L2 Pharmacie – Chimie organique n°10 n°8
04/10/13 – Pr Rochais
Groupe 6 – Lucille et Pauline
Généralisation : conditions forcées
L’addition devra se faire dans le plan. Une triple liaison est
formée par recouvrement latéral des orbitales sp2. C’est
différent de ce que l’on a généralement. La plupart du temps,
la base et le nucléophile sont identiques.
L’intermédiaire benzyne peut également agir comme un diénophile. C’est un composé qui
peut conduire à la formation de réactions de Diels-Alder. Le produit à l’arrivée est de
nouveau aromatique. Ce sont des réactions qui fonctionnent très bien. Tout dépend de ce
que l’on met comme réactif. Lorsque l’on a un nucléophile une substitution nucléophile
aromatique a lieu. Lorsque l’on a un diène, la réaction de Diels-Alder est observée. Il faut
que le composé aromatique soit déjà substitué.
Facteurs intervenants lors de la réaction d’élimination-addition
La nature du nucléophile : la plupart du temps ce sont des composés basiques.
La réaction s’effectue :
- Avec des composés basiques ou sels de métaux très électrophiles (ex : KNH2,
NANH2, Li+-NR2, Li+-Ph)
- Avec des composés agissant comme des nucléophiles ou des bases (KOH, NaOH)
- Avec des bases très faibles (NH3) et un activateur (Cu+).
- Avec des nucléophiles plus faibles, on utilise des métaux de transition (comme le
cuivre) pour libérer la liaison carbone-halogène.
Isomérie : cas des benzènes polysubstitués
Cela conduit à des isomères. C’est le cas des benzènes et des halogénobenzènes
polysubstitués, si on fait cette réaction avec de l’orthochloroanizole en utilisant de l’amidure
de sodium et de l’ammoniac, on obtient un seul régioisomère en position méta. C’est dû à
l’effet électronique du substituant.