Laboratoires pharmaceutiques
et acteurs santé :
Exploitez le potentiel des réseaux
sociaux en toute sérénité juridique !
Les 7 idées reçues du community
management dans la santé.
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EDITO
50 % des laboratoires
pharmaceutiques considèrent les
réseaux sociaux comme un vecteur
de communication à part entière.
Ils ne sont pourtant que 10 % à avoir formalisé une
stratégie claire pour piloter leur présence sur les réseaux
sociaux*.
Pourquoi ?
◆ Parce que les réglementations sont nombreuses et qu’elles
effraient les industriels de la santé.
◆ Parce que les laboratoires pharmaceutiques sont dubitatifs à
l’idée d’être présents sur les réseaux sociaux s’il n’est pas possible
de parler de leurs produits.
◆ Parce que les réseaux sociaux ont la réputation d’être des
espaces incontrôlés et incontrôlables.
En bref, les idées reçues sont bien plus nombreuses que les
freins réels à l’ouverture de comptes sociaux pour un laboratoire
pharmaceutique.
Il est donc temps de les découvrir et de les faire tomber !
*Source : Baromètre des Réseaux Sociaux dans l’industrie pharmaceutique – Institut Novamétrie avril 2013
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IDÉE REÇUE N.1
“La législation interdit à un
laboratoire pharmaceutique d’être
présent sur les réseaux sociaux.
FAUX ! C’est l’idée reçue la plus répandue.
Tout comme la loi Evin encadre la communication des marques
d’alcool ou de cigarettes, l’Agence Nationale pour la Sécurité du
Médicament (ANSM) impose aux laboratoires pharmaceutiques
une réglementation stricte qui passe par la soumission de
chaque communication à des contrôles de conformité. Mais elle
n’interdit pas pour autant aux laboratoires d’être présents sur les
réseaux sociaux !
De leur côté, les laboratoires pharmaceutiques sont souvent
frileux vis-à-vis des réseaux sociaux car leur gestion semble
impliquer une réactivité en temps réel jugée incompatible avec
leurs obligations légales (les process de validation internes
peuvent parfois être assez longs).
Et pourtant, la montagne est loin d’être infranchissable !
Car au-delà des médicaments qu’ils produisent, les laboratoires
vendent de plus en plus leurs services annexes.
Qu’il sagisse d’un espace pour
mettre en avant un service, d’une
communauté créée autour d’une
pathologie spécifique ou d’un compte
d’actualités dédié aux professionnels
de santé, il est ainsi tout à fait
possible de créer un écosystème
social dans le respect total de la
réglementation régie par l’ANSM.
Aujourd’hui, L’Oréal ne
vend plus des
produits de beauté mais
des services de beauté
Jean-Paul Agon,
PDG du groupe L’Oréal.
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Roche Diabetes Care France et
sa page Facebook donne des
conseils et des astuces pour
aider les patients diabétiques
à mieux vivre leur diabète au
quotidien. Les produits (lecteurs
de glycémie, pompes à insuline)
ne sont en revanche jamais cités.
+25 000 FANS*
Biogaran diffuse quotidiennement
des informations d’actualité à
destination des professionnels de
santé (pharmaciens, médecins,
etc.) sur son compte Twitter, et
des conseils santé à destination du
grand public sur sa page Facebook.
Les médicaments génériques et les
noms de molécule ne sont jamais
cités.
+57 000 FANS
+2 600 FOLLOWERS
IDÉE REÇUE N.1
Quelques exemples concrets...
*En moins de 12 mois.
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IDÉE REÇUE N.2
“On ne peut pas donner d’avis
médical ni citer le nom d’un
médicament sur les réseaux sociaux.
VRAI ! En effet, l’une des principales dispositions du code de la
santé publique stipule quil est interdit de mentionner le nom
d’un médicament ou d’un traitement sur les réseaux sociaux.
Cette règle sapplique d’une part aux laboratoires
pharmaceutiques et d’autre part aux internautes qui viennent
s’exprimer sur une page administrée par un laboratoire(1). Pour
des raisons évidentes, il est également formellement interdit de
réaliser des prescriptions en ligne ou de se substituer à l’avis d’un
professionnel de santé sur les réseaux sociaux.
Enfin, en administrant une page sur les réseaux sociaux, un
laboratoire s’engage à récolter et faire suivre les signaux faibles et
messages de pharmacovigilance qui lui seraient adressés(2).
(2) Pharmacovigilance, kézako ? “La pharmacovigilance est la surveillance des
médicaments et la prévention du risque d’effet indésirable résultant de leur
utilisation, que ce risque soit potentiel ou avéré.” (Source ANSM)
Un cas de pharmacovigilance contient 4 éléments au minimum :
un médicament de la marque du laboratoire concerné
un effet indésirable (ou erreur médicamenteuse, mésusage, manque
d’efficacité, surdosage, etc.)
un notificateur
un patient identifiable (âge, initiales ou sexe)
(1) Attention, les réseaux sociaux ne sont pas tous basés sur le même
modèle ! Contrairement à Facebook, les membres de Twitter ne peuvent
pas publier un message sur le «compte» d’un autre. Le laboratoire
pharmaceutique ne sera donc pas responsable si un nom de médicament ou
de molécule est cité par une tierce personne.
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