La méthode clinique - Fiches de Cours et Ressources pédagogiques

Histoire et épistémologie
Bibliographie :
- Mariné C & Escribe. C. Histoire de la psychologie générale : du behaviorisme au cognitivisme.
(A)
- Rusinek S. & Rusinek A. Je réussis mes études de Psychologie. (à consulter en bibliothèque)
- Doron. R. & Parot. F. Dictionnaire de Psychologie (format poche)
Evaluations QCM = connaissances précises.
PLANNING : Présentation de la psychologie générale. (Christine Bruckert)
Cours 1 : La psychologie en tant que discipline scientifique.
a) Qu’est-ce que la Psychologie ?
b) Qu’est-ce qu’une science ?
c) La psychologie est-elle une science ?
d) Une définition de la psychologie scientifique.
e) Le psychisme humain (activité du cerveau humain) = objet d’étude de la psycho.
Cours 2 : Les champs de Psychologie
a) Le découpage en « objets »
b) Le découpage en domaines.
c) Le découpage en champs d’application.
d) Le découpage par méthodes (d’étude).
e) les domaines de la psychologie, le travail de psychologue, pourquoi faire ? Quelles sont les
grandes méthodes pour acquérir des connaissances et les exploiter.
La méthode expérimentale en psychologie (Semaine 4,5 et 6)
La méthode clinique en psychologie (C. Garitte) (Semaine 7, 8,9)
Histoire de la psychologie générale et de ses relations avec les autres disciplines du socle.(Semaine
10, 11,12)
Premier semestre on réfléchit à ce quest la psycho. Tous les cours seront sur coursenligne.
I. Qu’est-ce qu’une science ?
1. Une science fait partie du système d’explication du réel, de ce qui nous entoure, l’être humain
aussi, (y compris nous). Mentale, psychique. La science n’est pas le seul moyen d’expliquer le
réel. Exemple : astronomie, physique, chimie, sociologie. Sciences molles (psychologie) /
Sciences dures (physique, chimie)
2. Y’en a-t-il d’autre : Oui !
- La philosophie (nature de l’homme, le bien/le mal, la vérité) Pas une science en soi.
- Les religions dont le fonctionnement est entre autre de donner du sens à la vie, répondre aux
interrogations sur l’origine de l’homme. Donner un sens est bien une définition possible
d’expliquer. Explique aussi ce qui nous entoure, la vie, la mort, pourquoi on est sur terre etc.
- Les mythes : mythe fondateur dans les tribus dotes primitives : tous les membres du clan
descendent d’un homme-oiseau par ex : mythe d’Adam et Eve ; mythe d’Œdipe. Cohésion
sociale. Ils peuvent faire partie de la religion, croyance commune à une explication du
monde.
- Les contes d’enfants : Blanche Neige ou peau d’âne sont bien une façon de présenter
autrement les relations conflictuelles ou œdipiennes entre les petits enfants et leurs parents.
Méchante sorcière ressemble à la mère. Horribles. Peur chez les enfants : peur abandon,
peur d’être avaler, de disparaitre… Contes : façon de les dire, de les présenter de façon
acceptable, à distance. Prendre les éléments de la réalité pour les modifier et en faire une
réalité acceptable.
- Les délires : (schizophrénique ou paranoïaque (=mythomane)) : le délire est un discours sur le
monde et le malade croit tout à fait à sa réalité. Mécanisme de défense contre l’angoisse.
Recréation de la réalité.
3. Mais il ne suffit pas de dire « voilà l’explication des choses » pour que ce soit une véritable
explication. Pour cela il faut des arguments, sinon des preuves.
Qu’est-ce qui différencient fondamentalement tous les systèmes d’explications du monde ? Ce sont
les arguments, les différents types d’explications du monde. Ce sont justement leurs critères de
« vérité » de validité.
- La philosophie : la cohérence (logique) de son discours, la non-contradiction interne des
explications qu’elle donne du monde, la rationalité. Mais plusieurs explications différentes
des mêmes choses peuvent exister. C’est par la confrontation qu’on avance. Elle est forte car
elle est cohérente à l’intérieur d’elle-même, pas de contradictions qui permet l’avancé de la
pensée.
- La religion : l’explication du monde est plus ou moins fondamentalement révélée (ex : les 10
commandements) et la validité repose sur la croyance (c’est explicite dans la plupart des
religions)
- Le mythe : repose sur la croyance et ne pas croire au mythe fondateur, c’est s’exclure
symboliquement du clan, du groupe social, c’est se retrouver seul.
- Les contes d’enfants : il s’agit souvent d’une re-création d’une réalité acceptable,
compréhensible, rassurante… Et puis ne pas croire aux contes (le père noël) pour un enfant
de 3 à 6 ans, c’est ne pas croire à la parole de maman, papa !
- Délire de fou : il joue le rôle d’un mécanisme de défense contre l’angoisse, et donc pour cela
le sujet est « obligé d’y croire ».
4. Ces systèmes reposent donc essentiellement sur la croyance, sauf la philo qui repose sur la
rationalité.
Ce n’est pas du tout le cas de la science : sa validité repose sur des critères empiriques. [Qui renvoient
aux faits réels]. Pas utile de voir en philo si c’est vrai dans les faits réels, car il y aura toujours des
situations contradictoires. En dehors de la religion. Ce qui signifie qu’elle tente systématiquement de
valider l’idée qu’elle se fait du réel en la remettant continuellement en cause et la confrontant de
nouveau avec le réel à travers des observations et expérimentations techniquement rigoureuses.
En d’autre terme, c’est la méthode expérimentale qui différencie fondamentalement la Science (dans
l’acceptation moderne du terme, depuis Galilée) des autres systèmes d’explications du Réel. Est-ce
qu’il y a des systèmes supérieurs à d’autres ? Fonction différente. Comte : rien de vrai, mais important
car il a une fonction importante à une période de l’enfant. Imaginaires mais pas un délire, fonction
d’imagination de tout à chacun. Coupure de la réalité.
5. Donc la Science élabore des théories, c’est-à-dire une certaine façon de représenter le Réel,
puis et surtout confronte de nouveau ces théories au Réel.
Cest le versant fondamental de la Science : l’élaboration de théories (scientifiques) valides. Bien
évidemment, ces théories donneront lieu à des applications, et inversement, et le plus souvent, la
demande légitime d’application (guérir le cancer, le SIDA…) entrainera la recherche fondamentale
(connaissance de la cellule, du fonctionnement des rétrovirus) => médical, application médicale.
Evolution dans la recherche. En psychologie, le profane pense surtout aux applications pratiques voire
à la recherche appliquée, et rarement à la recherche fondamentale et pourtant en ce qui concerne c
cours nous nous intéresserons surtout aux aspects fondamentaux de la psychologie. La psycho c’est
l’aspect recherche fondamentale (essentiellement, pour augmenter nos connaissances) + augmenter
nos connaissances sur le comportement « normal » commun à tous les individus, donnera des
réponses pour guérir les patients. (Application). Il n’y a pas que des psychologues dans les cabinets
mais il y a aussi des psychologues qui planchent sur la recherche. Pratique => Master
6. Les sciences se fondent sur un certain nombre de principes :
- Le déterminisme qui postule que le monde nest pas aléatoire, chaotique ; Il existe un ordre
logique, des régularités.
Et donc les phénomènes, évènements, les comportements… Que l’on peut observer dans la
réalité ont des causes et peuvent donc être expliqués. Par conséquent si on connait les
causes on peut donc les prédire.
- Lempirisme [toute activité scientifique part des faits réels] :
1er temps : pour les identifier, nommer comparer, décrire, les classer, les organiser.
2eme temps pour ensuite imaginer les liens en particulier de causalité entre les objets
auxquels on s’intéresse.
- Intégration théorique : Le recueil des données empiriques nest pas suffisant ; il faut les
organiser, les structurer sous forme de modèles, théories voire de lois [ensemble cohérent de
règles capables d’expliquer un ensemble important de faits].
- Une démarche dynamique : Dans tous les cas ces théories ne sont que provisoires : elles
s’appliquent aux connaissances du moment présent mais peuvent être remises en case quand
apparaissent de nouvelles données contradictoires.
Une théorie n’est pas juste ou vraie ou fausse… Elle n’est qu’un système explicatif compatible avec les
faits observé à un instant donné. Les Sciences nécessitent avant tout une attitude de doute et
d’humilité rien n’est jamais acquis.
- Dimension publique : La recherche scientifique est une activité sociale, c’est-à-dire non
individuelle.
Elle nécessite la communication des recherches et de leurs résultats à la communauté scientifique,
aux praticiens mais aussi aux non experts qui sont curieux des avancées scientifique (activités de
vulgarisation). Les modalités des travaux scientifiques effectuées et leurs résultats doivent
communicables (tous les autres chercheurs ont accès aux recherches des autres) et reproductibles
(toutes les informations sont disponibles pour que n’importe que autre spécialiste du domaine
investigué puisse. On ne sait pas comment on était faite les premières expériences.
II. Cours 2
La psychologie est-elle une science ?
Accorder le statut de science à la psychologie ne fait pas l’unanimité. Lobjet d’étude de la psychologie
est le psychisme humain et celui-ci n’est pas directement observable ni mesurable. Lactivité mentale,
le psychisme humain est difficilement observable. On peut voir les actes des hommes, leur
comportement. La psychologie part alors de ce quelle peut observer. Les seuls objets mesurables et
observables chez l’homme sont les comportements (y compris le langage). On peut décrire les
comportements, on peut voir dans quel situation ils apparaissent ou non, et à partir de cette
observation on peut imaginer, construire, élaborer ce qu’il se passe au niveau du fonctionnement
mentale. Modèles, théories du fonctionnement mental. Une fois décrit de nouveau, ces modèles
peuvent permettre de produire. La psychologie a donc développé une démarche dite « cognitiviste »
(=de la connaissance) qui partant de l’observation des comportements et de leur mesure permet
d’inférer les processus psychiques qui les sous-tendent. Astronomie ne fait pas partie de nos champs
d’étude : On n’observe pas tous les phénomènes. Avant de connaitre tous les phénomènes
microscopiques, avant d’avoir les outils pour les voir (microbes, atomes) il faut qu’on possède certains
éléments pour expliquer ce quon observe. La démarche « cognitiviste » existe partout (+ chimie,
biologie). La psychologie s’intéresse à des objets qui font partie de l’appareil psychique du chercheur
lui-même d’ des précautions à prendre en matière d’objectivité. On étudie des humains, nous
sommes des humains, donc sommes-nous objectifs ? D’le besoin qu’une personne contrôle pour
vérifier qu’il n’y a pas de problèmes, communication entre les chercheurs. Et enfin une des
spécificités de la psychologie, c’est qu’elle est à la fois sciences et pratique. Cest donc
essentiellement cette activité de recherche qui va faire appel à la méthode expérimentale pour
accroitre les connaissances sur le fonctionnement psychique avec les mêmes critères et exigences
scientifiques que toutes les autres sciences. Exigence de rigueur.
A. D. Une définition de la psychologie scientifique
« La psychologie (en tant que discipline scientifique) se donne comme but de décrire et d’expliquer
de façon vérifiable les conduites des organismes vivants en fonction des situations physiques et
sociales dans lesquelles ils se trouvent. »
« Vérifiable » : empiriquement vérifiable, et par tous : la science est une activité socialisée.
« Organismes vivants » : ressemblances et différences entre l’homme et l’animal.
On a mis les bébés singes loin de leur mère, et on les remet ensuite dans une salle, avec d’un côté
une maman mère avec biberon et en fer, et de l’autre une maman-fourrure. Les bébés se dirigeaient
alors vers la maman-fourrure. Il allait vers la chaleur de la mère, ils allaient au-delà des besoins de
nourriture, mais vers les liens familiaux, la sécurité de sa mère etc.
« Conduite » : la conduite est un ensemble de comportements organisés vers un but, qui lui donne
son sens. Pourquoi tant d’enfants font des fautes d’orthographe ? Situation particulière.
La conduite est le point de départ de toute Psychologie !
« En fonction des situations » : la conduite s’inscrit toujours dans une situation : Conduite = f
(organisme x situations)
« Expliquer » : il existe différentes formes d’explication (description, schématisation, causalité.) et
différents niveaux d’explication (biologique, social… et propre à la psychologie).
Notre conduite est la conséquence à la fois de l’être humain que nous sommes, avec ce qu’il aime, et
dans les situations dans lesquelles il se trouve. Il n’y a jamais de raisons toutes seules.
II. les champs de la psychologie.
Il existe plusieurs découpages possibles du champ de la psychologie :
- En domaines
- En champs d’application
- En méthodes
B. Le découpage en domaines.
1. La psychologie générale dans le sens de « fondamental » renvoie aux fondements généraux
de cette discipline.
Le psychisme de l’humain adulte, l’être humain qui n’est pas obligatoirement dans l’interaction avec
les autres. Sans pathologie. La mémoire.
2. La psychologie animale. On s’intéresse à une branche de la sociologie « éthologie » = surtout
évolution biologique.
3. La psychologie d l’enfant et de l’adolescent. Psychologie du développement donc ça se
construit et se déconstruit ou la psychologie qui s’intéresse à des moments.
4. Psychopathologie
5. La psychologie différentielle.
6. La psychologie sociale. Elle s’intéresse de toutes les relations de l’individu avec
l’environnement, les autres, tous les phénomènes de leadership, influence sociale. Ce n’est
pas de la sociologie.
Facteurs amoureux.
La psychologie cognitive : tous ce qu’on reçoit par nos sens
C. B. Le découpage en champs d’application.
1. la santé (psychiatre) :
- champ de maladie mentale
- les interventions auprès des malades « somatiques »
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