ; réalisation d’un plan de communication « SME et Développement durable » ; rédaction de cartes d’identité environnementale simplifiées pour le personnel technique ; communication structurée des performances environnementales des services centraux ; actualisation de la rubrique Développement durable du site internet du SPF Justice (http://justice.belgium.be/fr/). 35 8. NOS ASPECTS REGLEMENTAIRES ET AUTRES EXIGENCES Le respect des exigences légales et réglementaires est une condition importante du système de management environnemental. C’est pourquoi une veille réglementaire des législations et réglementations applicables est constituée dans un registre et mise à jour. La veille réglementaire ne garantissant pas le respect de celles-ci, la conformité aux réglementations environnementales et autres est ensuite évaluée périodiquement par la réalisation de contrôles réguliers. À tout moment, le SPF doit pouvoir fournir les éléments de preuve attestant de la conformité légale de ses activités avec la réglementation européenne, fédérale, régionale et communale en matière d’environnement. Le permis d’environnement du périmètre a été prolongé le 4 juillet 2012 pour une période de quinze ans et est valable jusqu’au 7 novembre 2027. Par ailleurs et en vue d’étendre notre démarche environnementale aux autres activités centrales de notre département, nous avons pour objectif : d’augmenter le nombre de bâtiments de l’administration centrale ayant un permis d’environnement en règle ; d’augmenter le nombre de bâtiments de l’administration centrale couverts par un système de management environnemental ; d’augmenter le nombre de bâtiments de l’administration centrale améliorant leurs performances environnementales. Nos actions déjà mises en œuvre : réalisation du diagnostic 2014 des déplacements domicile – travail de tous les agents du SPF ; réalisation du plan déplacements d’entreprise pour les sites de l’administration centrale, le site Poelaert de l’ordre judiciaire, le site du Moniteur Belge et le site des établissements pénitentiaires situés à Bruxelles ; réalisation d’un plan d’actions en cas de pics de pollution ; rapport amiante pour le périmètre du SME ; élimination de nos déchets et déchets dangereux via des collecteurs agréés ; installation d'un dispositif d'indication de la température (thermomètre) dans le local des transformateurs statiques secs ; respect des conditions du permis d’environnement relatives à la sécurité incendie (ventilation du local mazout et compartimentage de la menuiserie) ; mise en place d’un système de fermeture des portes d'accès aux installations techniques (chaudière, groupes de refroidissement) ; ajout du pictogramme de sécurité "flamme nue" sur la porte d'accès du local groupes de secours ; changement fluide frigorigène du groupe de refroidissement (intervention du propriétaire) ; entretien et contrôle de nos installations techniques HVAC par une société de maintenance ; encodage de la consommation énergétique brute de l'année précédente sur le site de BruxellesEnvironnement ; obtention du certificat de performance énergétique par le biais de la Régie des Bâtiments. Nos actions futures à développer en 2016 – 2017 : régularisation du type et du nombre de parking vélo pour le périmètre ; centralisation de l’archivage des attestations d’entretien et de contrôle des installations techniques ; constitution d’une base de données centralisée des contrats d'entretien des installations techniques ; 36 introduction et développement d’objectifs de performances environnementales pour les autres bâtiments de l’administration centrale. 37 9. NOTRE PROCHAINE DECLARATION ENVIRONNEMENTALE La prochaine déclaration environnementale sera mise à jour en mai 2017. 10. CONTACT Service Développement durable E-mail : [email protected] Plus d’infos : www.justice/belgium.be/fr/ 38 39 11. DECLARATION DU VERIFICATEUR ENVIRONNEMENTAL RELATIVE AUX ACTIVITES DE VERIFICATION ET DE VALIDATION Déclaration de Validation Système Communautaire de Management Environnemental et d’Audit (EMAS) AIB-VINCOTTE International sa Jan Olieslagerslaan 35, 1800 Vilvoorde, Belgique Sur base de l'audit de l'organisation, des visites de son site, des interviews de ses collaborateurs, et de l'investigation de la documentation, des données et des informations, documenté dans le rapport de vérification n° 60485444a, du 08/08/2016, AIBVINÇOTTE International SA déclare, en tant que vérificateur environnemental EMAS, portant le numéro d’agrément BE-V-0016 accrédité pour les activités suivantes: 1, 10, 11, 13, 16, 18, 19, 20 (excl. 20.51), 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30.2, 30.9, 31, 32, 33, 35, 36, 37, 38, 39, 41, 42, 43, 45, 46, 47, 49, 52, 53, 55, 56, 58, 59, 60, 62, 63, 70, 71, 73, 74, 79, 80, 81, 82, , 84, 85, 86, 87, 88, 90, 94, 95, 96, 99 (code NACE) avoir vérifié si l’organisation figurant dans la déclaration environnementale mise à jour année 2016 (données 2015) de l’organisation SPF JUSTICE - portant le numéro d’agrément BE-BXL-000034 sis à Boulevard de Waterloo 115 1000 Bruxelles (Belgique) et utilisé pour: Toutes les activités menées au sein du siège central du SPF (Boulevard de Waterloo 115 à 1000 Bruxelles), à l’exception des activités politiques de la cellule stratégique du ministre de la Justice et des activités exercées dans les parties privatives (conciergerie). Sont concernées les activités liées à/au : conseil du/de la ministre de la Justice dans le domaine du droit civil, du droit pénal et des droits de l’homme; la politique des ressources humaines et au développement de l’organisation; fonctionnement quotidien du SPF sur le plan des finances, du budget et du contrôle de gestion ainsi qu’à la logistique; soutien stratégique au comité de direction et à l’appui à l’opérationnalisation de la stratégie, l’encadrement de la communication et des initiatives en matière de développement durable, au soutien juridique, à la coordination des relations internationales et des questions parlementaires, ainsi qu’à la prestation de services facilitaires pour les services centraux. Respecte(nt) l’intégralité des dispositions du règlement (CE) no 1221/2009 du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2009 concernant la participation volontaire des organisations à un système communautaire de management environnemental et d’audit (EMAS). En signant la présente déclaration, je certifie : que les opérations de vérification et de validation ont été exécutées dans le strict respect des dispositions du règlement (CE) no 1221/2009 ; les résultats de la vérification et de la validation confirment qu’aucun élément ne fait apparaître que les exigences légales applicables en manière d’environnement ne sont pas respectées ; que les données et informations fournies dans la déclaration environnementale mise à jour année 2016 (données 2015) de l’organisation donnent une image fiable, crédible et authentique de l’organisation exercées dans le cadre prévu dans la déclaration environnementale. Le présent document ne tient pas lieu d’enregistrement EMAS. Conformément au règlement (CE) no 1221/2009, seul un organisme compétent peut accorder un enregistrement EMAS. Le présent document n’est pas utilisé comme un élément d’information indépendant destiné au public. Numéro de la déclaration: 15 EA 86/1 Date de délivrance: 8 août 2016 Pour le vérificateur environnemental: Daniëlla Segers Présidente de la Commission de Certification 40 CERTIFICAT EN ISO 14001 : 2004 Système de Management de l’Environnement AIB-VINCOTTE International sa Jan Olieslagerslaan 35, 1800 Vilvoorde, Belgique Il est certifié que SPF JUSTICE sis à Waterloolaan 115 1000 BRUXELLES (Belgique) a établi et tient à jour un système environnemental conforme aux exigences de la norme EN ISO 14001 : 2004 “Systèmes de Management de l’Environnement” pour : Toutes les activités menées au sein du siège central du SPF (Boulevard de Waterloo 115 à 1000 Bruxelles), à l’exception des activités politiques de la cellule stratégique du ministre de la Justice et des activités exercées dans les parties privatives (conciergerie). Sont concernées les activités liées à/au : conseil du/de la ministre de la Justice dans le domaine du droit civil, du droit pénal et des droits de l’homme; la politique des ressources humaines et au développement de l’organisation; fonctionnement quotidien du SPF sur le plan des finances, du budget et du contrôle de gestion ainsi qu’à la logistique; soutien stratégique au comité de direction et à l’appui à l’opérationnalisation de la stratégie, l’encadrement de la communication et des initiatives en matière de développement durable, au soutien juridique, à la coordination des relations internationales et des questions parlementaires, ainsi qu’à la prestation de services facilitaires pour les services centraux. Le présent certificat est basé sur le résultat d’un audit environnemental, documenté dans le rapport d’audit 60485444. Numéro du certificat : 15 EMS 861 Valable du 13 juillet 2015 jusqu’au 12 juillet 2018 Les informations complémentaires concernant le périmètre de ce certificat et l’application des exigences de EN ISO 14001 : 2004 peuvent être obtenues auprès du titulaire de ce certificat Le présent certificat a été octroyé lors de la Commission de Certification du 13 juillet 2015 moyennant respect du Règlement Général d’AIB-Vinçotte International sa. Au nom de l’organisme de certification: Bart Janssens Président de la Commission de Certification 41 42