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MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Risque d’hépatotoxicité
Stéatose hépatique
En raison du mode d’action de JUXTAPID (lomitapide), la plupart des patients traités ont
présenté une augmentation du contenu du foie en triglycérides, accompagnée ou non de hausses
des taux des transaminases hépatiques. Dans le cadre d’une étude ouverte de phase 3, 17 patients
sur 23 atteints de HFHo ont présenté une stéatose hépatique, c.-à-d. une augmentation > 5,6 % du
contenu en graisse hépatique mesuré à l’aide de la spectroscopie par résonance magnétique
nucléaire (SRMN). Une augmentation moyenne de 6 % du contenu absolu en graisse hépatique a
été observée après 26 semaines et après 78 semaines de traitement, comparativement au contenu
moyen de 1 % mesuré au début de l’étude (voir EFFETS INDÉSIRABLES). Des données
cliniques suggèrent que l’accumulation de graisse hépatique serait réversible à l’arrêt du
traitement par JUXTAPID, généralement sur une période de 4 à 6 semaines; cependant, on ne
sait pas s’il subsiste des séquelles histologiques, en particulier après un traitement prolongé. Les
conséquences à long terme de la stéatose hépatique liée au traitement par JUXTAPID ne sont pas
connues, notamment le risque d’évolution vers une stéatohépatite et une cirrhose.
Hausses des taux des transaminases hépatiques
Les hausses des taux d’alanine aminotransférase (ALAT) ou d’aspartate aminotransférase
(ASAT), ou des deux, associées au traitement par JUXTAPID sont généralement dépendantes de
la dose, asymptomatiques et réversibles (voir EFFETS INDÉSIRABLES). Les modifications
relatives aux enzymes hépatiques sont plus fréquentes lors d’une augmentation de la dose, mais
peuvent aussi survenir à n’importe quel moment au cours du traitement. Aucune hausse
concomitante des taux sériques de bilirubine ou de phosphatase alcaline n’a été observée dans le
cadre des études cliniques.
Les taux sériques des transaminases hépatiques, ALAT et ASAT, doivent être mesurés avant le
début du traitement par JUXTAPID et avant chaque augmentation de la dose (voir POSOLOGIE
ET ADMINISTRATION). Après la stabilisation du traitement à une dose personnalisée, les taux
des transaminases doivent être mesurés périodiquement, c.-à-d. tous les mois au cours de la
première année de traitement et tous les trois mois par la suite.