SAGE-FEMME : UN BEAU METIER… SANS RECONNAISANCE !!! A l’heure actuelle, le projet de loi « Hôpital, Patient, Santé, Territoire » tend à faire évoluer l’organisation du système de santé en France. Cependant, les sages-femmes ont une fois de plus été oubliées. Nous tenons à réaffirmer la place de la filière sage-femme dans le système de soins tant sur nos missions, nos compétences, notre avenir professionnel mais aussi notre formation. Car nous, sages-femmes, sommes des professionnels médicaux autonomes et indispensables au système de la santé ! Nous avons besoin d’une formation universitaire autonome afin que la profession puisse évoluer comme nous le demandons depuis 2001 ! Nous revendiquons l’intégration universitaire à part entière, la reconnaissance des 5 années d’études et de notre identité professionnelle médicale ! La filière sage-femme est la seule filière médicale non universitaire. Spécialiste de la grossesse et de l’accouchement physiologiques, nos compétences sont sans cesse élargies, sans reconnaissance ni valorisation. A l’heure où les compétences, les responsabilités et les missions des sages-femmes ne cessent d’évoluer, les usagers qui nous soutiennent ne sauraient comprendre qu’on nous refuse encore l’accès à l’université. D’autre part il ne faut pas oublier que la première année des études de sages-femmes est commune aux étudiants en médecine, odontologie et prochainement pharmaceutique. Il est inacceptable d’exclure de l’université des étudiants qui réussissent cette première année d’études commune. Cette situation, malheureusement discriminatoire, persiste depuis de nombreuses années et ce, malgré les requêtes incessantes des étudiants et représentants sages-femmes. L’unique moyen d’affirmer l’autonomie d’une profession est de la rendre indépendante. La loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoire » est l’occasion de réaffirmer, replacer la sage-femme en tant que profession médicale autonome. C’est pourquoi, nous nous mobilisons en cette 19ème journée internationale de la sage-femme, et demandons au Gouvernement de corriger cette situation illégitime en inscrivant dans la loi la possibilité de créer des structures universitaires d’études de sages-femmes. L’équipe des Sages-femmes d’Angers. Mouvement soutenu par la CFDT