CDG 42 – RISQUE – Fiche n°3 - Page 3/3
4. LES ACTIONS DE PREVENTION
L’employeur prend les mesures de prévention visant à supprimer ou à réduire au minimum les risques résultant
de l’exposition au bruit, en tenant compte du progrès technique et de la disponibilité des mesures de maîtrise
du risque à la source.
La réduction de ces risques se fonde sur les principes généraux de prévention, et prend en considération,
notamment :
La mise en œuvre d’autres procédés de travail ne nécessitant pas d’exposition au bruit ou nécessitant
une exposition moindre,
Le choix d’équipements de travail appropriés émettant le moins de bruit possible,
La modification de la conception et de l’agencement des lieux et postes de travail,
L’information et la formation adéquates des travailleurs afin qu’ils utilisent correctement les
équipements de travail et les équipements de protection individuelle, de manière à réduire leur
exposition au bruit,
Des moyens techniques pour réduire le bruit aérien en agissant sur son émission, sa propagation, sa
réflexion, tels que réduction à la source, écrans, capotages, correction acoustique du local,
Des programmes appropriés de maintenance des équipements de travail et du lieu de travail,
La réduction de l’exposition au bruit par une meilleure organisation du travail, en limitant la durée,
l’intensité de l’exposition et en organisant convenablement les horaires de travail.
5.
LES E.P.I.
Si il est impossible de réduire le risque du à l’exposition au bruit :
l’employeur met gratuitement à la disposition des travailleurs des Equipements de Protection
Individuels (E.P.I.) si le niveau d’exposition sonore quotidienne dépasse 80 dB(A) ou que la pression
acoustique de crête atteint 135 dB(C).
l’employeur veille à ce que les EPI soient portés par les travailleurs si le niveau
d’exposition sonore quotidienne dépasse 85 dB(A) ou que la pression acoustique de crête
atteint 137 dB(C).
Les protecteurs auditifs sont choisis par les travailleurs concernés et peuvent être de différents types :
protection de type coquille (bonne atténuation, port intermittent)
protection en matériaux modelables (hygiène des mains nécessaire, usage unique, port en continu)
protection modelée individuellement (sur mesure, réutilisables)
Quelque soit la protection choisie, son port doit être constant pendant toute la durée de l’exposition au bruit.
6. LE SUIVI MEDICAL
Le médecin du travail exerce une surveillance médicale renforcée pour les travailleurs exposés à des niveaux
de bruit supérieurs à 85 dB(A) ou à un niveau de pression acoustique de crête supérieur à 137 dB(C).
Cette surveillance a pour objectif le diagnostic précoce de toute perte auditive dû au bruit et la préservation
de la fonction auditive.
Cette surveillance repose sur la réalisation d’un audiogramme, qui indique la perte auditive à différentes
fréquences d’audition, c’est à dire l’affaiblissement en décibels de la perception des sons.
En cas de détection d’une altération de l’ouïe, susceptible de résulter d’une exposition sonore sur le lieu de
travail, il appartient à l’employeur de revoir son évaluation des risques, de compléter ou modifier les mesures
prises pour réduire ces risques et/ou de tenir compte de l’avis du médecin du travail pour la mise en œuvre des
mesures jugées nécessaires pour supprimer ou réduire les risques, y compris l’éventuelle affectation du
travailleur à un autre poste de travail comportant moins ou pas de risque d’exposition.