Janvier 2005 - PDF, 690.3 ko - Congrégation des Religieux de Notre

Bulletin des Religieux de Sion - Paris
1ère année – Janvier 2005 – mensuel 1
Cher(e) lecteur (trice),
Aujourd’hui, le 20 janvier 2005, nous sommes en fête, en faisant
mémoire du 20 janvier 1842 et en rendant grâces au Seigneur pour tous les
jeunes qui, à la suite du P. Marie Alphonse, répondent oui et s’engagent dans
la vie religieuse en Sion.
La communauté des Religieux de Notre-Dame de Sion de Paris, dans l’esprit
du 20 janvier et de Nostra Aetate, vous propose INFORMA-SION 2005.
Ce bulletin d’informations de Sion, par le web ou par la poste, voudrait partager avec tous
ses lecteurs et lectrices, notamment avec la famille sionienne, des informations sur les origines et le
développement du charisme de Sion.
Informa-Sion est une publication mensuelle qui compte sur la participation des confrères et des
amis de Sion. Il cherche à développer une plus grande communication entre les membres et les
communautés de Sion, en partageant avec tous un double regard sur nos racines et sur les projets
d’avenir qui nous interpellent en Sion
Ce premier numéro d’ INFORMA-SION que nous vous livraisons aujourd’hui, le 20 janvier,
via courriel ou via la poste, comporte 6 pages:
A la une: l’éditorial et une présentation du projet Informa-Sion.
Aux pages 2 et 3, des nouvelles sioniennes de Paris et de Jérusalem. Le lecteur y découvrira
quelques événements tels que a) la profession religieuse des confrères Emiliano, José Maria
et Mario ; b) l’agenda et les activités des confrères de la communaude Paris. En page 3,
il y a une rétrospective 2004 faite par Mario et Emiliano qui, après un an de vie hors de la
patrie brésilienne, prennent leur « plume cybernétique » pour vous résumer cette dernière
année passée à Paris et à Jérusalem.
Notre Frère Pierre LENHARDT, aux pages 4 et 5, répond à la question fondamentale :
Pourquoi étudier le Judaïsme en Sion ?
Enfin, à la dernière page, notre Frère Désiré Bayart nous présente une note d’actualité
ecclésiale française sur les catholiques dans l’Hexagone. Ensuite, Informa-Sion, nous aide à
«faire mémoire» de tous ceux qui fêtent leur anniversaire en janvier-février. L’Équipe
d’Informa-Sion souhaite bonne fête aux confrères qui célèbrent 10, 20, 30 et même 40 ans de
vie religieuse ou d’ordination presbytérale en Sion et leur dit, à tous, bravo et courage pour
la suite!
Bien fraternellement à vous,
Donizeti RIBEIRO
tenu peut provenir d'autres sources, telles que des
Des religieuses et des religieux de Notre-Dame de Sion, avec leurs
amis, se sont retrouvés à Grand Bourg, le matin du 20 Janvier 2005, dans la
grande chapelle de la Solitude, pour célébrer, bien r le « signe » donné
au P. Marie Alphonse, et aussi pour rendre grâces au Seigneur avec leurs
confrères Emiliano, José Maria et Mario, qui renouvelaient leurs vœux
religieux dans la famille de Sion.
L’Eucharistie, présidée par le P. Désiré BAYART, fut un moment
privilégié de louange en Sion. Après l’homélie sur les signes, prélude d’une
autre célébration des confrères au Brésil, nos sœurs et nous tous, par le
chant « Hine-Matov » nous avons rendu au Seigneur pour la vie et l’engagement
de celles et de ceux qui ont consacré leur vie en Sion, da ns la recherche de
la volonté du Seigneur et de ses desseins pour Israël et pour l’Église.
Puisse toute la famille de Sion continuer toujours à découvrir et à
témoigner de son appel dans l’Église, car ‘in Sion firmatus(a) sum’ !
Le 20 janvier 2005 à Grand Bourg
AGENDA - NDS - PARIS
Pierre Lenhardt sera à Jérusalem du 27 de janvier au 24 mars. Il fera
Un an après …
DOUX EXIL
Les jours se sont passés et je me prépare
déjà à faire mon « aliah tupiniquim »
(retourner au Brésil du temps des indiens)
L’année 2004 s’est achevée ! J’ai fait une bonne réflexion sur
mon doux exil en France et Israël. La voici écrite avec le souci d’être
sincère et charitable :
Je ne connaissais pas du tout la langue française. Maintenant je
la connais, même si je ne suis pas à l’aise pour écrire en français.
Lorsque je suis arrivé à Paris je ne savais rien ! Même pas
conjuguer un verbe ! J’avais plusieurs difficultés et limites !
Nonobstant, j’ai travaillé et dépassé la médiocrité. Cela m’a donné
la sensation du devoir fait.
Vivre à Paris n’est pas seulement étudier. À mon avis, le plus
important est la vie fraternelle qui y est excellente et je dois dire
qu’elle est la caractéristique de cette communauté.
Il faut mentionner l’effort fait par Donizeti et José Maria qui
croient et prennent au sérieux l’idéal de la vie religieuse. Dans cette
communauté, même avec nos différences, nous vivons dans le
dialogue et la transparence en essayant de faire une réflexion sur
notre charisme et sur nos propres vies.
L’opportunité de vivre avec Pierre a été merveilleuse parce
qu’il reflète en sa vie toute sa dévotion à Sion.
Pendant un semestre j’ai vécu avec Gildo qui nous a quittés ;
quand il était avec nous il se faisait aussi présent. J’ai vécu et je vis
avec Emiliano mon camarade de toutes les heures puis que nous
sommes presque toujours ensemble.
Jérusalem est un rêve ! Si d’un côté les difficultés dues au
manque de l’hébreu et de l’anglais causent un certain désespoir,
celui-ci disparaît quand on marche sur cette terre et quand on met
nos cœurs en harmonie avec le Très-Haut car Il n’a pas de
problème pour nous comprendre.
Quoi encore pourrais-je écrire ? Beaucoup mais dans ce cas-là je
n’aurais pas l’espace ; il me serait nécessaire d’écrire un livre pour
raconter combien l’œuvre du Père Marie est excellente.
Merci beaucoup à Élio pour l’inoubliable expérience et l’accueil
qui m’ont permis un excellent séjour, ici, en cette terre d’Israël.
Aux prochains confrères qui feront cette expérience (pas
seulement Wagner et Ramires) bon courage : venez et faites, vous
aussi, cette expérience, parce qu’il y a des opportunités uniques,
dans nos vies, que nous ne pouvons pas laisser passer.
Enfin, en bref, cette expérience à l’étranger a valu la peine !
Mario FALEIROS
Jérusalem, décembre 2004
CONNAÎTRE NOS RACINES
J’ai été invité par notre Congrégation en 2003,
à faire de l’année 2004, une année d’expérimentation
dans nos communautés de Paris et de Jérusalem.
Cette expérience a débuté en février 2004 par mon
arrivée avec Mario à Paris.
Nous avons donc entamé les découvertes des
origines de Sion et d’une nouvelle culture, si
différente de la nôtre. Cela s’est fait de manière
lente et progressive. J’ai passé 9 mois en France et
j’ai eu le plaisir de connaître aussi mes confrères,
Pierre et Désiré. Je les remercie pour leur soutien
fraternel.
Je voudrais aussi remercier Donizeti , José
Maria e Gildo, pour tout ce qu’ils m’ont permis de
faire pendant ce séjour parisien. Je n’oubl ie pas
Maria, notre cuisinière et ma première « prof ».
Quelle patience ! Que le Seigneur vous bénisse tous
dans votre route en Sion.
À la fin de notre séjour à Paris, nous avons eu
la joie de rencontrer nos novices et ensuite nous
avons fait notre « aliah » à Jérusalem. Mon rêve
allait donc devenir réalité ! J’ai eu la chance de faire
de l’hébreu pendant 3 mois et de parcourir le pays
avec Mario et sous la houlette d’ Elio. J’ai partagé
aussi un peu de ma vie avec Marco. Découvrir les
Lieux Saints, juif s et chrétiens, cela a été une très
belle expérience pour moi ! Merci a Elio et à Marco
qui nous ont reçus et épaulés à Jérusalem.
En résumé, je voudrais dire que cette
expérience de découverte et de contact avec nos
origines est fondamentale pour notre v ie religieuse
en Sion. J’ai mieux compris le courage et le souffle
de nos fondateurs qui ont lancé ce projet infini de
Sion. Nous avons à continuer ce projet et à le
partager avec d’autres, surtout avec nos sœurs et
frères en Sion. Je profite d’ailleurs po ur remercier
toutes les sœurs, contemplatives et apostoliques, que
j’ai rencontrées pendant cette année, en France et en
Israël.
Emiliano R. FRANCO
Paris, janvier 2005
Pourquoi étudier le judaïsme
Jésus nous donne la réponse quand il dit à la samaritaine: ’Le salut vient des juifs ‘(Jn 4, 22).
Jésus pense probablement à la prophétie d’Isaïe (Is 2, 1 -3) qui par sa venue est en
train de s’accomplir: <Il arrivera dans la fin des temps que la montagne de la Maison du Seigneur sera
établie en tête des montagnes...Alors toutes les nations afflueront vers elle, alors viendront des peuples
nombreux qui diront :’Venez, montons à la montagne du Seigneur, à la Maison du Dieu de Jacob, qu’il
nous enseigne ses voies et que nous suivions ses sentiers’. Car de Sion vient la Loi (la Torah) et de
Jérusalem la Parole du Seigneur>. Il ressort du verset q ue la Torah est la Parole du Seigneur. Cette Torah
a été reçue par Moïse au Sinaï et transmise par lui à une succession de disciples (Mishnah Abot 1,1). C’est
Jérusalem-Sion qui¨, à partir de David, prendra le relais du Sinaï, qui sera le lieu de la Maison du Seigneur
et de la dynastie de David (2 Sa 6 -7). C’est de cette dynastie que sortira le Messie. La Sagesse dont
l’Ecclésiastique fait l’éloge n’est autre que la Torah promulguée par Moïse (Si 24, 23); elle dit d’elle -
même :<en Sion je me suis établie> (Si 24, 10), formule qui est devenue la devise des Congrégations de
Notre Dame de Sion.
Oui, ‘le salut vient des juifs’. Cette parole étonne certains chrétiens. Elle exprime cependant la
pensée de Jésus et l’Église catholique est fidèle à son Seigneur qu and elle enseigne, depuis le concile
Vatican II, que l’Ancienne Alliance n’a pas été révoquée et quand elle demande qu’on étudie le judaïsme.
Mais qu’est-ce que le judaïsme ?
Le judaïsme, c’est la religion de ‘tous les juifs’ (Mc 7, 3) qui suivent aujou rd’hui encore la
‘Tradition des Anciens’ reçue et transmise par les maîtres pharisiens et leurs successeurs les rabbins. C’est
de ce judaïsme que parle l’Église quand elle recommande son étude..
Il y a encore, entre catholiques et protestants, des différe nces dans la manière de comprendre et
d’apprécier la ‘Tradition des Anciens’. Pour l’Église catholique il est certain que cette Tradition des
Anciens est Parole de Dieu, tout autant que l’Écriture, quand elle est discutée, contrôlée et adoptée par
l’ensemble des chrétiens en conformité avec l’enseignement du Magistère. La valorisation de la Tradition
comme Parole de Dieu est l’élément fondamental du ‘Patrimoine commun’ aux juifs et aux chrétiens, dont
l’Église, depuis Vatican II, recommande de faire l’inven taire. (Nostra Aetate n° 4). C’est en effet sur le
fond du judaïsme pharisien-rabbinique que Saint Paul reçoit et transmet comme Parole de Dieu l’Évangile
primitif. Cet Évangile, prêché, oral. annonce la Résurrection de Jésus -Christ (1 Co 15). L’oralité de la
Torah et la résurrection des morts sont enseignées par les pharisiens avant la venue de Jésus -Christ. Elle
sont niées par les sadducéens avant la venue du Christ et dans le débat qu’ils ont avec lui selon les
Évangiles synoptiques ( Mt 22, 23 ; Mc 12, 18 ; Lc 20, 27).
Ce ‘Patrimoine commun’, dont nous venons de reconnaître le fondement, est très vaste.
Avant d’en indiquer quelques grandes composantes, il est bon d’en établir la base juive en
écoutant quelques maîtres juifs: Simon le Juste, Hillel l’An cien, notre Maître Jésus lui -même et Hanania
ben Aqashia.
Simon le Juste, qui pourrait être le Grand Prêtre dont parle l’Ecclésiastique (Si 50), disait : ‘Le
monde repose sur trois choses : La Torah, le Service (le culte), l’échange d’actions inspirées p ar l’amour
(Mishnah Abot 1, 2).
‘La Torah’ c’est la Parole de Dieu, c’est l’Enseignement qui touche son but comme la pluie (Yoreh)
frappe la terre et la féconde. Cette Torah vient de Dieu. Moïse l’a reçue au Sinaï et l’a transmise après lui
(Mishnah Ab ot 1,1). La ‘Torah de Moïse’ est la ‘Torah du Seigneur (Esd 7, 6.10 ; Lc 2, 22 -23). Israël
reçoit cette Torah pour en vivre et pour en témoigner dans le monde.
‘Le Service (Abodah)’, c’est le culte rendu à Dieu dans le Temple de Jérusalem, ‘culte de l’au tel’
qui comporte l’offrande de sacrifices. C’est aussi, plus largement, la Prière (Tefillah) qui aujourd’hui,
après la destruction du Temple et la suspension des sacrifices, tient lieu de sacrifices. Le Service pourrait
être aussi, selon certains maîtres, le Talmud Torah, c’est -à-dire l’Etude-Enseignement de la Torah dont
nous reparlerons plus loin.
‘L’échange d’actions inspirées par l’amour (Gemilut hasadim)’, c’est l’amour du prochain qui
résume ‘toute la Torah’, selon Hillel l’Ancien (T.B. Shabbat 30 b-31a), ou ‘la Loi (Torah) et les Prophètes’
selon Jésus se ramène à l’amour du prochain ( Mt 7, 12) ; Mc 12, 31).
Une autre sentence permet également de résumer l’es sentiel du judaïsme:. Elle est attribuée à
‘Rabbi Hanania ben Aqashia qui disait : ‘Le Saint, béni soit -Il, a voulu faire mériter Israël. C’est pour
quoi il a multiplié pour eux Torah et Commandements, comme il est dit (Is 42, 21): < Le Seigneur a
voulu, à cause de sa justice (la justice du Serviteur, Is 42, 1 ; Israël Is 49, 3) faire grandir et resplendir la
Torah>’(Mishnah Makkot 3, 16).
Cette sentence souligne les deux aspects de la Torah, de la Torah Une qui unit inséparablement la
connaissance de Dieu et l’obéissance à ses commandements. L’Écriture qui décrit la conclusion de
l’Alliance (l’Ancienne Alliance du Sinaï qui n’est pas révoquée) unit ces deux aspects :<Le Seigneur dit
à Moïse (Ex 24, 12): ’Monte vers moi sur la montagne et demeure là, que je te donne les tables de pierre,
la Torah et le commandement’>.
En effet la Torah est commandement, Loi de vie (Dt 30, 11). Mais la pratique du
commandement, de tous les commandements, requiert au préalable une connaissance de Dieu qui
s’obtient par l’Etud e-Enseignement, par le Talmud Torah qu’on désigne simplement, selon le contexte,
comme Talmud ou comme Torah.
Ces données de base, reçues du judaïsme, font entrevoir l’ampleur du ‘Patrimoine commun’.
L’Église nous invite à ‘faire l’inventaire’ de ce Patr imoine ; elle en indique certains éléments pour
ouvrir la voie à d’autres découvertes. Reprenons certains de ces éléments et annonçons quelques autres
réalités dont nous reparlerons dans de prochains bulletins.
Nous avons souligné l’importance de la vale ur accordée à la Tradition comme Parole de Dieu, comme
Torah orale, qui précède, engendre, accompagne, interprète et accomplit l’Écriture, la Torah écrite.
Nous avons vu que cette Tradition enseigne la résurrection des morts. Nous verrons que cet
enseignement est donné avec ou sans appui sur l’Écriture ; ceci reste actuel pour proclamer en Église la
résurrection de Jésus-Christ.
La Tradition d’Israël institue et organise la prière individuelle et communautaire des jours
ordinaires et des fêtes. Les fêtes d e pèlerinage, tout spécialement la Pâque et la Pentecôte juives,
éclairent à leur racine la Pâque et la Pentecôte. Au dessus de tout, le shabbat, le 7 ème jour de la semaine,
dont la pratique reste réservée aux juifs, est le fondement du Dimanche qui est l e jour de la résurrection
de Jésus-Christ, le ‘Jour du Seigneur’, le 8 ème jour qui couronne les 7 jours de la semaine sans faire
nombre avec eux , le 1er jour de la semaine, le 1er jour des temps derniers.
Les commandements de la pratique juive ne s’impo sent pas aux non -juifs. Ils éclairent souvent
la pratique chrétienne. On peut donner comme exemple les commandements qui se rapportent aux
sacrifices de communion ou ceux qui concernent la Terre d’Israël, l’année sabbatique et le jubilé. Il est
évident, en particulier, que le commandement d’étudier et d’enseigner la Torah, le commandement du
Talmud Torah, considéré comme équivalent à l’ensemble de tous les autres commandements, a un
intérêt particulier pour tout chrétien. Sa justification est appuyée par la Tradition sur la Parole de Dieu
citée par le prophète Osée (Os 6, 6) : <C’est l’amour (hesed) qui me plaît et non les sacrifices, la
connaissance de Dieu plutôt que les holocaustes>. Ceci enseigne que l’amour de Dieu requiert la
connaissance de Dieu (Ab ot de-Rabbi Nathan,version A, chap. 4). Or la connaissance de Dieu, dans la
mesure où elle est accessible, s’obtient par le Talmud, en particulier par la Narration (Haggadah) qui fait
connaître ‘Celui qui a dit et le monde fut (Dieu, Ps 33, 9; Sifre s/Dt 11, 22)’. Nous revenons à l’amour de
Dieu et à l’amour du prochain, pour lesquels il y a deux commandements qui n’en font qu’un par lequel
se résume ‘toute la Torah’. Ces commandements sont spécifiquement juifs. Ils sont repris par l’Église en
raison de l’e nseignement le plus explicite et le plus spécifique de Jésus. Avec le commandement de
l’amour nous avons le meilleur exemple possible de la nouveauté chrétienne sur fond de continuité juive.
Le commandement ancien est nouveau pour les chrétiens quand il es t référé à Jésus :<Comme je vous ai
aimés, aimez-vous les uns les autres>. Il faut étudier le judaïsme pour mieux vivre de Jésus -Christ et de
la nouveauté qu’il apporte par ce qu’il est et par ce qu’il fait.
Pierre LENHARDT
Paris, janvier 2005
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