Ce qu’il faut savoir Comment sont vécues les hallucinations, sont-elles angoissantes ou rassurantes pour votre proche? Si les hallucinations sont angoissantes, il faut essayer de rassurer votre proche, de faire diversion et de comprendre quels peuvent être les facteurs déclenchant? Par exemple, les hallucinations peuvent être provoquées par un mauvais éclairage des pièces, des bruits de fond ou des troubles sensoriels. Il est donc utile de repérer les moments et les lieux où se produisent les hallucinations. Si les hallucinations sont au contraire rassurantes, elles ne présentent pas d’inconvénient pour votre proche. Il faut savoir que les hallucinations sont toujours transitoires et ne conduisent pas à l’installation d’un délire permanent. Réseau Réseau La maladie d’Alzheimer Réseau AGAM Maison de Santé 530, route de Lablachère 07260 JOYEUSE Téléphone: 09 70 75 97 17 Mail: [email protected] Site internet: www.agam07.fr Financements publics : ARS Rhône-Alpes Les hallucinations Les hallucinations dans la maladie d’Alzheimer Qu’est-ce qu’une hallucination? Quelles en sont les causes? Que faire? Les hallucinations sont des « perceptions sans objet à percevoir » (Henry EY). Ce sont des perceptions d’objets, de personnages ou d’animaux qui n’existent pas dans la réalité. Elles peuvent toucher tous les sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. Le degré d’adhésion (de croyance) de la personne peut varier, elle peut critiquer ses hallucinations ou y adhérer fermement. 10% à 30% des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer souffrent d’hallucinations. Dans la maladie d’Alzheimer, les hallucinations sont en général consécutives aux lésions cérébrales. Elles peuvent aussi être entrainée par une baisse des capacités sensorielles (un trouble visuel par exemple). Il est donc important de vérifier que les prothèses auditives ou les lunettes sont bien adaptées. Il est inutile de vouloir argumenter, en expliquant à votre proche que ce qu’il perçoit n’est pas réel, car pour lui, c’est réel. Cela risque de créer de l’agitation. N’adhérez pas non plus à ses hallucinations. La meilleure position à adopter est souvent d’expliquer à votre proche que vous comprenez qu’il voit quelque chose, mais que vous ne le voyez pas. Faites-le élaborer sur ce qu’il ressent, ce que cela lui évoque… N’hésitez pas à faire diversion en proposant une activité. Les hallucinations peuvent également avoir une cause iatrogène, c’est-à-dire être provoquées par des médicaments. Il ne faut pas hésiter à en parler au médecin traitant. Même si cela est inquiétant pour vous, ne paniquez pas. Essayer de rassurer votre proche.