Principaux éléments de la période - Institut Libre de Formation des

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Anne Bousseau
Formation théorique
Synthèse d'histoire
Bilan des guerres de religion
Construction territoriale de la France
Bilan des règnes d'Henri IV et de Louis XIII
Le Grand Siècle
Principaux éléments de la période
Construction territoriale de la France jusqu'en 1589
La France est née du partage de l'Empire carolingien au traité de Verdun en 843. La frontière
orientale est fixée par l'Escaut, le Meuse, la Saône et le Rhône. La méridionale dépasse les
Pyrénées. Dans un royaume morcelé en duchés et comtés, Hugues Capet ne possède en 987 qu'un
modeste domaine que ses successeurs accroissent progressivement.
Le mariage d'Aliénor d'Aquitaine cède l'ouest du royaume à l'Angleterre en 1180. Philippe-
Auguste reconquiert une grande partie du pays, réduisant les possessions anglaises au sud-ouest. La
guerre de cent ans émiette à nouveau la France.
Louis XI la réunifie et l'agrandit avec la Provence. Les derniers Valois continuent cette
politique d'unification, avec en particulier le rattachement de la Bretagne.
Les guerres de religion
A partir de 1517, le courant de la Réforme mené par Luther se propage en Europe, et aboutit
à une division religieuse entre protestants et catholiques. Contrairement à d'autres pays, l'intégration
du protestantisme n'avait pas soulevé de troubles en France, mais la mort d'Henri II en 1552 laisse
de jeunes rois sur le trône. Cet affaiblissement du pouvoir royal ouvre la voie à une violente
opposition entre catholiques menés par les Guises et protestants qui veulent tour à tour s'imposer
auprès du roi François II. Malgré les efforts de Catherine de Médicis et du chancelier Michel de
l'Hospital pour adopter une politique de conciliation, les années 1562 à 1570 voient se suivre trois
guerres civiles entre catholiques et protestants. Tandis que Charles IX a succédé à son frère,
l'autorité royale est menacée : la personne du roi ne peut plus être garante de l'unité de la foi de ses
sujets, et l'obéissance à Dieu se dissocie de l'obéissance au roi. En 1572, le mariage de Marguerite
de Valois, sœur du roi, avec le prince protestant Henri de Navarre, ne permet pas la réconciliation
des deux partis, au contraire. Le 24 août, alors que la monarchie avait décidé l'exécution des chefs
protestants, éclate à Paris un massacre généralisé des huguenots, qui s'étend à la province. Ce
massacre de la Saint Barthélemy marque un paroxysme de violence de ces années de guerres de
religion.
Contestant un abus de pouvoir royal, et rejoints par les catholiques "Malcontents", les
protestants reprennent les combats, tandis que des catholiques intransigeants se rassemblent dans la
ligue pour s'affirmer face au roi. Trois nouvelles guerres déchirent encore la France jusqu'en 1577,
tandis que la couronne est passée à Henri III. Malgré une accalmie jusqu'en 1584, pendant laquelle
Henri III essaie de renforcer son autorité, les combats reprennent quand la mort du frère du roi fait
du protestant Henri de Bourbon, roi de Navarre l'héritier de la couronne. L'éventualité d'avoir un
roi protestant est insupportable aux ligueurs qui se soulèvent à nouveau. Une nouvelle guerre
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éclate, entre le roi, les ligueurs et les protestants. Tandis qu'Henri de Navarre devient le chef des
protestants, Henri de Guise puis Henri III sont assassinés.
Règne d'Henri IV
Henri de Navarre est l'héritier légitime du trône, mais sa conquête de la France est longue et
difficile. La guerre se renforce entre le roi et les ligueurs. Son respect des catholiques lui valent
pourtant le ralliement de nombreuses villes. Paris, assiégée par les troupes royales, résiste
cependant, soutenue par les Espagnols et Henri IV prend conscience que les armes ne suffisent pas
à conquérir la France. Il consent à abjurer le calvinisme en 1593. C'est à Chartres qu'il est enfin
couronné en 1594, Reims demeurant aux mains des ligueurs. Paris lui ouvre ses portes et son entrée
solennelle lui rallie la population. Son accession au trône rattache à la France les provinces de
Navarre, du Béarn et le comté de Foix.
Les guerres de religion ont coûté beaucoup de vies et laissent un pays à reconstruire.
Néanmoins, elles ont sans doute permis une purification de la foi et le XVIIème siècle verra se
lever les nombreux saints qui forment "l'école de spiritualité française".
Dès 1595, le roi s'engage dans un conflit contre l'Espagne. Cette guerre lui fait perdre le
soutien d'une partie des protestants, tandis que la Bretagne ne se soumet qu'en 1598. Censée
rassembler les Français, mais aussi l'Angleterre et les Provinces-Unies autour d'un ennemi commun,
cette guerre tourne à l'avantage de l'Espagne qui garde finalement la ville de Cambrai.
Le 30 avril 1598 est signé l'Édit de Nantes qui accorde aux protestants la liberté de culte et
de conscience, mais aussi 150 places de sureté et des privilèges financiers, juridiques et militaires.
Ces clauses inquiètent les milieux catholiques. Le mariage du roi en 1600 avec Marie de Médicis,
garantissant de meilleurs rapports avec Rome et l'Espagne, puis la naissance d'un héritier en 1601,
lui permettent d'affirmer enfin son autorité.
Henri IV contribua à agrandir le royaume. La guerre de Savoie, en 1600, contre le duc
Charles-Emmanuel, a réuni à la France la Bresse, le Bugey et le pays de Gex.
La paix enfin établie, le roi s'attache avec son ministre Sully à reconstruire la France, ruinée
et ravagée par les guerres de religion. Il s'intéresse à l'agriculture et diminue les charges qui pèsent
sur les paysans. Il encourage le développement des "Pâturage et labourage [qui] sont les deux
mamelles de la France". En 1610, l'agriculture a enfin retrouvé son niveau de 1560. Il favorise
l'industrialisation, avec la création des Gobelins, améliore les voies de communications : le premier
canal est creusé. Il développe à Paris un plan d'urbanisation pour moderniser la ville : construction
du Pont-Neuf, sur lequel, pour la première fois, il n'y a pas de bâtiments, création de nouvelles
places, comme la place des Vosges, édifiée en tant que place royale.
En 1608, avec la fondation de Québec par Samuel de Champlain, commence la colonisation
du Canada.
La fin du règne est marquée par une reprise du conflit avec l'Espagne. Les anciens ligueurs
ravivent leur hostilité vis-à-vis du roi, assassiné par Ravaillac le 14 mai 1610. Le roi est
universellement regretté.
Règne de Louis XIII
Louis XIII n'a que neuf ans à la mort de son père Henri IV. La reine Marie de Médicis
assure donc la régence, mais tient Louis XIII à l'écart du pouvoir et se laisse dominer par Concini.
En désaccord avec la politique de la régente, les anciens ministres d'Henri IV démissionnent.
Devant un affaiblissement du pouvoir au jeune âge du roi, l'agitation des nobles reprend : ils
réclament la tenue des États Généraux qui se rassemblent en 1614.
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En 1617, Louis XIII décide d'affirmer son autorité en supprimant Concini, tandis que sa
mère est exilée.
En 1624, Louis XIII nomme comme ministre pour le seconder le Cardinal de Richelieu.
Richelieu place au-dessus de tout le pouvoir royal. La lutte reprend contre les protestants.
Ceux-ci, forts de leurs privilèges, ont établi une sorte de république indépendante à La Rochelle.
Cet "état dans l'état" menace l'unité du royaume. Richelieu entreprend en 1627 le siège de la ville.
Celle-ci, obtenant le soutien de l'Angleterre tient un an avant de se rendre. La paix d'Alès en 1629
enlève aux protestants les privilèges politiques que leur avait accordés l'Édit de Nantes. Ils gardent
toutefois la liberté de culte.
. Richelieu rabaisse l'orgueil des grands, qui soutenus par Marie de Médicis et son fils Gaston
d'Orléans, se révoltent contre leur souverain et la tyrannie de Richelieu. Celui-ci finit par interdire
les duels qui font des ravages dans la noblesse et prive ainsi le royaume d'une partie de son élite. Il
renforce l'autorité des intendants dans les provinces, diminue en revanche celle des gouverneurs
militaires et soumet les parlements de province.
Il développe les arts avec la création en 1635 de l'Académie française qui doit porter à sa
perfection la langue française. Dans les mêmes années se développe en France le classicisme, dont
la sobriété et la recherche de lignes droites s'oppose au baroque inspiré de l'Italie. Un style la
française" est en train de se mettre en place.
En 1635, Richelieu reprend la lutte contre la maison d'Autriche en engageant la France dans
la guerre de trente ans, commencée en 1618. Il s'allie pour cela aux puissances protestantes
d'Europe. Le coût de la guerre augmente fortement les impôts. Les campagnes, que Richelieu n'a
jamais soutenues, plongent dans la misère.
Après la mort de son ministre en 1642, Louis XIII nomme, sur la recommandation de
Richelieu, le Cardinal Mazarin comme premier ministre. En 1643, Louis XIII meurt à son tour.
C'est un pays en guerre qu'ils laissent, mais l'avantage est à la France. Dirigées par le Prince de
Condé, les troupes françaises remportent la victoire de Rocroi quelques jours après le décès du roi.
La régence et la Fronde
Louis XIV n'a que cinq ans en 1643. La régence est confiée à la reine-mère Anne d'Autriche,
qui maintient le cardinal Mazarin dans ses fonctions. Jusqu'à sa mort en 1661, Mazarin s'efforce de
remporter la guerre et de laisser au jeune Louis XIV un trône puissant.
La guerre de trente ans (1618-1648), que continue Mazarin, réunit l'Alsace à la France par
les traités de Westphalie (1648), permettant d'atteindre la frontière naturelle qu'est le Rhin. La
France reste cependant en conflit avec l'Espagne. Par le traité des Pyrénées (1659), l'Espagne doit
céder à la France l'Artois et le Roussillon.
Au sein du royaume, Mazarin doit lutter, de 1648 à 1653, contre la Fronde, révolte des
parlementaires, puis des princes et des grands seigneurs. Il s'agit d'abord d'un soulèvement du
Parlement de Paris, opposé à de nouveaux impôts levés par Mazarin. Ce prétexte sert aux
parlementaires à clamer une plus grande part de souveraineté et à s'opposer à la naissance de
l'absolutisme. La reine Anne d'Autriche doit précipitamment quitter Paris et se réfugier à Saint-
Germain avec le roi, tandis qu'il faut faire appel à l'armée de Condé pour venir à bout du
soulèvement parisien.
En 1650, c'est au tour de la noblesse de protester. Rassemblés autour de Condé et soutenus
par l'Espagne, les nobles s'opposent aux troupes royales dirigées par Turenne. Le soulèvement des
provinces touche particulièrement le sud-ouest. La guerre civile s'ajoute à la misère qui frappait le
peuple.
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C'est en grande part par la ruse que Mazarin parvient à triompher de cette guerre civile en
brouillant les coalisés. La Fronde est le dernier soulèvement qui opposa les grands seigneurs à leur
souverain. Désormais, l'autorité royale ne sera plus contestée jusqu'en 1789. Quant au Parlement,
au lieu d'avoir davantage de pouvoir comme il l'avait revendiqué, il est soumis à l'autorité royale.
Protégé par Mazarin et étant toujours resté fidèle à la royauté, Nicolas Fouquet est nom
en 1653 surintendant des finances. Il doit restaurer les finances après la guerre contre l'Espagne et la
Fronde. Il favorise pour cela l'emprunt, même s'il doit parfois prendre sur sa fortune personnelle
pour rembourser les créanciers de l'état.
Devenu l'homme le plus riche et le plus puissant de France, Fouquet entreprend, en 1656, de
se faire construire à Vaux-le-Vicomte la plus belle maison du royaume. Le financier avisé se montre
aussi mécène incomparable pour des artistes qui marqueront l'époque : l'architecte Le Vau, les
peintres Le Sueur et Le Brun, et le paysagiste Le Nôtre. Le chef-d'œuvre Fouquet reçoit les plus
grands du royaume est achevé en 1661. La réception de Louis XIV marque l'apothéose de Vaux-le-
Vicomte. Molière y donne la première représentation des Fâcheux sur une musique de Lully. Cet
étalement de richesse lui vaut l'acharnement de Colbert, qui après avoir géré la fortune de Mazarin,
vient de passer au service du roi, et la disgrâce royale : il est arrêté trois semaines plus tard à
Nantes.
Le grand Siècle
A la mort de Mazarin, en mars 1661, Louis XIV, commence à régner personnellement, en
établissant une monarchie absolue, tandis que le Parlement de Paris doit se résigner à garder le
silence. Il n'y a plus de réunion des États Généraux. Après la Fronde nobiliaire, le fait de rassembler
la noblesse en une brillante Cour a aussi pour but de soumettre les grands à l'autorité royale.
Louis XIV est considéré comme souverain de droit divin ; c'est de Dieu qu'il tient son
pouvoir et à Lui seul qu'il doit rendre des comptes. Sa volonté fait loi et toute autorité vient de lui.
Bien qu'il ait choisi de gouverner seul, Louis XIV s'entoure de plusieurs Conseils, et ne prend pas
de décision sans les avoir consultés. Il nomme ses ministres et peut les renvoyer quand bon lui
semble.
Avec Colbert, contrôleur général des finances, le roi travaille à enrichir la France. Il
développe l'agriculture, l'industrie et le commerce. Innovateur en matière d'économie, Colbert
estime qu'il faut favoriser la production française dans tous les domaines, afin d'attirer l'argent des
pays étrangers, mais sans avoir besoin d'acheter à l'extérieur.
Le commerce maritime se développe avec la création de grandes compagnies privées qui
assurent le commerce avec les colonies et les comptoirs nouvellement créés. Colbert fait de Brest la
capitale maritime de royaume. Outre les arsenaux, il y installe également des écoles d'hydrographie
et de génie maritime. Il fonde " l'Orient" comme port de commerce tourné vers la compagnie des
Indes, mais aussi Rochefort.
Reprenant le travail entrepris autrefois par Sully, il crée un réseau de manufactures royales,
début de l'industrialisation du pays. Il modernise les finances par un contrôle rigoureux des recettes
et des dépenses.
Il soutient également la recherche scientifique par la création de l'Académie des sciences en
1666. Par la mise en place d'une police mieux administrée, il renforce la sécurité dans les villes.
Dans les provinces, le pouvoir royal est relégué par des intendants, dont les pouvoirs sont
très étendus.
Les grandes dépenses des guerres et de la Cour provoqueront néanmoins le déséquilibre
dans les finances royales, et les reproches que Colbert peut en faire finissent par gêner l'ambition de
Louis XIV qui, sous l'influence du clan Le Tellier- Louvois, finit par l'écarter du pouvoir en 1683.
Louvois, fils du chancelier Le Tellier, est quant à lui, ministre de la guerre. Il organise
l'armée en plusieurs corps : la cavalerie, l'infanterie et l'artillerie. Il crée une intendance pour le
ravitaillement des soldats et fonde l'hôtel des Invalides.
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Vauban, également chargé de la guerre, construit des places fortes et entoure de
fortifications de nombreuses villes de la frontière.
Dans un royaume la monarchie absolue prend sa forme définitive, le roi essaie de réaliser
l'unité religieuse. En 1682, la Déclaration des Quatre articles proclame une indépendance de l'Église
gallicane par rapport au Pape, dont l'autorité n'est reconnue que comme spirituelle.
Le souci d'unifier l'Église passe aussi par le combat contre le jansénisme et le
protestantisme. Le jansénisme s'était développé dans l'Église catholique du XVIIème siècle en
prenant des allures sectaires que le Pape condamna dès 1653. En France, son principal foyer est
l'abbaye de Port-Royal-des-Champs, autour de laquelle gravitent nombreux intellectuels. Le
jansénisme devenant source de querelles et de divisions est combattu, jusqu'à la destruction de
Port- Royal-des-Champs en 1709.
Sous l'influence de Louvois, et malgré l'opposition de Colbert, le protestantisme est à
nouveau combattu. Il s'agit d'abord, en 1681, des dragonnades, les soldats essaient de faire
abjurer les protestants pour les ramener au catholicisme. En 1685, par l'Édit de Fontainebleau, Louis
XIV révoque l'Édit de Nantes. Le culte protestant est désormais interdit en France. Cela conduit,
malgré l'interdiction, de nombreux protestants à quitter la France. Cet exode a un poids financier
certain, mais est en partie compensé par l'arrivée, dans le même temps, de catholiques Anglais ou
Hollandais, persécutés dans leurs propres pays.
Le règne de Louis XIV est caractérisé également par le faste dont s'entoure le roi, dans le
souci d'affirmer le prestige de la France par rapport aux Cours européennes. La construction du
château de Versailles est le symbole de ce prestige, tandis que le Soleil devient l'emblème du roi.
Les artistes, qui avaient surtout travaillé pour la noblesse sont désormais au service du seul roi. Les
plus grands architectes, Le Vau, Mansart, Le Nôtre pour les jardins, et les peintres Le Brun et
Le Sueur sont sur le chantier du palais ; dans la galerie des glaces se reflète le savoir-faire des
maîtres-verriers.
Les musiciens comme Lully animent la vie de la Cour. Ils sont répartis en musiciens de la
chambre, autour de la vie du roi et de la Cour, musiciens de la chapelle pour la musique sacrée, et
musiciens des écuries au service de la musique militaire et des fêtes de plein air.
Les Lettres brillent elles aussi. La rigueur des normes du classicisme se fixe, donnant ainsi
au théâtre sa règle des trois unités. Aux tragédies de Corneille succèdent celles de Racine. Les
comédies de Molière, les Fables de La Fontaine, raillent les vices ou les travers du XVIIe siècle,
mais aussi de tous les temps. Bossuet s'affirme comme maître de l'éloquence sacrée dans ses
Sermons, tandis que Madame de Sévigné laisse des lettres qui peignent la vie de la Cour.
Cet épanouissement des lettres et des arts donne un très grand éclat à la partie la plus
brillante du règne de Louis XIV qui a été appelée le grand Siècle.
Au prix de nombreuses guerres, le règne de Louis XIV, puis de Louis XV, donnèrent peu à
peu à la France ses frontières actuelles.
La paix avec l'Espagne, signée au traité des Pyrénées, fut de courte durée. Bientôt de
nouveaux conflits éclatèrent en Europe au sujet de la succession d'Espagne. La guerre de dévolution
se solda par le rattachement d'une partie des Flandres au Royaume. Rivalités économiques et
opposition religieuse sont à l'origine de la guerre de Hollande (1672-1678). Le traité de Nimègue
(1678) apporta à la France la Franche-Comté. Une dernière guerre de Louis XIV, celle de
succession d'Espagne devait priver la France de Terre-Neuve et d'une partie du Canada.
Sous Louis XV, une guerre éclata entre l'empereur et le roi Stanislas de Pologne, beau-père
de Louis XV. Vaincu, Stanislas reçu en compensation la Lorraine, qui revint en héritage à la France
en 1766. Deux ans plus tard, Louis XV acquit la Corse. Cependant, la guerre de sept ans (1756-
1753) entre la France et l'Angleterre, fit perdre les colonies de l'Inde et du Canada. (Traité de Paris,
1763).
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