être en contact avec les meilleurs experts par une culture du partage conduit
inévitablement, si le système de gestion des connaissances fait partie de la vie
intégrante de l’entreprise à une nouvelle capacité d’innovation.
Le développement de la capacité d’apprentissage : conséquence indirecte de la mise
en place d’un référentiel des connaissances, la formation des nouveaux arrivants dans
une organisation est facilitée et accélérée. De même pour les acteurs en place, la mise
en commun de cours de formation en ligne par l’intermédiaire d’un référentiel des
connaissances et la possibilité d’y accéder à tout un moment est un facteur de
sécurisation tant à court terme (capacité à intégrer tout nouveau concept) mais aussi à
plus long terme (capacité à évoluer par autoformation).
4.2. Les objectifs à atteindre avec le Knowledge Management
Les apports du Knowledge Management vont se traduire en 5 objectifs pour les
organisations :
Etre global et local dans l’homogénéité : cette attente de localisation et de
globalisation permet d’introduire le Knowledge Management pour structurer les
éléments qualitatifs locaux afin d’en obtenir une vision globale.
A ce titre, le partage des meilleures pratiques issues d’entités locales pour une diffusion
globale est l’un des premiers enjeux lors de la mise en place d’un programme de Knowledge
Management.
Il est donc nécessaire d’avoir un double flux, à savoir la captation de ces meilleures pratiques
et leurs diffusions.
Ces 2 flux sont complétés par un rebouclage de l’organisation afin que le système s’auto-
alimente en meilleures pratiques et atteigne ainsi un nouveau niveau d’expertise global.
Etre rapide : l’ensemble des organisations souhaite aujourd’hui être rapide sur le
marché notamment autour des processus suivants :
-réduction du délai de conception
-réduction du délai de fabrication
-réduction du délai de maintenance
-réduction du délai d’adaptation de l’organisation à son marché
L’ensemble de ces réductions a souvent été vu sous l’angle des processus purs (supply chain)
ou de la transmission de données structurées à l’ensemble des acteurs de l’organisation (ERP,
CRM…).
Il doit aujourd’hui être étendu à une gestion des connaissances partagée entre les acteurs de
l’entreprise et ses partenaires.
Ne pas réinventer la roue par l’utilisation du référentiel des connaissances
Le Knowledge Management permet de ne pas réinventer la roue à chaque nouvelle
conception, à chaque lancement de produits et services. Cependant, 2 freins apparaissent qui
sont le manque d’outils de partage et le manque de culture de partage.
-Les outils de partage sont :
o les outils d’infrastructure et de diffusion qui constituent le socle du
Knowledge Management (le système de messagerie de l’entreprise,
les systèmes Internet, Intranet).
o Les outils de capitalisation qui permettent de recevoir les
connaissances et de les structurer (les systèmes de
datawarehouse….)
o Les outils de travail qui permettent de les exploiter (les systèmes
d’analyse à partir des cas connus…)
Ces outils sont indispensables au déploiement d’un programme de knowledge management
efficace. Ils doivent être faciles d’accès (même messagerie) et simples d’emplois.
-Créer une culture de partage
Créer une culture de partage relève plus d’une démarche psychologique que d’une démarche
technologique. A ce titre, il est essentiel de se poser 4 questions essentielles :