Date : 19/05/2015 Heure : 21:05:45 www.capital.fr Pays : France Dynamisme : 127 Page 3/14 Visualiser l'article par exemple, consiste à adopter une attitude très critique envers un produit, un service ou une institution, puis à perfectionner à l'extrême le sujet étudié. Celle du «concassage» permet, quant à elle, d'imaginer des transformations, des enrichissements ou des sophistications sur un produit ou un service. Pour cela, listez des verbes d'action (augmenter, diminuer, combiner, inverser, modifier…) et associez-les au produit choisi. Par exemple : inverser la structure, inverser l'usage, inverser les fonctions, inverser l'ordre… On doit à cette technique de nombreuses idées innovantes, comme la cuillère à café en pâte sablée ou encore les montures de lunette inversées (situées en bas par rapport aux verres). Bref, les champs du possible n'ont pas de limites… DRESSEZ un inventaire des secteurs Si, en dépit de cette débauche d'activité neuronale, vous êtes toujours en panne d'idée, vous pouvez aussi surfer sur les tendances du moment : e-commerce, restauration rapide, gîtes ruraux, services à la personne… voilà quelques-unes des «fiches professionnelles» de l'Agence pour la création d'entreprises (APCE) qui se vendent le mieux. Les experts de l'APCE en ont réalisé environ 150. Régulièrement mises à jour, elles font de 20 à 50 pages et sont disponibles au prix de 12 euros chacune. «L'entrepreneuriat a ses modes, explique Elizabeth Vinay, responsable des études techniques professionnels à l'APCE. Quand une activité décolle, du fait d'un changement de réglementation ou d'un engouement soudain du consommateur, nous créons une nouvelle fiche, dans laquelle on trouve tous les renseignements susceptibles de dégrossir le sujet : taille du marché, contraintes, conseils, adresses utiles. Mais, bien entendu, cela ne garantit pas le succès : ainsi, il se crée chaque année des sociétés spécialisées dans la “fish pedicure” (soin du pied par des poissons), mais combien gagnent de l'argent ?» Outre les fiches professionnelles de l'APCE, d'un excellent rapport qualité-prix, si vous disposez d'un budget plus conséquent, vous pouvez faire appel à un cabinet d'études qui vous aidera de manière exclusive à affiner votre démarche. (Cliquez sur la photo pour l'agrandir) REPRENEZ une affaire Vous pouvez encore vous lancer en bénéficiant d'un relatif confort en choisissant un concept qui a déjà fait ses preuves, c'est-à-dire en devenant franchisé . Il existe plus de 1 700 réseaux de franchises en France, dans tous les domaines, proposant des opportunités pour tous les budgets. Enfin, si vous disposez d'un capital de départ important, pensez à explorer le filon de la reprise d'entreprise (lire ci-dessous). Vous gagnerez du temps grâce à un outil de travail déjà existant et potentiellement d'une clientèle. Pour faire votre choix, visitez les sites Internet du CRA (Cédants et repreneurs d'affaires, cra.asso.fr ) ou de la Fusacq ( fusacq. com ), une place de marché spécialisée dans les fusions-acquisitions et la reprise d'entreprise. Le premier propose en moyenne 600 opportunités d'affaires et le second plus de 2.000 offres de reprise, tous secteurs, régions et tailles confondus. Tous droits réservés à l'éditeur TROPHEESCRA 247061959 Date : 19/05/2015 Heure : 21:05:45 www.capital.fr Pays : France Dynamisme : 127 Page 4/14 Visualiser l'article Peaufinez votre étude de marché Lorsqu'un futur créateur d'entreprise vient consulter nos experts, cela ne manque jamais : il les bombarde de questions sur la façon d'obtenir des aides, sur la fiscalité, sur son business plan et, surtout, sur le choix d'une structure juridique, alors qu'il s'agit finalement de questions secondaires dans les premiers mois d'existence d'une jeune entreprise, regrette ce spécialiste de l'Agence pour la création d'entreprises (APCE). En effet, on ne nous pose presque jamais de questions sur l'étude de marché, alors que c'est le pivot de toute création, que l'on ait l'intention de lancer une start-up high-tech, un restaurant ou un salon de coiffure !» UN EXERCICE PRÉALABLE qu'il serait bien imprudent d'oublier L'étude de marché reste une étape trop souvent bâclée. Beaucoup d'autoentrepreneurs croient même pouvoir s'en passer totalement. Et pourtant, si elle est menée sérieusement, elle répondra à nombre de questions vitales pour la survie d'une entreprise : comment m'organiser, qu'est-ce que je vends et à qui, qui seront mes fournisseurs, serai-je compétitif par rapport à mes concurrents ? Vous voilà donc prévenu : si vous êtes vraiment pressé par le temps, reportez les démarches non prioritaires, et même les éventuelles demandes d'aides, mais ne négligez en aucun cas votre étude de marché ! Elle seule vous confirmera la faisabilité de votre projet. Elle doit en effet vous permettre de vérifier l'intérêt de votre offre de produits ou de services. Grâce à elle, vous recueillerez des informations précises sur votre future clientèle ainsi que sur la concurrence. A partir de ce qu'elle vous indiquera, vous calculerez un chiffre d'affaires prévisionnel tenant compte de votre environnement réel. LA QUESTION CENTRALE : qui est vraiment votre client ? «Une étude de marché sera réussie pour peu qu'on sache, en amont, se poser les bonnes questions, prévient un banquier. Et ces questions, ce sont toujours les mêmes depuis l'origine du commerce, il y a des millénaires : qui est mon client potentiel, quelles quantités est-il prêt à m'acheter et à quel prix, sauraije lui vendre moins cher que la concurrence ?» Bien sûr, si votre projet porte sur la reprise d'une boutique ou sur une franchise, inutile de prévoir un dispositif très compliqué. Observer et s'informer en discutant, voilà le secret. Mais n'attendez pas le dernier moment pour vous y atteler. Se préoccuper du marketing au moment où le produit ou le service arrive sur le marché, c'est évidemment trop tard. Il faut y penser bien plus tôt, quand l'offre est en train de se formaliser. A ce stade, l'écoute du client et l'observation de la Tous droits réservés à l'éditeur TROPHEESCRA 247061959