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Crise économique :
64 % des travailleurs ont l’intention
de contribuer à leur REER en 2009
Rêve ou réalité ?
Sondage Léger Marketing pour le Fonds de solidarité FTQ
Montréal, le 12 février 2009 – Selon l’Institut de la statistique du Québec, la moyenne du taux
d’épargne des Québécois pour les trois premiers mois de 2008 est passée à 1,4 % du revenu personnel
disponible, le plus faible taux enregistré depuis dix ans. Avec la récession qui s’est installée, la
situation est d’autant plus alarmante. C’est ce qui influence probablement la majorité des Québécois à
vouloir cotiser à leur REER en 2009, selon un sondage Léger Marketing réalisé du 9 au 14 janvier
dernier pour le Fonds qui cherchait à mieux comprendre les intentions d’épargne des Québécois
compte tenu du climat économique actuel.
Les résultats du sondage ont été présentés dans le cadre d’une rencontre de presse qui avait lieu
aujourd’hui. Au cours de la présentation, la firme Delta Services actuariels a démontré que le REER
du Fonds est plus payant qu’un REER au profil équilibré compte tenu de son rendement au fil des ans
et de l’effet des crédits d’impôt de 30 % accordés par les gouvernements aux actionnaires,
comparativement aux REER conventionnels.
« Il faut saluer les Québécois pour leur intention à épargner malgré le contexte économique difficile,
mais dans les faits, la réalité est tout autre. On sait que le revenu des ménages canadiens a presque
stagné depuis les dernières années, que le niveau d’endettement des Québécois augmente
considérablement d’année en année et que la consommation ne cesse, elle aussi d’augmenter,
particulièrement chez les jeunes. On estime que la classe moyenne pourrait ne pas pouvoir maintenir
son niveau de vie actuel à l’âge de la retraite parce que ses épargnes seraient insuffisantes. Dans les
faits, 36 % des ménages de la classe moyenne du Québec, n’ont pas réussi à épargner en 2007 et pour
ceux qui ont réussi, la moyenne des placements s’élevait à 1 800 $. Chez les jeunes de moins de 40
ans, la situation est encore plus problématique car la « génération cash flow » a tendance à ne pas faire
de budget, à ne pas prioriser l’épargne, à éparpiller son avoir et à gérer à trop court terme, » souligne
Christian Bourque, vice-président à la recherche de Léger Marketing.
« Le Fonds de solidarité FTQ a toutes les raisons de se préoccuper du taux d’épargne qui ne cesse de
diminuer. Notre sondage effectué dans le climat actuel de crise économique, démontre un beau
paradoxe entre la volonté et la réalité. La mission du Fonds, qui vise à encourager les travailleurs à
épargner, demeure un atout pour le Québec. Le produit REER du Fonds représente une solution
attrayante parce qu’il rend l’épargne plus accessible, » a conclu M. Bourque.
« Le REER du Fonds avec ses crédits d’impôt de 30 %, l’épargne systématique et les déductions
fiscales à la source, représente depuis plus de 25 ans une solution avantageuse. Parce qu’il est dédié à
l’épargne-retraite, il incite les jeunes à ne pas utiliser leur épargne-retraite pour l’achat d’un voyage
par exemple. Notre produit REER est en fait, un investissement à long terme et malgré tout, il
demeure flexible, par exemple pour l’achat d’une première maison grâce au RAP, le retour aux études
ou encore pour démarrer une entreprise. En plus de bénéficier des effets incomparables des crédits
d’impôt pour fonds de travailleurs, nos actionnaires contribuent à un REER socialement responsable
ainsi qu’à créer, maintenir et sauvegarder des emplois partout au Québec. Dans le contexte
économique actuel, l’appel à la solidarité est un choix responsable et d’autant plus stimulant, » affirme
Denis Leclerc, premier vice-président à l’actionnariat du Fonds de solidarité FTQ.