Nom : Thouvenin Ville d`habitation : Plaisir Destination : Le Pérou L

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Prénom : Sébastien
Nom : Thouvenin
Ville d’habitation : Plaisir
Destination : Le Pérou
Le Pérou est un pays d’Amérique du Sud, deux
fois et demie plus grand que la France, mais
avec deux fois moins de population. Le Pérou
est divisé en 3 régions : la côte, la montagne et
la jungle. Chaque région est vraiment
différente mais la plupart des gens sont très
pauvres quel que soit l’endroit où ils habitent.
Les familles
Les familles les plus pauvres ne peuvent pas envoyer
leurs enfants à l’école, car il faut acheter :
-
un uniforme,
des fournitures scolaires,
payer la scolarité,
payer chaque contrôle et chaque évaluation.
Même pour boire de l’eau, ils sont obligés de payer
car l’eau du robinet est rarement potable, mais il n’y a
pas souvent d’eau et de toilettes dans les écoles.
Beaucoup d’enfants n’ont pas assez d’argent pour
manger le midi.
Mon Histoire :
Je suis parti en 2013 au Pérou
pendant 10 mois. Je venais de
finir mes études d’ingénieur
en informatique et j’ai été
chef scout pendant plusieurs
années. Je suis parti comme
bénévole pour m’occuper
d’enfants.
L’école au Pérou
Elle n’est pas obligatoire et elle est
payante.
Les enfants n’ont qu’une demi-journée de
cours par jour (matin ou après-midi), pour
qu’ils puissent travailler l’autre demijournée avec leurs parents.
Sur la côte, ils sont petits vendeurs dans les
rues, à la montagne et dans la jungle ils
travaillent dans les champs ou les scieries.
Certains enfants ont de longs kilomètres à
faire à pied pour se rendre à l’école,
souvent dans le froid et sous la pluie.
Le programme scolaire
Dans l’orphelinat de la jungle
Dans l’orphelinat, dans la jungle où je suis resté
6 mois, les enfants n’avaient rien à eux : pas de
parents, pas de famille, pas de chambre, pas de
jouets, pas de crayons : juste un matelas posé
par terre.
Il n’y avait à manger que du riz et des patates
douces une fois par jour (pas de fruits, pas de
légumes, 1 fois par semaine seulement de la
viande ou du poisson). Il fallait puiser l’eau au
puits qui n’était pas toujours bonne à boire et il
y avait ni électricité, ni téléphone, ni Internet.
Des bêtes sauvages dangereuses traînaient
souvent dans le jardin.
Il ressemble au nôtre, mais beaucoup moins
poussé.
Dans la montagne et dans la jungle, les
enfants apprennent à l’école le travail de la
ferme, le soin aux animaux, et à faire du
fromage et du yaourt.
Les enfants n’ont pas de jouets. Ils jouent
beaucoup « à chat ». Rares sont les écoles
où il y a un ballon et des billes.
Les vacances sont en janvier et février (l’été
là-bas) et deux semaines en juillet.
Plusieurs fois dans l’année ils défilent et
dansent dans les rues au lieu d’être en
classe.
Tous les enfants sont très heureux d’aller à
l’école pour se cultiver (leurs parents sont
analphabètes), pour jouer avec les copains
(de retour chez eux ils doivent travailler),
pour apprendre un métier.
Et pourtant, les enfants sont très heureux ;
ils
font leur prière tous les matins et tous les soirs,
ils sont
sûrs que Dieu veille sur eux et leur joie de vivre est si grande que dans quinze jours je retourne là-bas pour m’occuper
d’eux.
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