LA COP 21
pour y planter des cultures. A preuve, le palmier à huile est utilisé pour les cosmétiques ou
l'alimentation comme par exemple le Nutella.
Secundo, au plan économique, les forêts constituent une importante source de production et
de commercialisation du bois et des produits dérivés : les panneaux, le charbon de bois, les
bois de chauffage, les sciages, la pâte à papier. De plus, on abat le bois pour le transformer en
meubles, pour la fabrication des tables-bancs pour les écoles, des cahiers ainsi que les travaux
publics et la construction des maisons.
Tercio, l’exploitation forestière permet à plusieurs personnes d’obtenir un emploi. Voici
quelques exemples de métiers : l’agent forestier, le bûcheron, le débardeur, le chauffeur
grumier etc. A cet effet, l’exploitation forestière et sa commercialisation rapportent des
devises considérables aux budgets de l’Etat ivoirien.
Quarto, on les détruit aussi pour installer des explorations minières là où il y a de l'Or, du
Manganèse ou du Nickel... C’est d’ailleurs le cas des industries minières de Tongon, de
Tortya, de Bonikro où de vastes espaces ont été aménagés pour l’implantation desdites
industries.
En résumé, nous retenons que les forêts ivoiriennes constituent une richesse naturelle
considérable tant pour le bien-être des populations que pour l’économie du pays. Néanmoins,
la disparition continue de cette richesse naturelle suscite des inquiétudes du fait de ses
inconvénients.
Les forêts ivoiriennes sont des patrimoines naturels en voie de disparition, à laquelle
disparition découlent plusieurs inconvénients.
D’abord, l’exploitation forestière provoque la réduction de la pluviométrie et l’avancée du
désert (la désertification). Effectivement, la déforestation à pour conséquence immédiate la
perturbation du cycle de l'eau et la désertification. Par exemple, lorsque trop d’arbres sont
abattus, le sol n'est plus protégé. Il est très abîmé par les inondations et les expositions au
soleil. Beaucoup de plantes ont besoin de l'ombre des arbres. Si cette ombre disparaît après un
défrichement, les plantes sont desséchées au soleil ou détruites par les pluies trop fortes : la
forêt ne se régénère plus. Toute déforestation participe donc à la perturbation du cycle de
l’eau, et aggrave la désertification de certaines régions peu arrosées.