Cardiosmose et cohérence cardiaque

publicité
Cardiosmose et cohérence cardiaque
a) présentation de Cardiosmose Depuis sa fondation en 1991, l'Institut HeartMath (IHM) aux Etats‐Unis s'est consacré à l'étude de la fonction cardiaque dans l'organisme en s'occupant essentiellement des liens entre le psychisme et le cœur. Dans les années 1970, les chercheurs américains John et Béatrice Lacey ont mis en évidence l'existence d'un important réseau neuronal dans le cœur et surtout de sa relation bidirectionnelle avec l'amygdale, le thalamus et le cortex dans le cerveau. On croyait auparavant que tous les ordres venaient du cerveau ; ce n'est pas le cas, parfois le système nerveux du cœur refuse d'exécuter des ordres venant du cerveau. Plus étonnant encore le cœur peut envoyer des "ordres" au cerveau que non seulement celui‐ci comprend, mais auxquels il obéit. Le lien bidirectionnel qui existe entre le cœur et le cerveau, particulièrement avec des zones impliquées dans la gestion des émotions et des sentiments Ressources intégrales Page 1 sur 10 comme l'amygdale, fait du cœur ce que maintenant on n'hésite plus à appeler "le deuxième cerveau". En 1999, l'Institut HeartMath (IHM) aux Etats‐Unis, publiait un livre intitulé "The Heartmath Solution" consacré à la cohérence cardiaque, sa mise en œuvre ainsi que les résultats des recherches consacrées aux effets de la cohérence cardiaque sur la santé somatopsychique. A partir des observations faites, les chercheurs de l'IHM ont développés des méthodes et des séminaires de formations qui ont largement été diffusés aux Etats‐Unis, particulièrement auprès du personnel des entreprises fort concerné par les effets du stress dans le travail. Le trait de génie de l'IHM a été de créer un logiciel, appelé Freeze‐Framer™ qui permet, après capture des battements cardiaques sur un endroit du corps (doigt ou oreille), de calculer la variation de la vitesse du cœur et de mesurer quantitativement le pourcentage de cohérence obtenue. Ce logiciel permet de mesurer immédiatement les progrès réalisés lors de l'apprentissage de la mise en cohérence cardiaque. b) La cohérence cardiaque Les neurosciences ont récemment mis en évidence que le cœur possède son propre cerveau, un système nerveux indépendant possédant environ 40 000 neurones comme ceux que l’on trouve dans les centres corticaux. Il les utilise pour transmettre l’information au cerveau et influencer les réactions de l’amygdale, siège de nos émotions. Ressources intégrales Page 2 sur 10 La cohérence est un état cardiaque qui nécessite de présenter le fonctionnement du cœur en préalable. Le cœur est un organe auto animé, qui nous envoie des signaux émotionnels et intuitifs pour diriger notre vie. Autonome, le cœur sécrète différentes hormones, telles que l’ANF (Hormone atriale natriurétique factor) qui régule la tension artérielle et l’ocytocine (elle est impliquée dans toutes les facettes de l'amour, depuis l'acte sexuel jusqu'au partage d'un repas entre amis), qui bloquent les Hormones du stress, stimulent les organes reproducteurs et interagissent avec le système immunitaire. Le cœur agit alors comme un oscillateur puissant qui entraîne tous les autres systèmes du corps et bien sûr le cerveau (cerveau limbique, siège de nos émotions). Le cœur avec ses battements constituent l'oscillateur le plus puissant de l'organisme et le champ magnétique généré par l'activité électrique du cœur est le plus puissant de ceux produits dans l'organisme (500 fois plus que le cerveau, ce qui fait de cet organe, un organe central chez l'être humain. Les nombreux oscillateurs biologiques de l'organisme vont se synchroniser sur cet oscillateur majeur qu'est le cœur. Et le champ magnétique du cœur va influencer toutes les molécules constitutives de l'organisme ainsi que les réactions chimiques dans lesquelles celles‐ci sont impliquées. Ressources intégrales Page 3 sur 10 c) La variabilité du rythme cardiaque Le cœur entretien une relation privilégiée avec notre cerveau limbique qui contrôle notre équilibre physiologique. Elle se concrétise par le biais du système nerveux autonome (SNA) constitué de 2 branches : Système nerveux sympathique Il est associé aux réactions de « combat / fuite », par une accélération du rythme cardiaque, la contraction des vaisseaux sanguins, et stimulant les hormones du stress (comme l’adrénaline). Il dilate les voies pulmonaires, stimule la production et la libération du glucose, contracte les vaisseaux sanguins de la peau. Système nerveux parasympathique Il est associé aux réactions de calme et de relaxation, apaisant les battements cardiaques. Il produit les effets inverses (il freine). Cette relation est reflétée par un indicateur clé : la variabilité du rythme cardiaque (VRC), qui mesure l’intervalle de temps entre deux battements. L’analyse de notre VRC est aujourd’hui reconnue comme un moyen fiable et rapide de mesurer les mouvements de notre système nerveux. La variabilité du rythme cardiaque est matérialisée dans deux états : Ressources intégrales Page 4 sur 10 Chaotique (aléatoire) : lorsque nous sommes sous l’influence du stress, de l’anxiété ou de la colère. Cohérent (ordonné) : lorsque nous ressentons des émotions positives, telles que le bien‐être, la compassion ou la reconnaissance… Le rythme cardiaque reflète donc notre état émotionnel, qui en affecte à son tour les aptitudes du cerveau, à organiser l’information, prendre une décision, résoudre un problème ou encore exprimer sa créativité. S’entraîner à générer en soi cette cohérence est au cœur du processus de gestion du stress. Dans les états de stress, d’anxiété, de dépression ou de colère, la variabilité du rythme cardiaque entre deux battements devient irrégulière et chaotique comme nous pouvons le voir sur le graphique suivant. Dans les états de bien‐être, de bienveillance ou de gratitude, cette variabilité devient cohérente, c’est‐à‐dire que l’alternance d’accélérations et de décélérations du rythme cardiaque est régulière. Les deux branches du système nerveux autonome travaillent ensemble avec une efficacité maximale plutôt que de se combattre l’une et l’autre. Ressources intégrales Page 5 sur 10 Quand notre tête et notre cœur, c’est‐à‐dire nos pensées et nos émotions sont en harmonie, nous nous sentons à l’aise et détendus. La cohérence cardiaque est une excellente mesure de l’équilibre de notre système nerveux. Elle influe également sur les autres rythmes physiologiques tels que la variabilité de la tension artérielle et de la respiration. On peut dire que ces trois systèmes se synchronisent naturellement. d) Comment constater sa cohérence cardiaque Grâce à un logiciel de « biofeedback », il est maintenant possible pour chacun de nous de visualiser, à la seconde près, l’influence de nos pensées sur notre fonctionnement cardiaque. Le fait de voir son propre cœur, sur un écran d’ordinateur, entrer en cohérence à partir de la libre production de nos pensées est très efficace pour nous convaincre du lien entre notre disposition mentale (nos pensées) et notre état intérieur. Cela permet à chacun de nous de vérifier dans la pratique que des pensées orientées consciemment vers l’harmonie (par exemple en se remémorant une scène positive de son passé), induit très rapidement une transition de la variabilité cardiaque vers une phase de cohérence. Ressources intégrales Page 6 sur 10 La resynchronisation des accélérations et décélérations cardiaques permet donc de prévenir les effets du stress. Car les émotions et sentiments négatifs ont tendance à désynchroniser les mouvements cardiaques, et inversement, les sentiments positifs comme l'amour, la compassion, la gratitude, renforcent la cohérence cardiaque. Et c'est ici qu'apparaît l'avantage majeur de la cohérence cardiaque comme méthode antistress : avec un peu de pratique on dispose d'une méthode qui ne nécessite aucune infrastructure particulière, qui peut‐être intégrée dans ses activités quotidiennes, dont la durée (de une à plusieurs minutes) peut s'adapter aux contraintes du moment et qui ne coûte absolument rien. La cohérence cardiaque peut volontairement être obtenue en effectuant un travail routinier. e) Les bienfaits de la cohérence cardiaque Avec un peu de pratique et d’entraînement, il devient possible de communiquer pour ainsi dire directement avec son cœur, c’est‐à‐dire avec la part de nous qui correspond à notre ressenti le plus profond. Il est essentiel, pour éviter toutes les tentatives d’illusion et d’auto sabotage dans nos prises de décision, comme pour notre équilibre, que notre part rationnelle agisse en cohérence avec notre ressenti profond. Ressources intégrales Page 7 sur 10 Dans le contexte relationnel, devenir capable de cohérence cardiaque, c’est par exemple pouvoir ne pas s’emballer face à une remarque désobligeante d’un collaborateur. Parce que le cœur est en harmonie avec la tête, il nous devient possible de réévaluer la réalité pour éviter de nous laisser enfermer dans un système de pensées négatives, de critiques et de ressentiments. Pratiquer la cohérence cardiaque, c’est développer des compétences sociales : écouter les autres et accepter la critique (qui est différent de croire qu’elle est justifiée… même si elle peut l’être !) C’est devenir capable de développer des comportements affirmés où l’on exprime un sentiment avec fermeté mais sans agressivité. En résumé, c’est se donner les moyens de gérer ses émotions au quotidien, sur la base de l’acceptation et de la réunification de soi. Cet état d'équilibre reflète la condition des autres systèmes sous contrôle du SNA : respiratoire, cardiaque, digestif, immunitaire. Il est accompagné par une sensation diffuse de bien‐être et un changement au niveau du champ magnétique cardiaque, lequel peut être perçu jusqu'à 1,50 mètre de l'intéressé. Cela peut expliquer que les personnes en état de résonance cardiaque aient un pouvoir de guérison sur les autres, ce que la sagesse populaire appelle "un pouvoir magnétique". Ressources intégrales Page 8 sur 10 La cohérence cardiaque améliore nos capacités à percevoir le monde autour de nous, à faire les bonnes réflexions et à prendre les bonnes décisions. La cohérence cardiaque favorise : Au niveau organique ‐ augmentation de l'efficacité du système immunitaire. ‐ augmentation du taux de DHEA (hormone ralentissant le vieillissement dite « hormone de jouvence ») de près de 200%. ‐ une baisse de la tension artérielle chez les hypertendus. ‐ état d'équilibre des autres systèmes sous contrôle du SNA : respiratoire, cardiaque, digestif, immunitaire. Des compétences sociales : ‐ écouter les autres et accepter la critique. ‐ devenir capable de développer des comportements affirmés où l’on exprime un sentiment avec fermeté mais sans agressivité. ‐ se donner les moyens de gérer ses émotions au quotidien. ‐ améliorer nos capacités à percevoir le monde. ‐ prendre les bonnes décisions. ‐ augmenter son pouvoir magnétique. ‐ être par une sensation diffuse de bien‐être. Ressources intégrales Page 9 sur 10 Ressources intégrales Page 10 sur 10 
Téléchargement