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Elle est installée dans l'existence : famille, profession, habitudes. Un beau
jour, on lui annonce un cancer. Va-t-elle en mourir ou pas ? Elle n'en sait rien.
Mais, en attendant, elle aimerait bien rester elle-même. Or, de collègue,
mère, amie, elle devient la malade. Ou la patiente. Et de la patience, il en
faut. Son patron la juge incapable de travailler et la vire. Ses enfants
l'infantilisent. Ses amis, avec les meilleures intentions du monde, l'enferment
dans sa maladie. Les uns, les péremptoires. en savent plus qu'elle sur le mal
et son traitement : "Moi, je connais quelqu'un qui..." Les autres, les
maladroits, révèlent un formidable talent pour lui dire ce qu'il ne faut pas au
mauvais moment. Elle tient le rôle principal d'une pièce de théâtre qui se
joue sans sa participation. Alors elle décide d'en rire. Et, si possible, d'en faire
rire les autres.
Guénaël, jeune fille gaie, aimant la vie décède accidentellement à l'âge
de 23 ans. Cette disparition inattendue va bouleverser la vie de l'auteur,
Joëlle sa maman, qui n'accepte pas cette injustice. Pour y survivre Joëlle va
mettre en place une nouvelle relation avec sa fille, la faisant continuer à
exister auprès d'elle à chaque instant. L'auteur s'adresse à son enfant
disparue et se rappelle " en sa compagnie " les meilleurs moments. Ce livre
ne donne pas de " recette " pour vivre un deuil difficile, mais est une
illustration de ce qui peut constituer une étape du travail de deuil, un
moyen de prolonger l'existence d'une personne qui a disparu trop vite.
Joëlle LECACHEUR rend la vie à sa fille le temps d'un livre et donne au
lecteur le plaisir et l'illusion de l'avoir un peu connue et le regret de ne plus
pouvoir la rencontrer. (Gérard Membré)
Ce livre est destiné à ceux qui ont perdu un proche et pour qu'il semble
désormais impossible de vivre sans sa présence... Il a été écrit aussi pour
aider ceux qui s'intéressent au difficile sujet du deuil, qui lorsqu'il est pris en
compte, accompagné, peut se transformer en un véritable hymne à la vie.
Chaque rencontre, chaque sourire ont leur importance. Participer à
l'existence, recevoir chaque moment comme un cadeau, nous aide à vivre
autrement, dans l'acceptation que la vie est un éternel recommencement de
peines et de joies.
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Le 1er septembre, un jeune médecin annonce à Christiane Singer qu'elle
a encore six mois au plus devant elle. Le 1er mars, Christiane Singer clôt
le carnet de bord de ce long voyage. " Le voyage - ce voyage-là du moins
- est pour moi terminé. A partir de demain, mieux : à partir de cet
instant, tout est neuf. Je poursuis mon chemin. Demain, comme tous les
jours d'ici ou d'ailleurs, sur ce versant ou sur l'autre, est désormais mon
jour de naissance. "
"Je vous livre ici tout ce à quoi je tiens, tout ce à quoi je crois, tout ce
qui fait de moi ce que je suis à ce moment particulier de ma vie.
Je voudrais que vous entriez dans la peau du médecin pour mieux
comprendre la relation au patient.
C’est en face de lui que je m’assois.
Je suis face à face avec un être humain qui souffre, que j’écoute, que je
cherche à guérir et à comprendre.
Guérir le corps est sans nul doute fondamental, mais veiller à ne pas
blesser l’âme est tout aussi important.
C’est cela, selon moi, être médecin.
C’est la raison pour laquelle j’ai écrit ce livre.
Je vous propose une vraie rencontre avec le médecin que je suis.
Je mets ma pratique à nu, je la décris dans le détail et au scalpel.
Je ressens aussi le besoin de parler de ma propre attitude face à la mort,
face à la peur… ».
Que se passe-t-il quand une New-Yorkaise, éternelle célibataire enfin
amoureuse, se découvre une tumeur au sein ?
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Après avoir accompagné son mari jusqu'à la fin, une femme témoigne :
« Cadeau que de pouvoir garder son parent à domicile et de l'accompagner
sereinement jusqu'à son dernier souffle. Cadeau pour les proches qui
affrontent ainsi la mort en toute conscience mais sans traumatisme. Cadeau
enfin, la relation nouée avec une équipe qui vit et partage avec nous des
moments douloureux et des bonheurs à jamais finis. » La mort peut être
accompagnée. La relation nouée durant l'accompagnement en fin de vie
souligne l'intensité d'une existence achevée. Elle enrichit les survivants,
proches et accompagnants. Par ce livre important, l'auteur partage les
trésors d'humanité qu'elle a découverts pendant des années au contact des
patients, de leurs proches et des soignants.
" Gwen, pilleuse d'épaves, allait à la marée glaner sur le sable jaune des
vieux morceaux de bois blanchis et rongés par le sel, mille fois poncés par le
ressac, en ramassait un, examinait sa forme à la lumière hivernale.
On se foutait d'elle, qui vidait ses poches pleines de cailloux bizarres et de
débris de verre tintinnabulant dans ses mains. Elle encombrait la table de la
cuisine de pieuvres de bois mort alors qu'on prenait l'apéro au retour de la
plage. Imaginez le tableau, des os de goélands, c'était cradingue, elle nous
les mettait sous le nez, et les plumes avec, ça schlinguait la marée et c'était
Byzance. Oh, petite fille de la mer, ma sirène aux cheveux d'or, aux yeux
trempés dans le ciel défiant le Grand Astre, obstinée, espiègle, ma sœur des
après-midi d'été, quand je te vois arpenter la grève blanche à marée basse,
penchée sur le sable, ma complice des tapages nocturnes et des danses
barbares, je viens te dire adieu."
Paroles de grande tendresse, coups de gueule et d'amour, émotion brute.
Hervé Bellec, avec une poésie rare, fait le cit d'un deuil qui touche le
lecteur au cœur, comme si son amie disparue, Gwen, avait été aussi la nôtre.
On peut vivre avec ça.
Ça, la mort d’un enfant.
Orphelin de son fils, Michel Rostain lui prête sa voix.
Il dit la douleur d’en haut, la mémoire en face.
L’avant et l’après.
L’énigme avec pudeur.
La vie continue.
Les mots restent.
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Jusque-là, tout allait bien pour Claude Pinault… Une nuit, une otite violente le
réveille. Au matin, sa vie bascule.
En quelques heures, il se retrouve tétraplégique.
Enfermé dans son corps qui ne répond plus, prisonnier d'un "bocal", il
apprend ce nom terrible : le syndrome de Guillain-Barré. Une maladie rare qui
affecte les nerfs périphériques et peut conduire à la mort. Commence alors
pour lui une longue descente aux enfers, faite d’humiliations et de
désespoirs. Avec une atteinte aussi grave, on lui pronostique qu’il ne pourra
plus jamais marcher ni bouger, juste souffrir. Devenu du jour au lendemain
une simple poupée de chiffon manipulée par une multitude d’infirmières,
Claude Pinault s’acharne pourtant à vivre. Lui qui avait tant aimé le livre de
Jean-Dominique Bauby, Le scaphandre et le papillon, il engage un étonnant
combat pour redevenir un « homme-debout ». Il nous en livre aujourd’hui un
témoignage saisissant. Une formidable revanche sur la vie, racontée avec un
humour décapant et un style remarquable.
Voici le cri d'un homme qui, aux prises avec le cancer, découvre en lui la force
insoupçonnée de la joie. De ce récit personnel, émouvant, drôle parfois, Guy
Corneau a fait un livre d'amitié il partage avec ses lecteurs son expérience de la
maladie. 2007: le célèbre psychanalyste n'est qu'un patient anonyme dans une salle
d'hôpital. Il reçoit la terrible nouvelle: un cancer de grade 4, le plus élevé. 2008: " M.
Corneau, je ne sais pas ce que vous avez fait mais ça a marché!", lui annonce son
oncologue. 2009: Yanna sa compagne d'âme, meurt d'un cancer qui s'est généralisé.
2010: la vie de Guy refleurit. Entre ces dates, l'épreuve est rude et l'issue, incertaine.
L'auteur relate sa traversée du cancer, durant laquelle il a allié médecines
traditionnelles et énergétiques à une démarche psychologique. Sans donner de
leçons ni de recettes, en observant son propre parcours avec humilité et humanité, il
nous encourage à ne pas nous laisser réduire à notre maladie. Il nous incite à en
découvrir le sens psychologique et spirituel, et à trouver en nous et autour de nous
les ressources pour célébrer la vie. Pour le malade, l'ami ou l'accompagnant que
nous sommes ou que nous serons à un moment de notre vie, ce livre est une
inspiration de chaque instant.
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