
INTRODUCTION (actualiser les données voir manuel
du participant)
A la fin de l’année 2009, 2,6 millions de nouvelles infections ont été recensées à travers le
monde, pour un total de 333 personnes vivant avec le VIH. En 2008, le nombre de personnes
infectées était 20 fois supérieures que celui de 2000, et la prévalence 3 fois plus élevée qu’en
1990. Plus de 95% des cas surviennent dans les pays a moyens limites, correspondant a 2/3 de
l’ensemble des cas mondiaux. En 2009, 1,8 millions de personnes sont décédées de cette
infection dont ¼ d’enfants. La tuberculose en est l’une des principales causes de morbidité et
de mortalité. D’après les estimations de l’OMS, l’infection par le VIH multiplie par un facteur
de 20 a 30 le risque de tuberculose. En 2009, il a été dénombré 1.2 million de cas de
tuberculose incidente, dont 910,000 (76%) en Afrique où dans certains pays, plus de 80% des
cas incidents sont co-infectés par le VIH. Sur l’ensemble des cas incidents co-infectes,
400,000 sont décédés, correspondant a 24% de l’ensemble des décès, et 22% des décès liés
au VIH.
A l’instar des pays en développement, une recrudescence des cas de tuberculose a été
observée au Sénégal depuis le début de la pandémie, avec une prévalence du VIH chez les
tuberculeux estimée a .
Cette situation a attiré l’attention sur la nécessité de renforcer les liens entre les programmes
nationaux de lutte contre la tuberculose et les programmes nationaux de lutte contre le sida
afin de répondre plus efficacement à cette double urgence de santé publique. C’est dans ce
contexte que l’OMS a proposé ses premières recommandations sur la collaboration entre les
activités liées à la tuberculose et celles liées au VIH en 2004, avec un accent particulier sur les
activités contribuant à la réduction de la tuberculose chez les patients vivant avec le VIH (les
3 I’s). Ces recommandations ont eu un impact considérable sur le taux de dépistage du VIH
chez les tuberculeux et dépistage de la recherche de tuberculose chez les personnes infectées
par le VIH.
Au Sénégal, des progrès notables ont été réalisés dans le rapprochement des deux
programmes, mais des efforts sont encore nécessaires pour rendre cette collaboration effective
à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.
L’obtention d’un environnement politique favorable aux activités de collaboration TB/VIH
passe par la création et l'appropriation d'un plan national, l'élaboration de guides
opérationnels, de manuels de formation et de protocoles, conformes aux recommandations