Maîtriser le trouble bipolaire

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Maîtriser le trouble bipolaire
Série de documents sur la santé mentale
publiés par la Financière Manuvie
Maîtriser le trouble bipolaire
Chacun de nous vit quotidiennement diverses émotions allant de la joie à la colère, en passant par la
tristesse. Souvent passagères, ces émotions peuvent parfois durer plus longtemps. Les personnes atteintes
d’un trouble bipolaire, pour qui ces émotions sont souvent plus marquées, peuvent rapidement voir leur
humeur passer d’un extrême à l’autre.
Il y a toutefois de l’espoir! Avec le traitement, le soutien et les mesures appropriés, il est possible de
régulariser son humeur et de reprendre le dessus sur ses émotions. Le présent dépliant fournit des
renseignements qui aideront les personnes atteintes de trouble bipolaire à bien mener leur démarche –
celle qui leur assurera les meilleurs soins.
Qu’est-ce qu’un trouble bipolaire?
Le trouble bipolaire (parfois désigné sous le nom de
maniacodépression) est une affection mentale qui provoque
un dérèglement de l’humeur et une variation extrême de
l’énergie de la personne atteinte et qui perturbe sa vie
sociale et professionnelle. Ainsi, quelqu’un pourrait passer
alternativement de l’exaltation ou de l’irritabilité extrême à
la tristesse et au découragement, ces épisodes étant
entrecoupés de périodes pendant lesquelles l’humeur et la
capacité de fonctionner sont normales.
Au tout début, un trouble bipolaire peut passer pour un
problème autre qu’une maladie mentale (par exemple,
alcoolisme, toxicomanie, mauvais rendement au travail, etc.)
et, dans sa forme la moins grave, il peut passer inaperçu
auprès des membres de la famille, des amis et même des
professionnels de la santé. Toutefois, sans traitement
adéquat, les symptômes peuvent s’amplifier, la vie sociale et
professionnelle peut s’en trouver perturbée, et le
dérèglement de l’humeur peut rapidement faire place à la
dépression. Dans la forme la plus grave du trouble bipolaire,
les épisodes maniaques peuvent être accompagnés de
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symptômes psychotiques, notamment des idées délirantes
ou des hallucinations, nécessitant parfois une
hospitalisation.
La cause exacte du trouble bipolaire est inconnue, mais
selon les recherches effectuées, des facteurs biologiques et
chimiques pourraient être en cause. Le trouble bipolaire se
manifeste habituellement à l’adolescence ou au début de
l’âge adulte et se poursuit la vie durant.
Le diagnostic est établi au moyen d’une évaluation du
patient réalisée par un psychiatre ou un médecin spécialiste
des troubles de l’humeur. Des facteurs héréditaires peuvent
prédisposer certaines personnes à un trouble bipolaire, et le
stress peut déclencher des épisodes maniaques ou
dépressifs.
Certains ont même des pensées suicidaires, surtout au stade
initial de la maladie, et c’est la dépression qui le plus
souvent incite les gens à se faire traiter. La détection
précoce du trouble bipolaire et l’apprentissage des moyens
pour le traiter et le maîtriser sont essentiels à la santé et au
mieux-être.
Les symptômes du trouble bipolaire
Les périodes maniaques et dépressives qui caractérisent le
trouble bipolaire s’appellent des épisodes. On ne peut
conclure à un trouble bipolaire sans que survienne au moins
un épisode maniaque. Un épisode maniaque est une
période durant laquelle une personne est exaltée ou irritable
de façon persistante et sans retenue pendant au moins une
semaine. Un certain nombre de symptômes doivent
également être présents et suffisamment graves pour
empêcher la personne atteinte d’avoir une vie sociale et
professionnelle normale.
En voici quelques-uns :
Estime de soi et confiance en soi démesurées et
mauvais jugement
Discours, parfois incohérent, dont le débit est rapide
et ininterrompu et que les autres trouvent difficiles
à interrompre
Pensées échevelées qui défilent rapidement et
distractivité
Activités sexuelles, professionnelles, politiques,
religieuses ou autres ne tenant aucun compte des
conséquences ou des risques (p. ex., dépenses
immodérées, placements hautement risqués, relations
sexuelles avec une personne inconnue, conduite
dangereuse)
Agitation, besoin incessant de se déplacer, réduction
du besoin de sommeil pendant des jours sans se
sentir fatigué
Incapacité de départager le réel de l’imaginaire (p. ex.,
le fait d’entendre des choses ou de sentir la présence de
choses que les autres n’entendent pas ni ne sentent, ou
d’être persuadé à tort de quelque chose qui ne
s’explique ni logiquement ni par un contexte culturel
particulier)
Irritabilité soudaine et accès de colère, souvent à la suite
de plans contrariés ou de propositions refusées
Un diagnostic d’épisode dépressif est posé lorsque
quelqu’un présente des symptômes qui durent presque
toute la journée et pratiquement chaque jour et qui se
prolongent, par exemple, pendant au moins deux semaines.
En voici les symptômes :
Sentiment de tristesse, d’angoisse, de vide, de désespoir,
d’être bon à rien ou de culpabilité
Absence d’intérêt envers les activités qui d’habitude
sont agréables, comme les relations sexuelles
Difficulté à dormir
Agitation, léthargie ou sentiment de fonctionner
au ralenti
Incapacité de se concentrer, de se rappeler des choses
ou de prendre des décisions
Perte ou gain de poids involontaire et changement
de l’appétit
Douleurs ou symptômes physiques persistants qui ne
peuvent être expliqués par une maladie ou une blessure
Pensées suicidaires ou d’actes autodestructeurs
Aucun de ces symptômes n’est synonyme à lui seul de
trouble bipolaire, mais ils doivent tous être pris au sérieux et
signalés à un professionnel de la santé.
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Comment se manifeste normalement un
trouble bipolaire?
Normalement, les épisodes maniaques et dépressifs se
manifestent en alternance la vie durant et sont entrecoupés
de périodes où la personne atteinte ne montre aucun
symptôme. Chez certains, ces épisodes se succèdent en
l’espace d’une seule semaine, voire d’une seule journée.
Il y a également des sous-types de troubles bipolaires.
La forme classique de la maladie, qui se caractérise par des
épisodes maniaques et dépressifs récurrents, s’appelle le
trouble bipolaire I.
Trouble bipolaire II – Certaines personnes connaissent
des épisodes hypomaniaques (un peu comme un épisode
maniaque, mais qui perturbe moins la vie sociale et
professionnelle et qui ne nécessite pas d’hospitalisation).
Trouble bipolaire mixte – D’autres connaissent des
accès maniaques et des symptômes de dépression à la
fois, se sentant tristes et désespérés tout en étant
extrêmement agités.
Trouble bipolaire à cycle rapide – Certains connaissent
quatre épisodes ou plus par période de 12 mois. On appelle
cycle la succession des épisodes dépressifs et des
épisodes maniaques.
Chez les personnes atteintes d’un trouble bipolaire, les
épisodes dépressifs et les épisodes maniaques ne sont pas
d’égale durée. Même s’il est vrai que les cycles se
succèdent, ils sont souvent imprévisibles et de durée
variable.
Chez la plupart des personnes souffrant d’un trouble
bipolaire, les hauts et les bas très marqués se produisent à
intervalles de quelques années.
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Traitement du trouble bipolaire
Le trouble bipolaire est une maladie récurrente, c’est-à-dire
qu’elle peut se manifester de nouveau durant toute la vie de
la personne atteinte. Par conséquent, la meilleure approche
est habituellement le traitement à long terme, ce qui
comprend la gestion des épisodes aigus (pour maîtriser
les symptômes actuels), la continuité du traitement (pour
prévenir la réapparition des symptômes au cours du même
épisode) et l’entretien (pour éviter une récidive dans
l’avenir). Le trouble bipolaire ne se guérit pas, mais on peut
le traiter au moyen de médicaments, de psychothérapie et
de modifications du comportement.
Si l’on ne reçoit pas le traitement adéquat ou si l’on
cesse le traitement malgré les conseils reçus, l’humeur
peut se détériorer et les symptômes s’aggraver. Même si le
traitement est suivi à la lettre, il faut faire part à un
professionnel de la santé de tout changement inhabituel ou
qui pourrait signaler le début d’un épisode, car il pourrait
être en mesure d’éviter que se développe un épisode grave
en rajustant le traitement.
Les médicaments pour le trouble bipolaire sont
normalement prescrits par des psychiatres. Les médecins de
premier recours qui ne se spécialisent pas en psychiatrie
peuvent également prescrire ces médicaments, mais il vaut
toujours mieux consulter un psychiatre au sujet du
traitement.
Pour être efficace, un traitement doit comprendre
notamment :
des régulateurs de l’humeur, pris seuls ou
conjointement, comme le lithium, le valproate, la
carbamazépine, etc.;
des antidépresseurs pour mieux maîtriser les épisodes
dépressifs (p. ex., CelexaMD, ProzacMD ElavilMD,
AnafranilMD, NardilMD, ParnateMD);
des séances de counseling, car elles permettent de
déterminer les éléments déclencheurs et les signes
avant-coureurs des épisodes, d’établir un programme
de prévention des rechutes, d’améliorer les aptitudes à
la communication et à la résolution de problèmes pour
mieux faire face aux troubles de comportement et
d’adopter des activités quotidiennes et des habitudes
de sommeil stables;
un réseau d’entraide, car le soutien qu’on y trouve est
très important pour les personnes atteintes d’un trouble
bipolaire et les membres de leur famille. Ces personnes
ont donc tout intérêt à faire partie d’un réseau
d’entraide s’intéressant aux troubles bipolaires.
Questions à poser au professionnel de la santé
Il est très important de bien s’informer sur le traitement de toute maladie, y compris le
trouble bipolaire. Voici quelques questions d’ordre général que l’on peut poser au médecin
ou au pharmacien :
Quand devrais-je commencer à ressentir les effets du médicament?
Quelle quantité de médicaments dois-je prendre, et combien de fois par jour?
Quels sont les effets secondaires possibles du médicament et que dois-je faire pour les atténuer?
Ce médicament a-t-il des interactions avec les autres médicaments ou les produits naturels que je prends?
Suis-je allergique à ce médicament?
Que dois-je faire si je ne me sens pas mieux ou si j’oublie de prendre le médicament? Que dois-je faire si je commence à me
sentir mieux et que je veuille arrêter de prendre le médicament?
Y a-t-il de la documentation que je pourrais lire sur ce médicament?
Est-ce que je dois éviter certaines activités quand je prends ce médicament (p. ex., conduire une voiture, prendre de l’alcool)?
Quel est le traitement le mieux toléré dans mon état?
Où dois-je m’adresser pour obtenir plus d’information sur le trouble bipolaire?
Pouvez-vous me recommander un groupe d’entraide s’intéressant au trouble bipolaire et à ses effets?
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Importance de prendre soin de soi
Quand on souffre de trouble bipolaire, on peut négliger
certains éléments essentiels à la santé, comme
l’alimentation, l’activité physique et le sommeil. De même,
le stress, l’absence d’un régime de vie équilibré et les
perturbations du sommeil peuvent déclencher un épisode
maniaque ou dépressif.
Bien se renseigner
En apprendre davantage sur le trouble bipolaire en
consultant des ouvrages ou des sites Web réputés
traitant de ce sujet, en joignant des groupes d’entraide
et en parlant à un professionnel de la santé.
Avoir de bonnes habitudes de sommeil
Prendre l’habitude de se coucher et de se lever à des
heures régulières.
Éviter le travail par postes.
Faire une activité relaxante avant d’aller au lit, comme
lire (ailleurs que dans sa chambre) ou prendre un bain
chaud.
Ne pas utiliser sa chambre pour d’autres activités
(p. ex., regarder la télé ou manger au lit).
Éviter de faire des exercices intenses ou de consommer
de la caféine, de l’alcool ou des produits du tabac dans
les heures qui précèdent le coucher.
Essayer de ne pas faire de sieste pendant la journée.
Faire une activité à l’extérieur (p. ex., une courte
promenade) pour se revigorer.
En cas de difficulté à dormir, parler à un professionnel
de la santé au sujet des moyens adéquats pour trouver
le sommeil.
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Être actif
Choisir des activités agréables.
Programmer les activités au moment où l’on risque le
moins d’être interrompu.
Faire régulièrement de l’activité physique. Pour
commencer, se fixer comme objectif de faire 10 minutes
ininterrompues d’activité, trois fois par semaine.
En augmenter la durée et l’intensité en fonction des
progrès réalisés.
Avoir une bonne alimentation
Manger à heures régulières (déjeuner, dîner et souper,
ainsi qu’une collation au milieu de l’avant-midi et de
l’après-midi).
Intégrer au repas une bonne variété d’aliments sains
(p. ex., grains entiers, légumes vert foncé, fruits aux
couleurs éclatantes, protéines maigres, produits laitiers).
Éviter les aliments auxquels on a ajouté des matières
grasses, du sucre ou du sel.
Avoir une consommation modérée d’alcool et de
caféine.
Essayer de boire plusieurs verres d’eau par jour
(normalement de cinq à huit verres).
Préserver les progrès et éviter les reculs
Faciliter le retour au travail
Les premiers signes et symptômes des épisodes maniaques
ou dépressifs font que ceux-ci sont souvent prévisibles.
La famille et les amis devraient apprendre à reconnaître ces
signes de façon à pouvoir signaler l’apparition potentielle
d’un épisode. Voici d’autres conseils utiles :
Parfois, une personne atteinte d’un trouble bipolaire doit
s’absenter du travail pour se faire traiter et voir à stabiliser
son état. Si une personne a dû s’absenter, le retour au
travail est un élément essentiel de son rétablissement. Les
conseils que voici lui assureront un retour au travail réussi :
Prendre ses médicaments selon les directives. On ne
doit pas cesser de prendre ses médicaments même si les
symptômes s’atténuent ou ne posent plus de problème.
Il faut toujours consulter un professionnel de la santé
avant de modifier le traitement, y compris la médication.
Écouter les conseils de ses amis, des membres
de sa famille et d’un professionnel de la santé.
Au cours d’un épisode maniaque ou dépressif, la
personne atteinte d’un trouble bipolaire peut ne plus
avoir le jugement ni la rétrospection nécessaires pour
savoir que son humeur ou son comportement sont
devenus problématiques. Un plan devrait être mis en
place pour faire face à ce genre de situation afin que,
au besoin, un membre de la famille ou un ami puisse
communiquer avec un professionnel de la santé et, le
cas échéant, prenne les dispositions nécessaires à
l’hospitalisation de la personne atteinte.
Continuer de prendre soin de soi. Tout ce qui
permet de stabiliser son état ou d’améliorer sa santé
devrait être retenu.
Faire partie d’un réseau d’entraide. Joindre un
groupe s’intéressant aux troubles de l’humeur peut
aider à composer avec les effets du trouble bipolaire.
Établir un plan d’urgence. Dresser une liste des
signaux d’alarme qui peuvent être partagés avec des
membres de la famille et des amis dignes de confiance,
et se doter d’un plan pour faire face aux situations
stressantes qui peuvent déclencher un épisode
maniaque ou dépressif.
Ne pas consommer d’alcool ni de drogues. Ces
substances peuvent ralentir ou entraver la guérison,
affecter l’humeur et même déclencher un épisode
maniaque ou dépressif.
Apprendre à gérer son stress. Le stress peut
déclencher un épisode maniaque ou dépressif. Il faut
donc apprendre à éviter, à maîtriser ou à modifier les
situations stressantes.
Demeurer productif et continuer d’avoir une vie
sociale active. Grâce à un traitement et à un soutien
adéquats, il est possible de maîtriser le trouble bipolaire.
Rien n’empêche une personne atteinte de cette maladie
de continuer à se fixer des objectifs personnels et
professionnels et de s’adonner à des activités agréables.
Déterminer ce qui convient le mieux. Nous ne réagissons
pas tous de la même façon. Certaines personnes peuvent
avoir besoin d’un horaire de travail plus souple (p. ex., des
heures de travail réduites, des tâches modifiées) tandis que
d’autres peuvent se sentir prêtes à reprendre toutes leurs
fonctions sur le champ.
S’assurer de bien comprendre le programme de retour
au travail et participer activement à son élaboration.
Quel est l’horaire de travail? Quels sont les attentes,
les rôles et les responsabilités? Qui faut-il informer?
Se renseigner sur les droits en matière de protection
des renseignements personnels et être disposé à
fournir les renseignements requis (s’il y a lieu).
Les raisons d’une absence sont confidentielles. Il se peut,
toutefois, que les politiques de l’entreprise imposent la
divulgation de certains renseignements dans des cas
particuliers (p. ex., postes critiques pour la sécurité,
adaptation du poste de travail). Le cas échéant, prévoir
le contenu et l’étendue de l’information partagée. Pour
toute question concernant le destinataire de l’information
divulguée ou l’étendue de l’information à fournir, s’adresser
à un tiers comme le représentant des Ressources humaines
ou le responsable de la santé des employés.
Savoir où obtenir du soutien. Un soutien adéquat est
essentiel pour assurer la réussite du retour au travail. Il
importe donc de se renseigner sur les ressources offertes.
Continuer de prendre soin de soi.
Garder à l’œil les changements d’humeur.
Mettre en application les conseils reçus lors des
séances de counseling.
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Et ne pas oublier ceci :
Avec l’aide, l’information et le soutien nécessaires, on peut maîtriser le trouble bipolaire et mener une vie productive et
gratifiante. Si le trouble bipolaire persiste malgré les recommandations suivies, il faut s’adresser à un professionnel de la santé.
On ne doit pas cesser de prendre ses médicaments ni arrêter ses séances de counseling. Il faut du temps pour se rétablir, parfois
même toute une vie.
Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les sites suivants :
La Société pour les troubles de l’humeur du Canada : www.mooddisorderscanada.ca
Canadian Network for Mood and Anxiety Treatments : www.canmat.org
Depression and Bipolar Support Alliance : www.DBSAlliance.org
Association canadienne pour la santé mentale : www.cmha.ca
National Mental Health Association : www.nmha.org
Veuillez noter que le présent document a uniquement pour but de vous informer et que son contenu ne doit pas être considéré comme des conseils médicaux fournis par l’Assurance collective Financière Manuvie. Veuillez consulter au besoin votre médecin traitant ou vos autres fournisseurs
de soins de santé.
La série de dépliants sur la santé mentale publiés par la Financière Manuvie est offerte par l’entremise de la Financière Manuvie et élaborée en partenariat avec Solutions HumainesMC. Le docteur Scott Wallace, psychologue agréé, Solutions HumainesMC, a contribué à la rédaction du
présent dépliant en tant qu’auteur et conseiller professionnel.
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GC2455F 04/2011
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