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IDÉE REÇUE N.2
“On ne peut pas donner d’avis
médical ni citer le nom d’un
médicament sur les réseaux sociaux.”
VRAI ! En effet, l’une des principales dispositions du code de la
santé publique stipule qu’il est interdit de mentionner le nom
d’un médicament ou d’un traitement sur les réseaux sociaux.
Cette règle s’applique d’une part aux laboratoires
pharmaceutiques et d’autre part aux internautes qui viennent
s’exprimer sur une page administrée par un laboratoire(1). Pour
des raisons évidentes, il est également formellement interdit de
réaliser des prescriptions en ligne ou de se substituer à l’avis d’un
professionnel de santé sur les réseaux sociaux.
Enfin, en administrant une page sur les réseaux sociaux, un
laboratoire s’engage à récolter et faire suivre les signaux faibles et
messages de pharmacovigilance qui lui seraient adressés(2).
(2) Pharmacovigilance, kézako ? “La pharmacovigilance est la surveillance des
médicaments et la prévention du risque d’effet indésirable résultant de leur
utilisation, que ce risque soit potentiel ou avéré.” (Source ANSM)
Un cas de pharmacovigilance contient 4 éléments au minimum :
◆ un médicament de la marque du laboratoire concerné
◆ un effet indésirable (ou erreur médicamenteuse, mésusage, manque
d’efficacité, surdosage, etc.)
◆ un notificateur
◆ un patient identifiable (âge, initiales ou sexe)
(1) Attention, les réseaux sociaux ne sont pas tous basés sur le même
modèle ! Contrairement à Facebook, les membres de Twitter ne peuvent
pas publier un message sur le «compte» d’un autre. Le laboratoire
pharmaceutique ne sera donc pas responsable si un nom de médicament ou
de molécule est cité par une tierce personne.