PRESSIONS SUR LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE

publicité
Observatoire des espaces agricoles, naturels et forestiers de l’Isère – mars 2007 (actualisation du DGEAF approuvé le 28/01/2004)
PRESSIONS SUR LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE
Carte des prélèvements
Carte des pressions physiques et biologiques
Carte des pressions polluantes
Les prélèvements dans les cours d’eau peuvent occasionner une baisse
des débits préjudiciables pour la qualité de l’eau et pour la vie aquatique :
diminution de la capacité de dilution des rejets et du pouvoir autoépurateur, augmentation excessive des températures, disparition des
espèces aquatiques les plus sensibles.
Les pressions physiques sont dans presque tous les cas dues à
l’intervention humaine sur les cours d’eau. Elles concernent notamment :
Les pressions polluantes sont d’origine urbaine, agricole ou industrielle ;
elles donnent lieu à des rejets concentrés ou diffus.
Sur les eaux souterraines, l’effet est atténué, grâce à la capacité tampon
des nappes, mais la baisse des niveaux a des effets induits sur
l’alimentation des cours d’eau.
Les prélèvements pour l’alimentation humaine concernent presque
exclusivement les eaux souterraines qui ne connaissent pas, sauf cas
particuliers de très petits aquifères, de problèmes quantitatifs.
•
•
•
•
Ces interventions se traduisent
fonctionnement des milieux :
Les prélèvements industriels, bien qu’importants, concernent le plus
souvent les grands cours d’eau ou leur nappe d’accompagnement
(Rhône, Isère, Drac, Romanche). L’impact n’est sensible que pour les
prélèvements en dehors de ces grands bassins. Il en est de même pour
les prélèvements destinés au refroidissement des centrales nucléaires.
•
•
•
•
•
L’hydroélectricité a des effets importants car elle entraîne une diminution
forte des débits dans les tronçons court-circuités, avec des variations
dues au fonctionnement par éclusées.
•
Quant aux prélèvements pour l’irrigation, ils ne sont pas restitués au
milieu et ont un impact fort. En effet, le maximum des besoins coïncide
avec la période d’étiage des cours d’eau. De plus, ils concernent souvent
des petits aquifères superficiels ou souterrains.
les aménagements du lit mineur (calibrage, endiguement,
protections de berges, …)
les barrages et seuils
les extractions de matériaux
la destruction de la ripisylve.
par
un
déséquilibre
dans
appauvrissement et perte de diversité des habitats
rupture des connectivités avec les milieux annexes
rupture du transit sédimentaire amont-aval
blocage de la circulation des espèces aquatiques
déstabilisation du profil en long (érosion régressive
progressive)
développement incontrôlé d’espèces végétales invasives.
le
ou
Les rejets urbains des agglomérations, même traités, peuvent avoir un
impact sensible, en fonction des plus ou moins bonnes performances du
traitement et de la capacité du milieu récepteur.
En zone d’habitat diffus, l’assainissement autonome est une bonne
solution, sous réserve que les sols aient une capacité d’absorption
suffisante.
Les rejets industriels doivent faire l’objet de traitements spécifiques pour
l’élimination des substances toxiques ou dangereuses. Comme pour les
rejets urbains, le flux de pollution résiduel après traitement peut être
sensible pour le milieu récepteur.
L’agriculture donne lieu à des rejets diffus (nitrates, produits
phytosanitaires) pouvant avoir des effets cumulatifs sensibles sur les
eaux superficielles et souterraines. La lutte contre cette forme de
pollution passe par la maîtrise des quantités de fertilisants ou de produits
utilisés.
Téléchargement