La fibrillation auriculaire, est le plus fréquent des troubles du rythme.
Elle peut-être découverte à la suite de palpitations ou d’un essoufflement, ou plus rarement
fortuitement. Cette arythmie est fréquente en cas de maladie cardiaque, mais survient parfois
chez un patient dont le cœur est sain.
Elle est provoquée par la présence de multiples circuits électriques dans la partie supérieure du
cœur (oreillette) qui entraînent des battements cardiaques très rapides et peut être responsable
de symptômes gênants.
Sauf cas très exceptionnels, elle ne menace pas le pronostic vital à court terme. Cependant, la
Fibrillation Auriculaire altère souvent la qualité de vie malgré un traitement bien conduit, et sa
gravité réside dans le risque de complications : accidents vasculaires cérébraux ischémiques (ou
attaques cérébrales) et/ou développement d’une insuffisance cardiaque.
La fibrillation auriculaire est un problème de santé publique majeur ; elle frappe environ un
adulte sur 100. 48 000 habitants environ en seraient affectés en région PACA, dont 8 000 pour la
seule ville de Marseille. Sa prévalence augmente fortement avec l’âge : survenant chez moins de
1 % des sujets en dessous de 60 ans, sa prévalence est supérieure à 8 % chez les patients de plus
de 80 ans.
Le traitement médicameteux vise à réduire ou éliminer les symptômes, prévenir le risque
d’attaque cérébrale et le développement d’une insuffisance cardiaque. En dépit d’importants
efforts de développement, les médicaments n’atteignent – chez certains patients – que
partiellement ces objectifs.
Qu’est-ce que l’Ablation de Fibrillation Auriculaire et quelles sont ses indications ?
Les rythmologues ont mis au point au cours des 8 dernières années, un traitement
complémentaire au traitement médicamenteux : l’ablation de la fibrillation auriculaire, destiné
au sous groupe de patients pour lesquels le traitement médicamenteux s’avère insuffisamment
efficace.
Préambule
La Fibrillation Auriculaire et son traitement