Pour les Médecins Français,
les Solutions Informatiques de
Santé Permettent d’Améliorer
la Qualité des Diagnostics
D’après une étude Accenture: neuf médecins
français sur dix utilisent un dossier médical
électronique; pour les trois-quarts d’entre eux,
l’informatique de santé permet d’améliorer les
décisions et de réduire le risque d’erreurs
D’après la deuxième édition d’une étude
annuelle menée par Accenture auprès de 3
700 praticiens dans huit pays, l’adoption des
solutions informatiques de santé et de l’échange
d’informations de santé (EIS) par les médecins
français enregistre un léger repli. Néanmoins,
les médecins français constatent que l’EIS offre
des bénéfices importants, dont l’amélioration
des processus de décision et la réduction du
risque d’erreurs médicales. De façon générale,
cette nouvelle étude met en évidence une
réelle progression de l’utilisation des solutions
informatiques de santé dans les huit pays sondés
(Allemagne, Angleterre, Australie, Canada,
Espagne, États-Unis, France et Singapour).
De nombreux répondants indiquent que l’EIS ne
leur a pas spécifiquement permis de réduire les
coûts organisationnels comme ils l’anticipaient.
En revanche, les médecins français déclarent
avoir de plus en plus recours à l’EIS pour
orienter leurs patients vers d’autres praticiens ou
établissements de soins. L’utilisation d’Internet
progresse elle aussi, bien que de façon plus
modérée en France que dans les autres pays
sondés, les médecins français étant moins enclins
à participer à des forums en ligne, qu’il s’agisse
de les lire ou d’y contribuer.
La grande majorité des médecins français (92%)
déclare utiliser activement un dossier médical
électronique (DME) et plus des trois-quarts
(77%) indiquent que l’utilisation de solutions
informatiques de santé permet de réduire
le risque d’erreurs médicales et d’améliorer
les décisions en termes de diagnostic et de
traitement.
L’importance croissante de
l’échange d’informations de
santé (EIS)
Autre fait marquant mettant en évidence
l’importance croissante de l’échange
d’informations de santé, un tiers des médecins
français (34%) indique accéder couramment par
voie informatique à des informations cliniques
émises par d’autres praticiens ou établissements
de soins, soit une progression de 17% par
rapport à 2011.
L’adoption croissante de l’EIS par les médecins
français est un signe particulièrement positif.
L’EIS permet l’exploitation des données
cliniques au-delà du seul cabinet médical d’où
proviennent les données. Les implications pour
le futur de la Santé Connectée en France sont
donc importantes et mettent en évidence une
tendance continue, qui replace le patient au
cœur du parcours de soins.
Les médecins recourent plus
volontiers aux technologies de
santé
Depuis 2011, deux fonctions d’EIS ont été
particulièrement plébiscitées par les médecins
français : l’orientation vers d’autres praticiens
ou établissements de soins (un chiffre en
progression de 37%) par le biais d’outils en ligne,
et la réception d’alertes électroniques informant
le praticien des interactions des patients avec
d’autres praticiens ou établissements de soins (en
progression de 25%).
Bien que la progression de l’utilisation des
solutions informatiques de santé par les
médecins soit moins significative en France
que dans les autres pays sondés, elle reflète
néanmoins une croissance stable de l’adoption
de l’outil informatique dans la profession.
Pendant ou après la consultation, 68% des
médecins français saisissent régulièrement par
voie informatique les notes relatives à leurs
patients ; un chiffre qui positionne la France
légèrement au-dessus du nombre total de
médecins des huit pays sondés qui saisissent
régulièrement par voie informatique les notes
relatives à leurs patients (66%).
L’interaction numérique permet
d’améliorer la qualité des soins
Les solutions informatiques de santé offrent
de nombreuses opportunités en matière
d’amélioration du parcours de soins des
patients, au premier rang desquelles une
meilleure interaction entre les médecins, les
établissements de soins et les patients. Mais
pour favoriser l’adoption des technologies
de santé, il faut que les solutions proposées
aux médecins et aux établissements de soins
prennent davantage en compte les besoins des
utilisateurs. Cela est d’autant plus important que
l’interaction des médecins avec leurs patients et
les autres praticiens ou établissement de soins
est aujourd’hui une condition indissociable de
l’amélioration du parcours de soins des patients.