Item 145
71
d’adénopathie cervicale le plus souvent sous digastriques , sauf dans les formes limitées à
l’étage glottique où elles sont exceptionnelles.
Le résultat de l’examen est reporté sur un schéma daté qui servira de base à la discussion du
protocole thérapeutique .
Les reste de l’examen concerne une évaluation de l’état général.
2.4. Les examens complémentaires
L’endoscopie des voies aérodigestives demeure l’examen indispensable qui permet de vérifier
le siège de la lésion , la présence d’une deuxième localisation ( 10 à 15% ) , la réalisation de
biopsie , la palpation de la tumeur éventuellement .
L’imagerie est dominée par la tomodensitométrie qui a pour avantage de préciser les
extensions sous muqueuse para glottique , de la loge hyo thyro épiglottique , de la
commissure antérieure par exemple . L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est de plus
en plus utilisé pour préciser certaines extensions en particulier sus glottique ou paraglottique .
La recherche de métastases ou d’un cancer concomitant (pulmonaire ou oesophagien) est
conduite en fonction des signes d’appel. Selon les équipes sont réalisés : une radiographie de
thorax ou un scanner thoracique, une échographie abdominale, une oesogastroscopie.
L’évaluation de l’état buccodentaire est systématique avant tout traitement afin de prévoir les
soins nécessaires.
2.5. Le diagnostic
A l’issue de ces explorations :
- la tumeur est typée sur le plan histologique, topographiée avec précision,
- les extensions régionales et métastatiques sont identifiées,
- l’état général du patient est évalué.
La tumeur est classée selon la classification de l’UICC ( union internationale contre le cancer
) selon trois paramètre la tumeur T , la présence de métastase ganglionnaire N ou de métastase
M.
Le dossier doit être présentée à l’unité de concertation pluridisciplinaire.
2.6. Le traitement
Elle dépend du siège et de l’extension de la lésion de sa nature histologique , de l’âge du
patient , et parfois de facteurs socioculturels ou professionnels.
2.6.1 Les méthodes
La radiothérapie peut être délivrée soit exclusivement soit en post opératoire voire plus
récemment en association avec une chimiothérapie radio sensibilisatrice .
La chirurgie comprend les laryngectomies partielle, subtotale ou totale. Selon la localisation
et l’extension elle peut être isolé ou associée à une radiothérapie post opératoire.
La chimiothérapie est proposée pour réduire le volume tumoral depuis plusieurs années mais
sa place reste encore à définir . Si elle semble éviter quelquefois le recours à une exérèse
laryngée totale, les études disponibles ne permettent pas encore une conclusion définitive et
indiscutable. Dans tous les cas , elle ne semble pas améliorer la durée de survie .
2.6.2. Les indications
La multiplicité des formes cliniques ne permet pas de dresser une liste exhaustive de ces
indications, néanmoins les grand lignes du choix thérapeutique sont :