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Les nuisances sonores
La problématique des nuisances sonores
en Île-de-France
Un récent sondage IFOP (septembre 2014) commandé par le Ministère de l’Ecologie du développement durable
et de l’Energie intitulé «Les Français et les nuisances sonores» a apporté les conclusions suivantes :
n Plus de 8 français sur 10 (82 %) indiquent se préoccuper des nuisances sonores dont plus d’un tiers
(35 %) affirment s’en préoccuper «tout à fait» ;
n L’intérêt pour les questions relatives aux nuisances sonores croît avec la taille de l’agglomération et les
personnes vivant en appartement y sont plus sensibles ;
n Pour les personnes interrogées, les nuisances sonores provoquent une gêne lorsqu’ils sont à leur
domicile et essentiellement de jour.
Le bruit n’est pas seulement une atteinte à la qualité de vie : lorsqu’il devient excessif ou se prolonge tard le
soir ou durant la nuit, des effets néfastes sur la santé apparaissent. Ils se ressentent par de l’énervement,
de la fatigue, voire des atteintes physiologiques provisoires ou durables. Au-delà des risques de surdité
à forts niveaux sonores, d’autres perturbations existent : troubles du sommeil avec conséquences sur le
système cardio-vasculaire, digestif ou respiratoire, impacts sur les réponses hormonales et notamment sur
celles sensibles au stress, troubles du système immunitaire, etc.
Ainsi le sondage IFOP indique qu’une majorité de personnes exposées aux nuisances sonores considèrent
que ces dernières sont nocives pour la santé (53 %).
Quelques données et précisions
On distingue :
Le bruit moyen : dans l’agglomération parisienne, il est essentiellement dû au trafic routier, le réseau francilien
est le
premier réseau routier de France
avec plus de 40 000 km de routes (dont plus de 1 000 km
d’autoroutes et de voies rapides)
Le bruit émergent : bruit de voisinage, klaxons, sirènes, alarmes, deux-roues motorisés, survol de l’agglo-
mération parisienne, chargement et déchargement de marchandises, etc.
Pour caractériser l’intensité d’un bruit, l’unité de mesure utilisée est le Décibel, noté dB.
Le tableau suivant présente une échelle des niveaux sonores perceptibles et supportables par l’oreille humaine
Niveaux sonores en dB Sensation sonore Exemples
130-140 Douleur, seuil intolérable
110-120 Désagréable Réacteur d’avion à 10 mètres
90-100 Seuil lésionnel si exposition
est supérieure à 8h/jour
Atelier mécanique, marteau
piqueur
70-80 Fort Rue bruyante, hall de gare
50-60 Modéré Bureau, parole normale
30-40 Jugé calme si on est actif Appartement tranquille bureau
calme
10-20 Très calme Studio enregistrement
laboratoire acoustique
0 Silence inhabituel Seuil d’audibilité