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INTRODUCTION
La lutte contre la déforestation est devenue un enjeu mondial, pour freiner le
réchauffement climatique, et la perte des biodiversités dont l’humanité commence à subir les
conséquences. Les deux faits sont irréversibles et dont l’homme est à l’origine. Il faut noter au
passage que la lutte contre la déforestation contribue à la réduction de la pauvreté.
La destruction de la forêt n’est pas exclusivement une disparition physique, à
conséquence environnementale (ensablement des bassins versants, disparition des espèces etc, …..) mais elle
est aussi une disparition culturelle et humaine (population indigènes, …) et a un effet social (exode
rurale, famine, etc…)
A cause de la déforestation, les écologistes avancent aujourd’hui que 30 000 plantes et animaux
disparaissent chaque année. Une plante sur huit serait menacée d’extinction, et 11% des oiseaux
le seraient déjà, un quart des espèces mammifères et 50% de la faune et flore mondiale en danger
d’extinction d’ici un siècle.
Il est urgent que nos actions progressent et qu’il faut agir plus efficacement. La convention de
Rio en 1992, la convention sur la diversité biologique signée par plus de 180 pays est un cadre
international, aujourd’hui, à la définition des actions de conservations au sein des pays.
Vu l’ampleur des dégâts, les actions sont urgentes et doivent enregistrer des résultats concrets
et immédiates. Dans cette lutte, le jugement de valeur entre le mal et le bien est définie (la
déforestation un mal et sa préservation ou à la limite sa reconstitution un bien)
Nous nous retrouvons aujourd’hui sur une chaine où chacun à sa part de responsabilité, depuis
ceux qui coupent en dehors de cadre règlementaire et ceux qui bénéficient les produits finis issu
des opérations. Il est difficile de ce fait de culpabilisé uniquement ceux qui se trouvent en amont
de la chaine, et de ne pas tenir compte notre comportement quotidienne en avale. On se
demande même si ce n’est pas l’inverse qui est le plus justifié.
Notre problématique se penchera sur l’aspect éthique de l’humanité face à cette crise écologique
et l’action « conservantionniste ». Pourquoi et comment préserver ? À qui incombe la
responsabilité face à la déforestation? Quels sont les enjeux économiques, sur le plan
éthique, etc.
Nous aborderons ainsi de manière critique, le sujet par rapport aux visions utilitaristes, aux
critiques de Rawls à travers sa théorie, la pensé écologiques, la dignité humaine et notre action de
bienfaisance, l’altruisme en relation avec la lutte contre la déforestation, etc…
Nous présenterons à la fin des pistes à explorer davantage pour faire face à la problématique. Ces
points de réflexions seront invoqués dans l’analyse éthique.