Troubles des perceptions

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Troubles des perceptions
Il existe 2 modes de prise de conscience d’un objet :
la perception sensorielle d’un objet, présent dans
l’espace réel, « objectivé
la représentation mentale qui peut être faite de
l’objet, ici imaginé, subjectivé
dans un espace imaginaire.
Déréalisation
Il n’existe pas d’altération de la perception au niveau
sensoriel, mais l’objet perçu
est ici ressenti comme étrange, bizarre, insolite :
phénomène de déréalisation.
Variations quantitatives
=Un bruit banal peut prendre une résonance très
intense, la couleur d’un objet
peut devenir très vive (syndromes confusionnels et
toxiques surtout).
=Une décoloration, une fadeur, une atonie des
perceptions peuvent s’observer dans
des états dépressifs ;
=dans l’accès maniaque l’acuité des perceptions
s’accompagne
parfois d’une vive jouissance émotionnelle et
esthétique. Les variations
qualitatives rejoignent en partie les variations
d’intensité.
Synesthésies
On parle de synesthésies lorsqu’une perception
sensorielle dans un secteur
déterminé se traduit par correspondance ou
résonance, par une sensation dans
d’autres domaines sensitivosensoriels (« audition
colorée »). Des synesthésies
s’observent après absorption de Mescaline, de
Psilocybine.
Fausses perceptions
Il s’agit d’un groupe hétérogène d’importance
séméiologique majeure qui
nécessite une subdivision en plusieurs parties.
Illusions
Les illusions consistent en la dénaturation ou la
déformation d’un objet réel,
=dans les crises d’angoisse,
=dans certains états oniroïdes,
=dans les syndromes confusionnels.
Hallucinations
Hallucinations psychosensorielles
• Ce sont des
hallucinations vraies,
caractérisées par leur sensorialité c’est-à-dire
indexées de la qualité sensorielle
prone à chaque sens, par leur spatialité (spécifiant la
situation extérieure et distante
de l’objet halluciné) enfin par la conviction de la
réalité objective de l’hallucination.
Il est des hallucinations simples, élémentaires (sons,
éclairs,
attouchements) ou complexes et élaborées
(conversations, phrases musicales,
visages, paysages). Les hallucinations vraies peuvent
intéresser tous les domaines
perceptifs.
Hallucinations auditives.
perception de bruits ou
très souvent de voix
vectorisant un message, des ordres, des
commentaires ou des injures. Elles conditionnent
des attitudes d’écoute, des réponses (dialogues
hallucinatoires), des conduites de défense pour ne
plus les entendre (boules dans les oreilles, appareil
radiophonique hurlant).
Hallucinations visuelles.
Ce sont des visions, des « apparitions » de lueurs, de
taches colorées (photopsies), de personnages ou de
scènes plus ou moins animés, de taille normale ou
géante (macropsies – hallucinations gullivériennes)
ou réduites (micropsies hallucinations
lilliputiennes) . La perception d’animaux
terrifiants et menaçants (zoopsies) est assez
caractéristique du délire alcoolique.
Les apparitions divines, christiques ou mariales ont
un contenu sensoriel (et souvent polysensoriel)
intense et sont en général exaltantes, provoquant des
contemplations extatiques.
Hallucinations olfactives et gustatives. Elles ont
habituellement une tonalité désagréable,
nauséabonde, âcre.
Hallucinations tactiles.
Plus intéressantes que les hallucinations du toucher
actif sont les plus spontanées du tact passif. Il s’agit
de sensations de froid, de chaud, de piqûres, de
fourmillements, de démangeaisons, de
grouillements.
Hallucinationsnesthésiques. Elles intéressent la
sensibilité interne. Il s’agit d’impressions
hallucinatoires de transformation du corps
(métamorphose évidemment
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