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sont survenues en l’espace de 2 heures, mais certaines sont apparues plus tard. L’anaphylaxie
s’est parfois manifestée dès la prise de la première dose de XOLAIRMD, mais a également été
observée plus de 1 an après l’instauration d’un traitement continu.
XOLAIRMD ne doit être administré que dans un établissement de soins, par un professionnel de
la santé prêt à traiter l’anaphylaxie, qui peut être mortelle. Les patients doivent être suivis de près
pendant une période appropriée après l’administration de XOLAIRMD, compte tenu du délai
d’apparition de l’anaphylaxie observé lors des essais cliniques ayant précédé la
commercialisation du produit et signalé dans les rapports spontanés suivant sa mise en marché
(voir la rubrique EFFETS INDÉSIRABLES). Il faut également informer les patients des signes
et des symptômes de l’anaphylaxie, et les aviser d’obtenir des soins médicaux sur-le-champ si
ces derniers surviennent (voir la rubrique Renseignements à l’intention des patients).
Advenant une réaction d’hypersensibilité grave, il faut cesser l’administration de XOLAIRMD
(voir la rubrique CONTRE-INDICATIONS).
Troubles cardiovasculaires et vasculaires cérébraux
Lors d’essais cliniques contrôlés menés chez des adultes et des adolescents de 12 ans ou plus,
des accidents vasculaires cérébraux, y compris des accidents ischémiques transitoires et des
accidents ischémiques cérébraux, ont été observés chez des patients traités par XOLAIRMD (voir
la rubrique EFFETS INDÉSIRABLES).
Lors d’une étude observationnelle de 5 ans, une augmentation disproportionnée de la fréquence
globale des troubles cardiovasculaires et vasculaires cérébraux a été observée dans la cohorte
XOLAIRMD comparativement à la cohorte non XOLAIRMD (voir la rubrique EFFETS
INDÉSIRABLES).
Réduction des corticostéroïdes
Il ne faut pas interrompre la corticothérapie orale ou en inhalation dès l’introduction du
traitement par XOLAIRMD. Toute diminution de la dose de corticostéroïdes doit se faire sous la
supervision immédiate d’un médecin, et au besoin graduellement.
Troubles du système immunitaire
Syndrome de Churg et Strauss et syndrome hyperéosinophilique
Rarement, les patients atteints d’asthme grave peuvent présenter un syndrome
hyperéosinophilique systémique ou une angéite granulomateuse allergique (syndrome de Churg
et Strauss), deux affections que l’on traite habituellement au moyen d’une corticothérapie par
voie systémique. Dans de rares cas, les patients qui suivent un traitement faisant appel à des
antiasthmatiques, tel l’omalizumab, peuvent présenter ou développer une hyperéosinophilie
systémique et une vascularite. Ces manifestations sont souvent associées à une réduction de la
corticothérapie par voie orale. Chez ces patients, les médecins doivent être à l’affût d’une
éosinophilie marquée, d’un urticaire vasculitique, d’une aggravation des symptômes
pulmonaires, d’anomalies des sinus paranasaux, de complications cardiaques et/ou de
neuropathie.
Maladie sérique
Une maladie sérique et des réactions de type maladie sérique, qui sont des réactions allergiques