la gestion de l’information au sein de l’entreprise. Actuellement, Il devient un facteur déterminant de la
performance de l’organisation et concerne principalement les connaissances liées au cœur de métier
de l’entreprise et ses capacités stratégiques. Il est défini par les théoriciens comme un processus de
capitalisation des connaissances tacites ou explicites, individuelles ou collectives. Il vise à formaliser
le capital immatériel de l’organisation sous forme des processus et procédures ainsi qu’à travers
d’autres mécanismes de transfert d’apprentissage.
1. L’Evolution du Management des Connaissances: Sans s’arrêter sur l’évolution des pratiques des
entreprises en matière de Knowledge Manangement, qui est passé de la 1ère génération dominée
principalement par les technologies et la modélisation des processus vers une 2ème génération qui
cherche également à créer et optimiser des réseaux humains de connaissance et prend en compte
des facteurs culturels ainsi que la variable humaine et non pas uniquement les outils et les
procédures technologiques. Nous passons à La 3ème génération, qui à notre avis cherche à dépasser
les contraintes organisationnelles et créer des communautés transversales, au sein desquelles les
échanges de pratiques se font sans formalisme hiérarchique, et où l’apprentissage est intense. Ici
nous sommes dans l’entreprise organisée sous des réseaux.
2. Les gains de la capitalisation des connaissances : La capitalisation des connaissances est l’une
des voies les plus efficaces pour développer la performance de l’entreprise et maintenir un avantage
concurrentiel. Car elle permet à l’organisation de repérer, formaliser, partager et maintenir ses
connaissances stratégiques pour gagner en termes de temps, de qualité et de cout. Nous remarquons
aussi que l’adoption d’une politique de Management des connaissances au sein de l’entreprise
contribue à : Créer la synergie entre les membres de l’entreprise, surtout les anciens et les
nouvelles recrues et aide à éviter les conflits entre les générations, Valoriser le capital intellectuel
de l’entreprise qui ne cesse de prendre de la place dans le bilan de l’entreprise, Mettre en place les
pratiques de collaboration entre les collaborateurs et aider à instaurer l’intelligence collective facteur
clé de tout avantage concurrentiel.
3. Management des Connaissances et Fonction Ressources Humaines, quelle relation ? : Le
Management des connaissances devient un sujet d’intérêt chez tous les acteurs de l’entreprise
(Système d’information, Documentation, Technique et production ainsi que la Direction des
Ressources Humaines). Nous nous focalisons, ici, sur l’Aspect Ressources Humaines du Sujet. Parmi
les défis que connaitra la fonction RH dans les années avenir nous citons : Le phénomène
démographique : En vue d’éviter les pertes de savoir résultant du départ de personnel critique (le
papy boom, les départs à la retraite, le turnover, le zapping RH..) les entreprises se trouvent obligées
de capitaliser et transférer les connaissances implicites et explicites de l’organisation. Pour cela, le
transfert d’expertise devient une nécessité pour toutes les entreprises, car il lui permettra de
sauvegarder et développer le Know How de la firme. Les exigences de qualité: ici, nous citons les
fruits de la mise en place de la démarche de résolution des problèmes, les cercles de qualité, les
outils PDCA et les autres outils de qualité qui encouragent l’entreprise à orienter les salariés pour
savoir à quelle porte frapper pour obtenir telle ou telle information, le comportement à adopter dans
telle ou telle situation, ainsi que la solution à utiliser face à chaque problème. L’objectif est de
permettre aux individus d’agir d’une part avec plus de sécurité et de liberté et d’autres parts gagner le
temps, le coût et la qualité. En principe, le transfert d’expertise passe par l’axe organisation et
développement de compétences. Concernant l’axe Organisation et Management: l’entreprise peut
capitaliser ses connaissances via: l’élaboration des procédures, des modes opératoires et les
manuels d’organisation, l’adoption des techniques de coaching qui permettent aux coachs
d’accompagner les coachés, Sur le volet développement des compétences, nous citons ; Les
Techniques de Mentoring et Tutorat: qui permettent aux seniors de transmettre aux juniors leurs
acquis cumulés sur des années, bien sur pour réussir cette démarche, la DRH ne doit pas omettre de
motiver les deux parties, Les Techniques de Formation: basées sur l’animation andragogiques, les
mises en situation, les vidéos adaptées, le partage d’expériences et les réflexions dans le cadre de
groupes de travail, Les Techniques de Gestion de Carrière: spécialement les plans de succession,
d’exposition, et de mobilité horizontale et verticale qui permettent aux ressources humaines de
l’entreprise d’expérimenter plusieurs situations d’apprentissage, Le benchlearning: qui permet aux
individus et organisations d’échanger leurs best practices et développer les partenariats et les
alliances d’apprentissage par l’échange d’expériences.
4. Les limites du Management des connaissances : Le Management des connaissances connait des
difficultés lors de sa mise en œuvre, à titre d’exemple, le Knowledge Management reste un concept