This page was exported from - Atteintes et pathologies
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- Difficulté à savoir quand et comment se joindre à une conversation,
- Contact visuel fuyant,
- Absence de jeux de mimes, de cache-cache,
- Difficulté à interpréter les émotions correspondant aux expressions non verbales des personnes,
- Difficulté à s'exprimer verbalement,
- Manque d'intérêt pour partager ses jeux ou ses activités,
- Absence de comportements d'anticipation (p. ex., tendre les bras lorsqu'un parent s'apprête à les prendre),
- Absence de geste de sollicitation aux jeux.
B. Intérêts restreints et comportements répétitifs (au moins deux de ces critères)
- Utilisation inhabituelle des jouets (p. ex., attention dirigée sur une seule partie du jouet, un alignement),
- Répétition mot à mot des consignes,
- Mouvement répétitif du corps (balancement, agitation rythmique des mains),
- Fascination pour certaines stimulations sensorielles (p. ex., regarde, touche ou sent les objets de façon excessive),
- Intolérance face aux changements et situations nouvelles,
- Besoin inflexible de respecter certains rituels ou routines,
- Hypersensibilités sensorielles (p. ex., intolérance aux bruits forts)
- Un retard intellectuel ou un retard de langage peut être ou non associé.
Au DSM-5, le diagnostic des troubles du spectre de l'autisme repose plutôt sur les atteintes de la « communication sociale »,
accompagnées de comportements « restreints ou répétitifs », à trois niveaux de sévérité : 1. requérant un soutien; 2. requérant un
soutien important; 3. requérant un soutien très important.
Conditions associées
Les troubles du spectre de l'autisme sont fréquemment associés à une déficience intellectuelle et à un trouble du langage (p. ex.,
l'inhabilité de comprendre et former des phrases grammaticalement correctes). Plusieurs personnes atteintes présentent des
symptômes psychiatriques qui ne sont pas partie intégrante de l'atteinte (environ 70% des enfants souffrant d'un trouble du spectre de
l'autisme auraient une condition psychiatrique associée). Il arrive aussi que des problèmes de sommeil ou des changements dans les
habitudes alimentaires indiquent un problème d'anxiété ou dépressif sous-jacent chez la personne qui souffre d'autisme. Les
problèmes d'épilepsie, de sommeil, la constipation et les problèmes alimentaires restrictifs sont aussi vus plus fréquemment dans
cette population.
Intervention médico-chirurgicale
Le traitement des troubles du spectre de l'autisme est le plus souvent multidisciplinaire. Les psychologues, travailleurs sociaux,
médecins, infirmières et les professionnels de la santé, principalement les orthophonistes et les ergothérapeutes, pourront intervenir
auprès des enfants et leur famille, pour assurer le développement optimal des capacités motrices, cognitives et affectives, gérer les
problèmes de comportements, stimuler les interactions sociales et la communication de l'enfant. Les interventions seront
généralement adaptatives et compensatoires pour favoriser l'intégration à l'école, au travail et dans la communauté.
L'intervention pharmacologique peut parfois être indiquée pour soulager les problèmes comportementaux ritualisés, agressifs ou
d'automutilation. Les antipsychotiques atypiques (p. ex. Risperidone et Aripiprazole) sont les plus fréquents à être prescrits dans ce
contexte. D'autres médicaments sont parfois utilisés pour contrôler des symptômes spécifiques, tels que les ISRS pour les
comportements ritualisés, les stabilisateurs de l'humeur (p. ex. Valproate) pour les problèmes d'automutilation et des stimulants pour
l'inattention, l'impulsivité et l'hyperactivité.
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