CORRECTION DU SUJET N° 1
SUJET n°1 : A l’aide de vos connaissances et des documents joints,
présentez, à différentes échelles, la géographie du risque
volcanique
En introduction, il fallait définir le risque comme une fonction d’un aléa et d’une vulnérabilité.
S’interroger sur la géographie du risque volcanique impose donc d’étudier à la fois la spatialisation
des aléas et de la vulnérabilité.
Il est donc possible, dans une première partie d’analyser la répartition des volcans à la surface du
globe (petite échelle) ; puis dans un second temps, de présenter les différents aléas volcaniques (qui
s’inscrivent à différentes échelles) ; pour, enfin, présenter les éléments de vulnérabilité.
1 – La géographie du risque volcanique dépend d’abord de la répartition des volcans à petite
échelle
Il faut présenter quatre localisations, en fonction de la dynamique de la lithosphère (tectonique des
plaques) : le volcanisme de marge active (Ceinture de Feu du Pacifique, Caraïbe, etc…) ; le
volcanisme de point chaud (Hawaï, etc.) ; le volcanisme de rift (Afrique de l’est) ; et, enfin, le
volcanisme intraplaque (Nyos au Cameroun, par exemple). Il était possible d’évoquer le volcanisme
sous-marin des dorsales qui ne constituent cependant pas un risque.
2 – Cette géographie dépend également des aléas
L’IAVCEI distingue 7 aléas (repris dans le document 1). Ces aléas constituent un danger
essentiellement local (inférieur à quelques 10e de km, exceptionnellement une centaine) : ce sont les
populations vivant sur les flancs des volcans et à proximité qui sont les principales victimes.
On peut distinguer les aléas immédiatement liés à l’activité volcanique : il s’agit des coulées de
laves, les retombées de bombes ou de ponces, les écoulements pyroclastiques (nées ardentes), les
éruptions de gaz et les séismes souvent associés au début de l’activité volcanique.
Cependant, certains aléas sont différés dans le temps : les lahars, coulées de boues qui peuvent se
manifester après l’éruption, en remobilisant le matériel instable déposé sur les flancs du volcan ; et les
avalanches de débris. D’autres sont différés dans l’espace : il s’agit des tsunamis, qui peuvent être
provoqués par une éruption volcanique littorale et qui concernent des régions éloignés (1000e de km)
du volcan.