AMÉNAGEMENT DE LAVENUE JEANNE D’ARC - ENTRÉE DE L’ÉCOLE LE VIGAN (30)
AJM ARCHITECTURE FRANC MONIER  FRANÇOIS JANNIN  VERENA FIRNER
Les aménagements réalisés sur le square Hélène Salvador se trouvent au droit des entrées
des écoles publiques maternelle et primaire. La topologie du terrain a été légèrement remaniée
afin de permettre les accès aux personnes à mobilité réduite depuis l’école et depuis la cantine
située de l’autre coté du pont. Le projet vise à améliorer grandement la sécurité aux abords
des écoles. En particulier, il offre de larges espaces d’attente sécurisés pour les piétons et des
circulations automobiles bien balisées. Des nouveaux espaces de parking sont proposés,
ainsi que des arrêts minutes. Le mur d’enceinte des écoles est légèrement déplacé et reculé
pour augmenter la surface d’attente extérieure. Le nouveau mur est réalisé en béton brut de
décoffrage. Les nouveaux portails d’accès aux cours sont en acier corten avec motifs.
Ce matériau vient en résonance avec les garde-corps placés en protection de la voie RD 999
le long de la place ou en protection sur la traversée du pont.
Tous les garde-corps de protection de la RD 999 situés en contrebas, sont en tôle corten pleine.
Ce traitement renforce le sentiment de sécurité du lieu en évitant les vues plongeantes sur
la voie rapide. Le parc du château d’Assas, situé de l’autre coté de la RD 999 est mis en valeur.
Les sols de la place et des circulations sont réalisés en béton désactivé ou sablé de granulométries
différentes mais de ton identique. Les arbres existants sont conservés.
Maître d’ouvrage : commune du Vigan
Localisation : Le Vigan (30)
Coût : 190 000 euros TTC
Livraison : février 2013
Programme : création d’un accès sécurisé aux écoles. Réhabilitation de l’espace urbain
Surface : 800 m2 (surface de la place)
Photos : AJM architecture
CRÉATION D’UNE RESTAURATION RAPIDE DANS LES ANCIENNES
TOILETTES PUBLIQUES DU PARC DES CHÂTAIGNIERS LE VIGAN (30)
AJM ARCHITECTURE FRANC MONIER  FRANÇOIS JANNIN  VERENA FIRNER
Le Parc des Châtaigniers, site classé, est un parc remarquable et beau à proximité immédiate
du centre ville et du lycée collège. À toutes saisons, le parc est fréquenté par la population viganaise.
En bordure se trouvent les anciennes toilettes publiques désaeces dont l’architecture est simple
et symétrique. La commune souhaitait réhabiliter ce bâtiment en le transformant en petite
restauration rapide. L’idée de départ était celui d’un camion pizza ou d’une guinguette, des espaces
de préparation
et de cuisine simple, un WC ouvert aupublic et une petite terrasse.
Le projet redonne vie à ce lieu de rencontre. Le clos et le couvert de l’ancien bâtiment a été conser.
Le niveau du sol a été décaissé de 30 cm an de se mettre de niveau avec le parc.
Le projet d’extension s’insère en fade Nord dans le socle maçonné du bâti existant et ferme le creux
laissé par le jardinet. Cette façade a deux lectures : la perception quand le bâtiment est fermé est
celle d’une boîte fere qui s’est incrusté dans le bâtiment existant. Cette façade se déploie quand le
restaurant est ouvert et forme un auvent. L’extension est traitée dans l’esprit de bte unitaire.
Des demi-fermes en acier viennent se xer sur la maçonnerie existante.
La toiture est réalisée en bac acier étanché. Le matériau utilisé en vêture est de l’acier couleur rouille
en façade et en toiture. Le bâtiment n’est ni chaué ni climatisé.
Maître d’ouvrage : commune du Vigan
Localisation : Le Vigan (30)
Coût : 74 679 euros TTC
Livraison : 2012
Programme : espaces de cuisine, WC ouvert au public, terrasse
Surface : 40 m2 - dont 20 m2 en extension + 50 m2 de terrasse
Photos : AJM architecture
VERS UN JARDIN EXTRAORDINAIRE NARBONNE (11)
CAROLINE SERRA, ARCHITECTE DU PATRIMOINE
Le projet concerne la création d’une rampe permettant l’accès du public à un jardin suspendu
de sédums et de sculptures dominant le jardin classique du Palais des Archevêques à Narbonne.
Il s’inscrit dans le cadre d’un programme de réfection mené sur la terrasse du jardin à l’initiative
de la ville. Le projet de rampe PMR répond à une demande d’accès élargi à tous les publics à la
terrasse. Il propose a travers un jeu de lames en acier corten, une expérience dans le parcours
des visiteurs, en cadrant les perspectives sur les monuments et les œuvres d’art proches.
Implantée sur l’emprise d’anciens
remparts pré-wisigoth et adossée a un bâtiment du XIXe
pouvant
être attribué à Viollet-Le-Duc, la rampe est diérente suivant où l’on se place. Dans les
vues lointaines elle forme un rempart, une limite formelle historique du site. Au fur et à mesure
elle se découvre, à travers un rythme de pliage qui rappelle une chanson. Expérience pour le
public, elle a permis de libérer les façades de la rue Jean Jaurès des groupes de climatisation en
proposant des espaces techniques nécessaires aux commerces. Les actions menées présentent
un caractère réversible et n’aectent pas les monuments protégés. La rampe auto-stable
présente une structure primaire en acier, support des lames verticales en corten et du sol en bois
autoclave. Le choix des matériaux a été fait an de limiter les actions d’entretien sur le site.
L’acier corten posé non traité, a proposé des teintes orangées vives dans les premiers mois et
se stabilise maintenant dans des teintes de brun. En contraste avec les pierres coquillées des
monuments, il les valorise tout en s’inscrivant comme une intervention architecturale actuelle.
Maître d’ouvrage : Mairie de Narbonne
Localisation : Narbonne (11)
Coût : 199 000 euros TTC
Livraison : 2012
Programme : rampe d’accès PMR extérieure
Surface : 120 m2
MENTION
Photos : Atelier d’Architecture Caroline Serra
Ce petit équipement se situe à l’entrée de Frontignan, venant des plages, sous la peupleraie de l’aire
de loisirs. Il s’étire le long du mur d’enceinte du stade de foot municipal, parallèlement aux
alignements d’arbres qui structurent le paysage. Devant le bâtiment, l’aire de jeu de boules est
délimitée et protégée des voitures par une ligne de piquets de pin autoclavé, et éclairée par un mât
de 10 m portant projecteurs.
En raison de la proximité du niveau de la mer, le PPRI imposait de tenir le plancher 55 cm au-dessus
du terrain naturel. Cette contrainte a permis de traiter la coursive extérieure qui dessert les locaux
du programme (buvette, salle de réunion, dépôts et sanitaires) en terrasse ouverte vers le terrain de
boules, vers le Sud et vers la mer, protégée du soleil d’été et de la pluie par une toiture monopente
largement débordante. Un banc en bois la borde sur toute sa longueur, accueillant les pétanqueurs
harassés ;
des marches en caillebotis galvanisé donnent accès direct à l’aire de jeu.
Du côté de l’accès du stade, une allée de béton balayé et une rampe à 4% mènent à une terrasse
couverte par le débord de toiture, sur laquelle s’ouvre la buvette. Débords de toiture, coursive, rampe
s’étirent sur 50 mètres, permettant à ce petit programme de 85 m2 de tenir le site. Ossature bois,
pour réduire la durée et les nuisances du chantier dans un site public ; les terrassements sont réduits
au minimum, le terrain naturel est préservé. Bardage en lames de pin douglas de 15 cm ; grilles
coulissantes anti-vandalisme, marches, rampe en caillebotis acier galvanisé par trempage.
Maître d’ouvrage : ville de Frontignan
Localisation : Frontignan (34)
Coût : 250 000 euros TTC
Livraison : 2014
Programme : club-house des associations de boulistes
Surface : 85 m2
CLUB DE BOULES DE FRONTIGNAN (34)
COO ARCHITECTES LAURENT HUËT, GILLES LÉONARDON ET SAMUEL TAMISIER
CUSY MARAVAL ARCHITECTES
Photos : © Laurence Ravoux
Deux plissés de bac ondulé encadrent la cour de l’école primaire : déférence amicale à la symétrie
laïque et républicaine, écho à la convergence des rues venant du centre du village.
Versants orientés au Sud en tôle d’acier prélaquée gris clair, au Nord en polycarbonate ondulé
transparent tamisé par une volige irrégulière de pin raboté; ossature et ns poteaux ronds
en acier galvanisé par trempage. Fondations par pieux vissés laissant intact le sol de la cour ;
préfabrication et chantier pendant les deux mois de vacances d’été.
Le toit est là pour protéger : de la pluie, du soleil. Il peut aussi révéler, cadrer, donner à voir,
si l’on y ouvre un oculus : un carré de ciel, les nuages qui passent, un vol d’oiseau, la course du soleil
sur le sol de la cour au l de la journée, quelques gouttes de pluie…
Pour les enfants les poteaux sont une forêt, l’oculus une clairière. Le préau est un abri, mais aussi,
comme la cour de récré, le lieu de perceptions et jeux variés.
Maître d’ouvrage : ville de Vendargues
Localisation : Vendargues (34)
Coût : 136 000 euros TTC
Livraison : 2012
Programme : préaux d’une école primaire
Surface couverte : 360 m2
PRÉAU DE L’ÉCOLE PRIMAIRE « LES ASPHODÈLES » VENDARGUES (34)
COO ARCHITECTES LAURENT HUËT, GILLES LÉONARDON ET SAMUEL TAMISIER
Photos : © Laurence Ravoux
1 / 15 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans l'interface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer l'interface utilisateur de StudyLib ? N'hésitez pas à envoyer vos suggestions. C'est très important pour nous!