Trop de femmes meurent aujourd’hui encore en donnant la vie ; or, la plupart de ces
décès pourrait être évitée en améliorant l’accès aux centres de santé et à du
personnel mieux formé, plus qualifié et en plus grand nombre, notamment dans les
zones rurales.
La Fondation Sanofi Espoir soutient, sur le terrain, des programmes visant à garantir un
meilleur accès aux soins à chaque mère et chaque nouveau-né, permettant ainsi de
lutter plus efficacement contre la mortalité maternelle et néonatale. Dans ce cadre,
douze programmes sont en cours : huit en Afrique, trois en Asie et un en Amérique
latine, avec de nombreux partenaires de dimension locale ou internationale : acteurs
de santé, organisations internationales, ONG locales, fondations, Ministère de la
Santé…
A titre d’exemple, le projet mené avec CARE au Bénin,
où chaque année 1 500 femmes8meurent de
complications liées à la grossesse, touche 35 villages.
L’originalité de cette initiative consiste à créer une
approche participative des communautés villageoises
et à mettre en réseau tous les acteurs de santé grâce
à une application mobile pour relayer des messages
d’éducation et de prévention, assurer un meilleur suivi
des femmes enceintes et alerter les centres de santé en
cas d’urgence.
Ces programmes montrent que parmi tous les acteurs de
santé, les sages-femmes sont des acteurs clés pour
réduire la mortalité maternelle et néonatale.
Lutte contre la mortalité maternelle et
néonatale : la Fondation Sanofi Espoir
engagée sur le long terme pour les sages-
femmes à travers des programmes dédiés
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"A midwife for every mother and baby" :
nouvel appel à projet pour soutenir six programmes
La Fondation Sanofi Espoir, en partenariat avec la Confédération Internationale
des sages-femmes (ICM), soutient six nouveaux projets qui ont démarré au second
semestre 2013. Ils permettront de former, d’ici à 2015, 4 200 sages-femmes dans les
pays en développement suivants : Ethiopie, Tanzanie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Birmanie,
Cambodge, Mexique et viendront renforcer les politiques de santé de ces pays.
Ces programmes, soutenus pour une première phase de 3 ans, visent à accroître le
nombre et les compétences des sages-femmes, en améliorant leur formation et en
travaillant à leur fidélisation et à leur déploiement dans les zones où les besoins sont les
plus importants. Ils permettront de renforcer le maillage entre les sages-femmes, les
autres professionnels de santé et les agents communautaires, à l’échelle du village ou
de la région, et à allier tous les partenaires nécessaires pour que le partage des
ressources et des expertises aboutisse à une lutte plus efficace.
Parmi ces programmes, plusieurs ont une composante innovation,avec l’utilisation de la
téléphonie mobile ou de la formation à distance. Tous reposent sur une forte mobilisation
communautaire pour renforcer l’éducation et la prévention auprès des familles.
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CASA