22 août 2014
NOTE SUR
L’ÉCONOMIE
ET LE COMMERCE
LE PÉROU
Ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LE PÉROU
LE PÉROU
L’ÉCONOMIE PÉRUVIENNE
Population (en millions) 30,9
PIB (en G$ US courants) 206,5
PIB par habitant (en $ US courants) 6 674,3
Taux de croissance du PIB réel (%) 5,0
Taux d'inflation (%) 2,8
Taux de chômage (% ) 7,5
Taux de change12,6219
Exportations de marchandises et services (en G$ US courants)
48,1
Importations de marchandises et services (en G$ US courants)
51,2
Compilation :
Direction de l'analyse économique, ministère de l’Économie, de lInnov ation et des
Ex portations (MEIE), août 2014.
Pérou
Principaux indicateurs, 2013
1. Nombre d’unités de sols par dollar canadien sur une moyenne de 250 jours en 2013.
Sources : Fonds monétaire international (FMI), Organisation de coopération et de
Sources : développement économiques (OCDE), Banque du C anada et Organisation mondiale
Sources : du commerce (OMC).
LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE
En 2013, selon les données du FMI, le Pérou occupait le 50e rang mondial sur le plan économique, avec 0,3 % du produit intérieur
brut (PIB) mondial. Cette même année, le Pérou représentait 0,4 % de la population du globe, selon les estimations.
Malgré le ralentissement de lactivité économique péruvienne en 2013, la croissance (5,0 %) est restée vive, soutenue par la
consommation et linvestissement. L’activité économique devrait saccélérer en 2014.
Au cours de 2013, linflation a reculé (2,8 %), et cette tendance devrait se maintenir en 2014 et en 2015 selon les prévisions du FMI.
Grâce à une inflation contenue, la Banque centrale du Pérou a maintenu son taux de référence à 3,75 % au début du mois daoût
pour contrer latonie économique mondiale.
Au cours de 2013, le taux de chômage a progressé (7,5 %), mais devrait reculer au cours de 2014 pour atteindre 6,0 % selon les
prévisions du FMI.
En 2014, les estimations du FMI prévoient une croissance économique de 5,5 %, qui devrait légèrement s’accélérer en 2015 pour
atteindre 5,8 %. Les entreprises péruviennes et étrangères devraient augmenter leurs investissements, notamment miniers et
pétroliers. Par ailleurs, lentrée en production de plusieurs mines devrait générer des revenus supplémentaires dexportation, à
condition que les cours des minerais demeurent stables ou à la hausse.
Le gouvernement doit concilier un environnement favorable à la fois aux investisseurs et au développement social. En particulier
hors des villes, ladduction deau, lassainissement ainsi que les infrastructures routières sont encore déficients. De plus, la qualité
des soins et de léducation est inégale, créant un certain mécontentement populaire, qui nécessite la poursuite de réformes.
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LE PÉROU
2011 2012 2013
2014
p
2015
p
2016
p
PIB aux prix du marc(en volume)6,9 6,3 5,0 5,5 5,8 5,8
Exportations de biens et services (en volume) 8,4 2,7 -1,8 7,8 7,9 7,9
Importations de biens et services (en volume) 12,8 9,5 5,5 6,0 6,2 6,4
Taux de chômage 7,7 6,8 7,5 6,0 6,0 6,0
Indice des prix à la consommation 3,4 3,7 2,8 2,5 2,1 2,0
Dette brute du gouvernement
a
22,4 20,5 19,6 18,1 16,6 15,2
(en pourcentage de variation)
LES FINANCES PUBLIQUES
Depuis 1999, il existe au Pérou une loi sur la responsabilité et la transparence budgétaires. Cette dernière a été améliorée afin
d’intégrer les matières premières et la conjoncture dans ladoption d’un plafond du déficit structurel de 1 %. La loi prévoit également
un meilleur encadrement des finances publiques provinciales.
Les recettes du gouvernement du Pérou ne représentent que près de 20 % du PIB, selon le FMI. Cette faiblesse sexplique
notamment par limportance de léconomie informelle liée à la rigidité du marché du travail, à une perception déficiente et aux
nombreuses exonérations. Toutefois, le Pérou dispose dun fonds de stabilisation fiscale dont lencours équivaut à 4 % du PIB.
Selon le FMI, la dette brute du gouvernement péruvien sest élevée à 19,6 % du PIB en 2013 et devrait reculer à 16,6 % du PIB en
2014.
LE COMMERCE EXTÉRIEUR DU PÉROU1
Le commerce extérieur du Pérou (c’est-à-dire les exportations et les importations de marchandises et services) était estimé à
99,3 G$ US en 2013, une baisse de 1,6 % par rapport à 2012.
En 2013, la baisse du commerce était attribuable au recul des exportations de marchandises (-9,0 %).
En 2012, le Pérou se classait 59e au monde en ce qui a trait à l’exportation (0,3 %) et à l’importation de marchandises (0,2 %).
Quant à lexportation de services commerciaux, le Pérou occupait le 71e rang mondial (0,1 %) et se classait 64e au monde en ce qui
concerne l’importation de ceux-ci (0,2 %).
Les principaux produits exportés par le Pérou se ventilaient comme suit : le pétrole et les produits miniers (50,2 %), les produits
agricoles (16,8 %) ainsi que les produits manufacturés (11,5 %).
Les principaux produits importés par le Pérou se répartissaient comme suit : les produits manufacturés (73,2 %), le pétrole et les
produits miniers (15,3 %) ainsi que les produits agricoles (11,3 %).
Les principaux clients du Pérou étaient l’Union européenne (UE-27), la Chine, les États-Unis, la Suisse et le Canada.
Les principaux fournisseurs du Pérou étaient les États-Unis, la Chine, l’UE-27, le Brésil et l’Équateur.
1. Les données proviennent de l’OMC, sauf indication contraire. Voir les tableaux I et II en annexe.
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LE PÉROU
LES INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS2
Selon la CNUCED, en 2013, le Pérou se situait au 30e rang mondial des destinations de linvestissement direct étranger (IDE) et au
5e rang parmi les pays dAmérique du Sud et d’Amérique centrale (derrière le Brésil, le Mexique, le Chili et la Colombie).
En 2013, les flux entrants d’IDE vers le Pérou représentaient 10,2 G$ US, soit environ 0,7 % des flux entrants dIDE mondiaux et
5,6 % des flux entrants dIDE dAmérique du Sud et d’Amérique centrale. Ces flux constituent un recul de 16,9 % par rapport à
l’année précédente.
Quant aux flux dinvestissements directs du Pérou vers létranger (flux sortants), ils se chiffraient à 135,5 M$ US, classant le pays au
77e rang mondial.
LE COMMERCE DE MARCHANDISES ENTRE LE QUÉBEC ET LE PÉROU : 2009-20133
215,3
212,2
114,8
117,1
198,5
257,8
272,5
178,9
188,6
265,8
0
50
100
150
200
250
300
2009
2010
2011
2012
2013
Évolution des échanges de marchandises
entre le Québec et le Pérou, 2009-2013
Exportations
Importations
Commerce total
Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec (ISQ).
En millions de dollars
L’ÉVOLUTION DES ÉCHANGES
En 2013, les échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et le Pérou se chiffraient à 265,8 M$, une hausse de 40,9 %
par rapport à 2012. Cette hausse sexplique par l’augmentation des importations péruviennes du Québec. Le Pérou était le
45e partenaire commercial du Québec à l’échelle mondiale et le 4e en Amérique latine (après le Mexique, le Brésil et le Chili).
2. Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), août 2014.
3. Vous trouverez les données en annexe (tableaux III à VI).
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LE PÉROU
LES EXPORTATIONS
En 2013, la valeur des exportations internationales de marchandises du Québec vers le Pérou s’établissait à 67,2 M$, ce qui
représente un recul de 6,0 % comparativement à l’année précédente. Cette baisse sexplique par le recul des exportations de
simulateurs de vol (-9,9 M$) et de machines automatiques de traitement de linformation (-3,1 M$).
La valeur des exportations du Québec vers le Pérou correspondait à 11,1 % de la valeur des exportations canadiennes vers ce
pays.
Le Pérou était le 49e client du Québec au monde et le 9e en Amérique latine.
Les dix principaux produits représentaient 59,9 % des exportations du Québec vers ce pays.
Les principaux produits du Québec exportés vers le Pérou, en 2013, étaient les suivants :
le papier journal, en rouleaux ou en feuilles (14,4 % du total);
les mèches de sûreté, les amorces, les capsules fulminantes et les détonateurs électriques (12,9 %);
les parties de machines et d’appareils à trier, à mélanger, à concasser, à laver et à agglomérer, etc. (10,9 %);
les feuilles et pellicules, etc., non alvéolaires, en polymères de léthylène (5,9 %);
les torons et câbles en fer ou en acier, non isolés, pour lélectricité (5,7 %).
Toujours en 2013, le contenu technologique des exportations de biens manufacturés du Québec vers le Pérou se présentait comme
suit : les produits de moyenne-haute technologie (40,8 %), les produits de faible technologie (28,6 %), les produits de moyenne-
faible technologie (22,8 %) et les produits de haute technologie (7,8 %). Notons que les produits de moyenne-haute technologie ont
dominé les exportations québécoises vers ce pays au cours de la période 2009-2013.
LES IMPORTATIONS
En 2013, la valeur des importations de marchandises du Québec en provenance du Pérou s’établissait à 198,5 M$, ce qui
représente une hausse de 69,6 % par rapport à lannée précédente, en raison notamment de l’augmentation des importations de
minerais de cuivre et leurs concentrés (+59,1 M$).
La valeur des importations péruviennes du Québec correspondait à 6,5 % de la valeur des importations du Canada en provenance
du Pérou.
Le Pérou était le 40e fournisseur du Québec au monde et le 4e en Amérique latine.
Les dix principaux produits représentaient 82,2 % des importations totales de marchandises du Québec en provenance de ce pays.
Les principaux produits d’importations du Québec en provenance du Pérou étaient les suivants :
les minerais de cuivre et leurs concentrés (46,6 % du total);
les minerais de zinc et leurs concentrés (9,7 %);
l’étain sous forme brute (9,2 %);
les légumes frais ou réfrigérés (3,2 %);
le café torréfié ou non, décaféiné ou non (2,6 %).
Toujours en 2013, le contenu technologique des importations de biens manufacturés en provenance du Pérou se présentait comme
suit : les produits de faible technologie (45,9 %), les produits de moyenne-faible technologie (45,1 %), les produits de moyenne-
haute technologie (8,9 %) et les produits de haute technologie (0,1 %). Au cours de la période 2009-2013, ce sont les produits de
faible technologie qui ont dominé les importations, sauf en 2010 et en 2011.
Julie Prézeau
Direction de lanalyse économique, MEIE
22 août 2014
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