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4. Comment parler de la mort aux enfants :
Parler de la mort aux enfants c’est se remettre en tête notre propre mort
Devoir de paroles : claires, vraies , adaptées
La mort fait partie de l’enfance : leur cacher : c’est les projeter dans un
monde insécure, leur mentir au risque qu’il n’ait plus confiance
Utiliser des mots justes, ne pas utiliser les mots « parti », « endormi »,
« regarde le ciel »… chaque mot exprimé est pris au comptant. Le
sentiment exprimé par l’enfant permet l’expression de l’adulte..
Annonce dans le calme, si possible par autre parent ou autre personne
reconnue. Prendre l’enfant dans les bras
Funérailles : si l’enfant n’en fait pas partie, il se sent rejeté. Le mort fait
partie de son histoire, il doit sentir qu’il y a de l’amour. l’impliquer (il a
besoin de sentir que le mort n’a plus faim, ni soif, qu’il ne dort pas
Le rituel du deuil doit être respecté
Parler de la mort c’est penser à son arbre généalogique
5. Réponses aux Questions possibles des enfants :
Pouvoir dire « je ne sais pas »
Ils attendent des réponses simples
Apprendre à se taire
Dire « et toi qu’en penses-tu ? » qu’est ce qui te fait croire que c’est ta
faute ?
6. Résumé de l’exposé :
Le corps ne souffre plus
La mort n’est pas contagieuse
On va continuer à s’occuper de lui
Il peut continuer à parler du mort
Parler de la mort c’est parler de la vie
7. Questions dans la salle
Quand le corps n’est pas visible ?
- Mettre un drap sur le corps et ne faire apparaitre qu’une partie,
répondre à ses questions, répondre à ce qui l’en a compris
Lors d’un Deuil périnatal : l’enfant dans le présent n’a pas le sentiment
dramatique comme l’adulte. Attention : le ciel évoqué n’est pas celui au -
dessus de sa tête
Faut-il parler de son souhait de fin de vie (ADMD) ? : en parler à ses enfants
est souhaitable
Que faut-il faire quand les enfants ne veulent pas s’investir dans le deuil ?
mécanisme de déni et défense. Le deuil peut être reporté. Laisser l’enfant, ne
jamais lui imposer. L’accompagner peut le reconnecter à sa souffrance